Comment donc prétendre ne pas s'allier avec n'importe quel autre collègue du conseil municipal, en contradiction totale avec le bon fonctionnement de la municipalité et avec le bienêtre des habitants de sa propre localité, à cause de l'appartenance de l'un et de l'autre membre du conseil municipal, à un tel ou tel parti politique adverse?
Ce qui veut dire explicitement, que lorsqu'un membre du conseil municipal appartenant à Ennahdha, demande au Maître-nageur de sauver un naufragé, son collègue d'Al Badil Ettounsi le contrarie et le sabote, pour ne pas vouloir coopérer avec Ennahdha. Idem pour tous les autres projets de la ville. Une guerre farouche des membres d'Al Badil Ettounsi, contre ceux d'Ennahdha. Pas de bonjour et pas de bonsoir. Pas de Aïdek moubarak et pas de fêtes locales ni nationales. Rien de rien. La guerre au sein d'un conseil municipal élu pour aider les habitants de leur localité à bien gérer leurs quotidiens, non pas pour faire la politique de leurs partis, là où personne n'a besoin d'eux.
Le Conseiller nahdhaoui propose la création d'un jardin public ici. Son opposant et adversaire, mais plutôt «ennemi» d'Al Badil Ettounsi, le refuse catégoriquement, parce qu'il ne veut pas coopérer avec Ennahdha.
C'est ça la démocratie des Francisés. Il faut porter le chapeau et le béret, parce qu'ils ont honte de la Chéchia. Du jamais vu même au cours des 75 années de la colonisation française de la Tunisie. Mais néanmoins, ces haineux et ennemis de la démocratie oublient, qu'en cas de dysfonctionnement grave, le conseil municipal peut être dissout par décret en conseil des ministres.
Donc, ils ont tous un grand intérêt, de bien coopérer dans le vrai sens du mot «apolitique», pour le bien de leur municipalité et pour le bien de ses habitants, avant qu'ils ne soient eux-mêmes dégagés par des habitants en colère, qui ne pourront jamais faire la distinction entre les partis politiques de ces coqs de bruyère.