alexametrics
vendredi 03 mai 2024
Heure de Tunis : 09:22
Dernières news
Majdi Hassen : le délai d'attente moyen pour un 1er emploi est de 29 mois
04/07/2019 | 09:25
2 min
Majdi Hassen : le délai d'attente moyen pour un 1er emploi est de 29 mois

 

Majdi Hassen, directeur exécutif de l’Institut arabe des chefs d’entreprises (IACE) est intervenu, ce jeudi 4 juillet 2019, sur les ondes d’Express FM afin de présenter le guide d’orientation universitaire élaboré par l’Institut.

 

Un guide basé sur le délai d’attente en mois avant de décrocher le premier emploi par université et par spécialité. Le guide a été réalisé suite à une enquête menée par l’IACE auprès de 10 diplômés de l’enseignement supérieur privé et public entre 2008 et 2018.

Il vise à aider les bacheliers dans le choix de leurs études futures en se basant sur des éléments pragmatiques.

 

Invité de Wassim Ben Larbi, M. Hassen a précisé que l’enquête a porté sur 437 filières. Les résultats ont montré que le délai d’attente pour une 1ère insertion professionnelle est de 4 ans pour 13% de ces filières, entre 2 et 3 ans pour 35%, entre 1 et 2 ans pour 23% et moins d’un an pour 11%.

 

Ainsi, il a relevé que le délai d’attente pour les étudiants inscrits à 19 spécialités est de moins de 6 mois alors que les étudiants issus de 55 filières ont trouvé un emploi après 4 ans indiquant que le délai d’attente moyen et de 2 ans et 5 mois.

Majdi Hassen a, de ce fait, expliqué que l’analyse de ces données a montré que les universités ayant une grand capacité souffre le plus du problème d’employabilité.

 

L’employabilité est également plus improbable pour les filières les plus orientées vers l’emploi dans le secteur public d’autant plus que les recrutements dans ce secteur sont suspendus dans le cadre des réformes gouvernementales.

 

Un 3ème problème se pose selon M. Hassen qui est le taux d’encadrement. Un taux proportionnel à l’employabilité. Ainsi, plus l’encadrement universitaire est faible, plus l’emploi est improbable.


B.L




04/07/2019 | 09:25
2 min
Suivez-nous

Commentaires (4)

Commenter

Abel Chater
| 04-07-2019 13:27
Montre-leur s'il te plaît la preuve inéluctable de leur énorme et gigantesque mensonge concernant leur soi-disant "fuite des diplômés" ou "fuite des têtes pensantes" ou «fuite des cerveaux».
Il n'y a pas un médecin, un ingénieur ou n'importe quel autre Universitaire diplômé, qui ne passe pas des années sur le trottoir, dans l'attente d'un piston quelconque pour l'aider à s'agripper dans un poste quelconque, où on abuse d'abord de lui pour les premières années, jusqu'à ce que son remplacement ne soit plus rentable.
Majdi Hassan le confirme inéluctablement, qu'il n'y a aucun lien entre l'université et les diplômés qui les quittent. Ni qu'il n'y a de recensements sérieux. D'où leur vient-il donc ce mensonge de la fuite des diplômés vers l'étranger, du moment qu'ils ne trouvent pas du travail en Tunisie?
Il y a eu dernièrement un article ici dans BN, où Moncef Ben Mrad, que j'aime beaucoup pour sa franchise et pour son courage journalistique, racontait aussi de telles inepties de départs massifs des ingénieurs, des médecins et des juges à l'étranger. Il ajoute que c'est même à cause «du discours destructeur utilisé depuis 5 ans par ces vieux» que près de 100.000 jeunes ont choisi de quitter la Tunisie. Je n'ai pu intervenir par respect à mon frère Moncef Ben Mrad, mais je suis obligé de conclure, que si ce «discours destructeurs» nous faisait alléger de 100.000 chômeurs, je l'appellerais une «industrie lourde» qui devrait continuer, afin qu'émigrent tous les chômeurs de la Tunisie, au lieu de passer des années et des années à chercher un job, qu'ils n'auront pas.
On ne peut parler de la fuite de cerveaux, que lorsqu'il y a suffisamment de travail pour ces cerveaux de la fausse-copie. Non pas qu'on les mette à la rue et qu'on leur demande de ne pas tenter leur chance ailleurs. Tout contrat venant de l'étranger, est une énorme aide pour la Tunisie. L'essentiel, c'est que nos jeunes ne meurent pas en méditerranée.
https://www.businessnews.com.tn/moncef-ben-mrad--nos-politiciens-sont-des-dinosaures,520,88812,3

TATA
| 04-07-2019 11:44
ça ne mérite même pas à être discutée, c'est du n'importe quoi, rien que des conneries, il faut être scientifiquement nul afin de publier une pareille Charabia... Où allons nous avec ces études pseudo-scientifiques sans aucun solide fondement statistique?

Je n'en peux plus, je n'en peux plus
Je n'en peux plus, je n'en peux plus
Je n'en peux plus, je n'en peux plus
Je n'en peux plus, je n'en peux plus
Je n'en'?'

Léon
| 04-07-2019 11:06
Bientôt le temps d'attente moyen sera de 29 ans. Arrêtez vos mensonges! Je connais un diplômé tunisien, titulaire d'une très bonne thèse en mathématiques et qui, après avoir exercé 7 années en tant que contractuel (où il avait donné entière satisfaction); a été remercié, et jeté comme une chaussette sale. Il est de surcroit ingénieur principal de l'ENIT.
Aujourd'hui, il est chômeur avec autant de diplômes. Les commissions de recrutement sont en partie responsables car la règle humaine et non-avouée (du temps de Ben Ali) fut toujours de régulariser les "existants" plutôt que de les mettre sur la carreau (des anciennes circulaires vont allaient dans ce sens). Si on les a recrutés plusieurs fois sur une année, c'est qu'ils ne sont pas si mauvais que cela. Du moins on leur crée un cadre particulier.
Du temps de Ben Ali une telle injustice aurait été impossible car les circulaires étaient respectées. Aujourd'hui les commissions peuvent éliminer quiconque de prioritaire pour faire passer les leurs. Plus les règles se durcissent, plus ils les enfreignent dans un cadre prétendument légal.
Si vous pensez que je vous mène en barque, alors je vous donne son nom: Il s'appelle R. Jelloul et détient une très bonne thèse de maths pures (j'ai oublié de quoi elle traite).
Il est soutien de famille (ce n'est pas comme l'histoire de votre bouazizi montée de toute pièces pour le peuple d'injustes haineux). A presque quarante ans, il n'arrive pas à se marier; et je vous le rappelle, avec une thèse de mathématiques et avec un actif de sept années d'enseignement à l'IPEIT et à l'IPEIN.
Tout simplement impensable du temps de Ben Ali!
S'il lui arrive malheur, il va de soi qu'il sera dur de calmer la zone de Bouselsla (où il habite et est très apprécié) et Hay Ettabaq où il a ses habitudes (café..).
Alors arrêter de mentir et de compter en mois ce qui se compte en années.

Léon, Min Joundi Tounis Al Awfiya;

VERSET 112 de la SOURATE des ABEILLES.

lechef
| 04-07-2019 10:38
Un temps suffisant pour la majorité des candidats d'oublier toutes les techniques et sciences acquises pour débuter leurs emplois.