
Le directeur du Festival de Jazz à Tabarka, Nabil Ben Abdallah, a réagi ce matin du lundi 24 juillet 2017, aux incidents qui ont eu lieu lors de la soirée d’ouverture. Dans une déclaration donnée à Business News, M. Ben Abdallah affirme que seulement 1200 tickets ont été vendus, entre chaises, gradins et invitations réservées aux officiels « et non 1700 comme rapporté par d’autres sources ».
Il ajoute, par ailleurs, que les personnes qui n’ont pas pu accéder au spectacle, bien que munies de leurs tickets, « ne sont pas plus d’une trentaine ». Des personnes qu’il invite à venir se faire rembourser auprès de lui.
Au sujet des cafouillages qui ont eu lieu, Nabil Ben Abdallah explique que des gardiens ont laissé entrer des membres des forces de l’ordre qui « non seulement n’avaient pas payé leurs tickets mais ont fait, aussi, entrer des membres de leurs familles ».
Le directeur du Festival annonce aussi une conférence de presse qu’il organisera, bientôt, afin de faire la lumière sur toute cette histoire.
Le comité d’organisation du Festival de Tabarka a précisé, hier, dimanche 23 juillet 2017, que l’incident est dû à « une coordination un peu difficile avec les agents de la protection civile, pour qui la sécurité des personnes présentes était le seul souci ». Il a affirmé dans un post relayé sur les réseaux sociaux, que la capacité maximale d’accueil de la basilique a été atteinte alors que trente personnes munies de leurs billets ont été empêchées d’entrer, en raison des exigences « imprévues » des artistes « demandant un espace de sécurité plus large entre la scène et la première rangée de chaises ».
« Il est nécessaire de garder à l’esprit que les aléas et petits incidents arrivent toujours, libre à nous de hisser le drapeau blanc et de renoncer ou de continuer de nous battre afin de faire bouger les choses, de corriger et de remédier aux erreurs faites et d’avancer afin d’être sûrs d’avoir des soirées de qualité avec des artistes de renommée » a souligné le comité.
Samedi 22 juillet 2017, plusieurs personnes ont critiqué l’organisation de la soirée d’ouverture du Festival international de jazz de Tabarka, reprochant « un important retard » mais aussi le fait que des spectateurs aient acheté leurs tickets sans pour autant avoir pu assister au spectacle très attendu de l’Américaine Beth Hart.