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Réunion de Carthage - La montagne a accouché d’une souris
28/12/2018 | 16:47
3 min
Réunion de Carthage - La montagne a accouché d’une souris

On s’attendait à des mesures concrètes, des propositions ou encore une mesure pour sortir de la situation actuelle du pays, et notamment de la crise économique et sociale. On s’attendait, au moins à un plan d’action, vu que le président de la République a dépêché, en urgence, ce vendredi 28 décembre 2018, plusieurs présidents de partis politiques, des blocs parlementaires, ainsi que les présidents des deux organisations, la centrale syndicale, et la centrale patronale. 

 

Cependant, dans son mot d’ouverture, le chef de l’Etat s’est attaqué à tout le monde et en particulier, et de manière subtile, aux blocs parlementaires soutenant le nouveau gouvernement.

Béji Caïd Essebsi a considéré que « les blocs parlementaires qui ont soutenu le remaniement ministériel, avec 130 voix, sont autant responsables que le gouvernement dans la détérioration de la situation économique et sociale, dans un contexte sécuritaire difficile », insistant sur l’accélération de la crise depuis le remaniement, alors que le pays, exige un climat politique sain et positif, d’autant plus que l’année prochaine est celle des élections.

S’adressant à ses convives le président de la République renchérit en ces termes : « Vous êtes aussi responsables pour trouver des solutions. Dans la politique, c’est le résultat qui compte. Et, désormais, les résultats sont mauvais ».

 

Il a par ailleurs, appelé le gouvernement à « reprendre les négociations avec l’UGTT ». Des négociations qui sont déjà en cours et très probablement, les deux partenaires finiraient par trouver, un accord.

Le président de la République a proposé de se réunir la semaine prochaine, afin d’examiner, les résultats des négociations salariales.

On pourrait même lire, qu’entre les lignes, BCE propose une autre initiative, à l’instar de celle de l’Accord de Carthage. Or, il semble oublier que le pays ne supporte plus d’initiatives. Le temps presse désormais et les crises ne se résoudront pas toutes seules.

 

A l’exception des appels répétés, le président de la République n’a pas vraiment proposé de solutions, quoiqu’il n’ait pas arrêté d’affirmer, qu’il est aussi « responsable » quelque part de la situation. Mais, même s’il l’a avoué, c’est aux autres, soit le gouvernement et les blocs qui le soutiennent de trouver les solutions.

 

Rappelons qu’une réunion, consacrée à la situation actuelle du pays et notamment à la crise économique et sociale, s’est tenue, ce vendredi 28 décembre 2018, au palais de Carthage, sous l’égide du président de la République Béji Caïd Essebsi.

Le chef de l’Etat a dépêché en urgence, le président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) Mohamed Ennaceur, le chef du gouvernement Youssef Chahed, le secrétaire général de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT) Noureddine Taboubi, le président de l'Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat (Utica) Samir Majoul, les président des partis politiques et blocs parlementaires soutenant le gouvernement. 

Un nombre de personnalités politiques impliquées directement dans ce qui se passe, cela est compréhensible. Ceci étant dit, la présence de Salma Elloumi Rekik, directrice du cabinet du président, soulève des interrogations, parce qu'elle semble non justifiée. 

 

 

I.B

 

28/12/2018 | 16:47
3 min
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Commentaires (31)

Commenter

lazard
| 29-12-2018 16:18
A son âge mon père, mort à l'âge de 1001
j'ai vécu longtemps en Afrique APPERTAID
ET J AVAIS UN SINGE QUI S APPELAIT aby

kameleon78
| 29-12-2018 15:56
Arrêtez de dire des bêtises (ou de spéculer) sur la présence de Salma Elloumi à cette réunion. Elle est la Cheffe de Cabinet de la Présidence et Conseillère du Président de la République, par ailleurs Béji est l'hôte de cette réunion, cela veut dire celui qui reçoit (Palais de Carthage), il est seul au nom de la Présidence, donc il a besoin de quelqu'un pour l'assister, Madame Elloumi joue le rôle de secrétaire en prenant des notes, Béji à 92 ans ne peut pas tout retenir donc il a besoin d'une assistante. Vous donnez de l'importance à des choses futiles comme le rédacteur de cet article qui a dit que sa présence ne se justifiait pas, c'est une vision étriquée de la politique.

