Il nous pleurniche à présent un "coup d'état" contre sa "personne", parce que Moncef Marzouki porte plainte contre ses intrigues.
Que devront donc faire d'autre, les victimes de Sofiène BenFarhat ?
Dans leur intervention sur Mosaïque Fm, le 7 juillet 2015, Noureddine Ben Ticha, directeur général du journal électronique Al Jarida et le journalise Sofiène Ben Hamida sont revenus sur leur interdiction de voyage ordonnée par le juge d’instruction du Tribunal de première instance de La Manouba.
Le juge en question a émis depuis vendredi dernier une interdiction de voyage à l’encontre des journalistes Noureddine Ben Ticha, Sofiène Ben Hamida, Hamza Belloumi et Insaf Boughdiri suite à la plainte déposée par Moncef Marzouki pour le montage vidéo de son discours à Doha. Les accusés ont eu connaissance de la décision du juge à travers une agence de presse car ni leurs avocats ni eux-mêmes n’ont été contactés à cet effet.
Noureddine Ben Ticha a déclaré qu’il était fort étonnant que le tribunal de la Manouba ait été désigné pour prendre en charge l’affaire, car le plaignant ne relève pas de ce gouvernorat et les concernés n'y sont pas rattachés.
Il a précisé que la seule raison qui pourrait expliquer que ce dossier soit traité dans un tribunal qui n’est pas celui de compétence est la tournure politique que prend l’affaire. Noureddine Ben Ticha a ajouté que le juge d'instruction a convoqué l'animateur Hatem Ben Amara travaillant à la radio Nationale, pour lui demander pourquoi il avait invité Noureddine Ben Ticha, ce qui prouve le caractère politique que prend cette affaire.
Les journalistes ont souligné que l’ancien président Moncef Marzouki essaye d’utiliser et d’instrumentaliser la justice en usant de relations politiques et partisanes dans des conflits politiques. Ils ont précisé que leurs avocats ont appelé le tribunal de la Manouba à se décharger de l’affaire, précisant que le juge d’instruction a accommodé le dossier selon les volontés du plaignant. « Nous ne voulons pas mettre en doute l'indépendance de la justice mais nous demandons la restitution de son prestige » a précisé Noureddine Ben Ticha.
Sofiène Ben Hamida a affirmé qu’aucune des personnes mises en cause n’a été écoutée par le juge, et que cette décision, prise un vendredi après-midi, rappelle les anciennes habitudes du régime déchu, surtout que les parties concernées n’en ont pas été directement averties et ne pouvaient donc pas la contester. Il a ajouté que lui et ses collègues sont traités comme des présumés coupables et que l’urgence avec laquelle sont prises les décisions est inopportune quand on sait que le ministère public a refusé de bouger dans des affaires bien plus importantes et plus délicates que celle-là.
Nouredine Ben Ticha a, quant à lui, souligné que la vidéo du discours de Moncef Marzouki n’a été montée ni dans les locaux d’El Hiwar Ettounsi ni dans les locaux d’Al Jarida, mais a été récupérée sur les réseaux sociaux. « La HAICA avait décidé des sanctions à l’encontre de l'émission concernée mais cela n’a pas empêché Moncef Marzouki de porter plainte contre les journalistes alors que Samia Abbou et Riadh Mouakher étaient présents sur le plateau et sont intervenus sur le sujet » a précisé Sofiène Ben Hamida, « les personnes à accuser ont été choisies alors qu'il existe d'autres intervenants, l'intention de politiser l’affaire et de porter atteinte à nos personnes est bien visible » a-t-il ajouté.
M.B.Z
Dans leur intervention sur Mosaïque Fm, le 7 juillet 2015, Noureddine Ben Ticha, directeur général du journal électronique Al Jarida et le journalise Sofiène Ben Hamida sont revenus sur leur interdiction de voyage ordonnée par le juge d’instruction du Tribunal de première instance de La Manouba.
Le juge en question a émis depuis vendredi dernier une interdiction de voyage à l’encontre des journalistes Noureddine Ben Ticha, Sofiène Ben Hamida, Hamza Belloumi et Insaf Boughdiri suite à la plainte déposée par Moncef Marzouki pour le montage vidéo de son discours à Doha. Les accusés ont eu connaissance de la décision du juge à travers une agence de presse car ni leurs avocats ni eux-mêmes n’ont été contactés à cet effet.
Noureddine Ben Ticha a déclaré qu’il était fort étonnant que le tribunal de la Manouba ait été désigné pour prendre en charge l’affaire, car le plaignant ne relève pas de ce gouvernorat et les concernés n'y sont pas rattachés.
Il a précisé que la seule raison qui pourrait expliquer que ce dossier soit traité dans un tribunal qui n’est pas celui de compétence est la tournure politique que prend l’affaire. Noureddine Ben Ticha a ajouté que le juge d'instruction a convoqué l'animateur Hatem Ben Amara travaillant à la radio Nationale, pour lui demander pourquoi il avait invité Noureddine Ben Ticha, ce qui prouve le caractère politique que prend cette affaire.
Les journalistes ont souligné que l’ancien président Moncef Marzouki essaye d’utiliser et d’instrumentaliser la justice en usant de relations politiques et partisanes dans des conflits politiques. Ils ont précisé que leurs avocats ont appelé le tribunal de la Manouba à se décharger de l’affaire, précisant que le juge d’instruction a accommodé le dossier selon les volontés du plaignant. « Nous ne voulons pas mettre en doute l'indépendance de la justice mais nous demandons la restitution de son prestige » a précisé Noureddine Ben Ticha.
Sofiène Ben Hamida a affirmé qu’aucune des personnes mises en cause n’a été écoutée par le juge, et que cette décision, prise un vendredi après-midi, rappelle les anciennes habitudes du régime déchu, surtout que les parties concernées n’en ont pas été directement averties et ne pouvaient donc pas la contester. Il a ajouté que lui et ses collègues sont traités comme des présumés coupables et que l’urgence avec laquelle sont prises les décisions est inopportune quand on sait que le ministère public a refusé de bouger dans des affaires bien plus importantes et plus délicates que celle-là.
Nouredine Ben Ticha a, quant à lui, souligné que la vidéo du discours de Moncef Marzouki n’a été montée ni dans les locaux d’El Hiwar Ettounsi ni dans les locaux d’Al Jarida, mais a été récupérée sur les réseaux sociaux. « La HAICA avait décidé des sanctions à l’encontre de l'émission concernée mais cela n’a pas empêché Moncef Marzouki de porter plainte contre les journalistes alors que Samia Abbou et Riadh Mouakher étaient présents sur le plateau et sont intervenus sur le sujet » a précisé Sofiène Ben Hamida, « les personnes à accuser ont été choisies alors qu'il existe d'autres intervenants, l'intention de politiser l’affaire et de porter atteinte à nos personnes est bien visible » a-t-il ajouté.
M.B.Z