Hamadi Elharbaoui
| 29-12-2018 14:56
C' est une réunion de la famille Corleone ?

kameleon78
| 29-12-2018 14:42
La politique n'est pas votre domaine, je ne vois pas en quoi Béji lancerait Selma Elloumi surtout c'est le peuple qui vote, la pauvre elle n'a aucune chance de passer 0,5% à l'élection présidentielle. Arrêtez de fantasmer sur sa présence à cette réunion, nous sommes au palais de Carthage, c'est Béji qui est l'hôte, Selma Elloumi est sa conseillère donc sa présence est justifiée, il n'y aucune spéculation à faire sur sa présence.

Ghazi
| 29-12-2018 11:19
Bonjour,
Votre post m'a interpellé, je vous en félicite, vous avez bien visé la similitude de deux époques qui ont des points de ressemblance et qu'a vécu amèrement.
Comme vous l'avez dit : Les prémisses de 1978 sont différentes de celles de 2018, et c'est pour cette raison qu'il faudra tenir comptes des forces alliées (Les forces du PUSH...Les turcs, les qataris, les saoudiens, les émirats, les français, les algériens...Les requins financiers, les ONGs à multiples facettes...) Des paramètres qui n'ont pas interféré dans le Jeudi noir de 1978.
Pour conclure (Je suis persuadé que vous partagerez mon idée), tout ce marasme qu'on vit n'est que la résultante d'une ancienne bagarre dans nos facultés de lettres, de science...entre quelques protagonistes de gauche et de droite, et qui perdure jusqu'à ce jour, la différence, c'est que ces protagonistes (Hamma, Ghanouchi,Chebbi, Cheffi...) se sont trouvés au pouvoir et non à l'amphi, ce qui a aggravé les choses encore, c'est qu'ils se sont trouvés en face d'autres protagonistes bourguibistes et Benalistes ainsi 211 partis politiques... Et comme ont dit : Rien ne va plus.
Le peuple paie et paiera la douloureuse de cette bagarre, de quelle façon ? Par des accords, par le sang...Dieu seul le sait

Mes respects.

Le vieux
| 29-12-2018 11:16
Le dicton arabe dit "Le chameau a accouché d'une souris" et non pas "La montagne a accouché d'une souris". Tamakhadha eljamalou fa walada faara.
Merci pour la possibilité d'interagir avec l'équipe BN.

Abir
| 29-12-2018 10:58
Si Béji complote pour les autres pour gagner le temps avant la fin de son manda,je ne le vois pas un bon rusé pour la Tunisie,il est occupé à faire perdre le temps pour le pays et le peuple,démissionnez bon sang tous et laissez les Tunisiens se démerderont tout seuls comme ils sont occupée à le faire,bande des lâches!

Abir
| 29-12-2018 10:42
On ne peut pas compare un pays par une autre,ou une révolution par une autre ou une secte terroriste par un parti,monsieur le président ,peut n'importe les manifestation ou la merdolation de 2010-2011 elle ne sera jamais plus grave et plus sanguinaire comme une autre lè samaha allah,parce que dans le passé la Tunisie est habitée rien que par ses citoyens et des citoyens qui manifestaient pour une vie meilleurs,aujourd'hui vous avez les mêmes citoyens infiltrés par des Kwanjias terroristes qui ont une meilleure vie mais ils ne veulent pas d'un meilleur Etat et pour ces raisons citées,la situation est grave,monsieur le président,je ne savais pas que pour un bouquet des fleurs empoisonné,vous tendez le gilet de secours du nouveau à Gannouchi pour détruire d'avantage le pays!

Raouf
| 29-12-2018 10:41
C'est une bonne contribution qui aide à mieux décortiquer la situation actuelle.
Je reste persuadé que c'est la lutte de pouvoir qui a conduit le pays à ce stade.
La responsabilité de l'UGTT,du président,de la nahdha et la jabha est entière.
Je suis persuadé que si le trio ugtt, nahdha et jabha trouvent un terrain d'entente la Tunisie ira beaucoup mieux.mais l'idéologie a sclérosé leur esprit.

mansour
| 29-12-2018 10:39
qui fait pression sur une classe moyenne et social épuisé mais épargne les malhonnêtes islamistes freres musulmans salafistes et leurs privilèges avec l'IVD+la cellule dormante de leur organisation secrète,et les documents cachés depuis 2013 de la chambre noir