alexametrics
samedi 27 avril 2024
Heure de Tunis : 20:38
A la Une
Kaïs Saïed cherche de l’efficacité dans une administration sclérosée
29/03/2024 | 11:36
7 min
Kaïs Saïed cherche de l’efficacité dans une administration sclérosée

 

Jamais dans l’Histoire de la Tunisie, l’administration n’a été aussi démotivée et sclérosée. Le manque de moyens, la pression du pouvoir et la peur du licenciement, voire de la prison, font que les fonctionnaires n’ont plus le goût de travailler et perdu tout sens de l’efficacité.

 

Il s’appelle Moncef Akremi, il est directeur général de la Direction des grandes entreprises (DGE) au ministère des Finances et il croupit en prison depuis fin février. M. Akremi est reconnu, par ses pairs, pour sa bravoure et sa modestie, mais aussi pour son efficacité. Quand le ministère manque de trésorerie, il est celui qui appelle un à un les gros contribuables pour les sommer de payer, avant l’échéance légale, leurs déclarations mensuelles. Zélé à souhait, il est ce qu’on peut appeler un grand commis de l’État, comme quelques centaines (pas plus) que la Tunisie a enfanté depuis l’indépendance. C’est grâce à des gens comme lui que l’État et l’administration ont pu survivre aux grandes colères populaires et que le pays a continué à fonctionner normalement. Les raisons de son arrestation ? Il a négocié la pénalité à payer avec un évadé fiscal. Une pratique des plus courantes et pas qu’en Tunisie. Les mauvais contributeurs, une fois épinglés par le fisc, ont toujours négocié les montants dus. Ceci évite aux deux parties le passage par la case justice très chronophage, budgétivore et énergivore. La même pratique est observée, sans problème, par d’autres administrations dont notamment la Douane, dépendante du même ministère des Finances.

Depuis l’arrestation de Moncef Akremi, les différents directeurs et vieux agents des finances sont démotivés, découragés, craintifs. Ils ont levé le pied considérant que leur collègue subit une grosse injustice. Désormais, ils ne se soucient plus de remplir les caisses de l’État et d’atteindre leurs objectifs en priorité, ils se soucient de leur pomme et laissent les contribuables saisir la justice pour contester les montants dus. Peu importe que cela se fait au détriment de la trésorerie de l’État et de son budget, l’essentiel pour eux est de ne pas devoir se justifier pour avoir pris telle ou autre décision et de devoir répondre à l’infâmante accusation de népotisme ou de corruption.

 

Comme au ministère des Finances, on ne compte plus le nombre de fonctionnaires qui ont levé le pied dans les autres ministères et administrations publiques. L’heure est à la démotivation et au laisser-aller dont les conséquences sont, ni plus ni moins, l’inefficacité de l’État.

Où est partie cette administration, celle que tout le monde saluait au lendemain de la révolution, lorsqu’elle a réussi à maintenir le pays debout en pleines turbulences politiques ?

Les raisons de la démotivation sont nombreuses, mais incontestablement, le président de la République est à l’origine de plusieurs d’entre-elles.

Il y a d’abord les questions matérielles. Malgré son nombre pléthorique, l’administration tunisienne manque de moyens matériels. Dans les écoles et universités, dans les palais de justice, dans les postes de police ou dans les services de contrôle économique, les fonctionnaires que nous avons interviewés sont unanimes pour dire qu’il leur arrive de payer de leurs poches des équipements de bureautique, qu’ils manquent d’imprimantes, de consommables, de voitures, etc.

Mais là n’est pas le problème principal. Il suffit que l’on soit motivé pour que le travail avance.

Là où le bât blesse c’est la peur de prendre des responsabilités et de la reddition de comptes pour avoir pris des décisions d’habitude ordinaires. Ce qui est arrivé au directeur de la DGE n’est pas une première. Plusieurs grands directeurs et anciens ministres se trouvent aujourd’hui derrière les barreaux parce qu’ils ont pris des décisions estimées, ultérieurement, comme contraires à la loi. Il faut attendre de passer devant le juge pour que ces hauts fonctionnaires prouvent leur bonne foi et que les décisions prises étaient habituelles, courantes et servaient l’intérêt public. En attendant, ils restent en prison.

Dès lors, chaque fonctionnaire fait attention et observe un zèle extraordinaire au respect des moindres procédures avant de prendre des décisions, parfois banales et ceci irrite Kaïs Saïed.

 

Jeudi 28 mars, le président de la République a reçu le chef du gouvernement et le ministre de l’Intérieur et a tancé ce type de fonctionnaires. Il souligné que « les décisions ne sont pas exécutées ou sont reportées sous prétexte de respect des procédures, utilisées au gré de ceux qui sont chargés de les mettre en œuvre », d’après un communiqué de Carthage.

Le chef de l’État ne semble pas se rendre compte qu’il y a des dizaines de hauts fonctionnaires en prison et des centaines poursuivis en justice, juste parce qu’ils n’ont pas respecté les procédures. Il ne peut pas, en même temps, jeter en prison ceux qui ne respectent pas les procédures et tancer ceux qui les respectent.

Devant ce dilemme, les hauts responsables concernés par des promotions rejettent tout poste de responsabilité. À ce jour, la ministre des Finances se trouve dans l’incapacité de nommer un successeur à la tête du DGE. Tous les hauts fonctionnaires qu’elle a contactés ont rejeté l’offre. Plusieurs de ses collègues sont dans une situation identique et même le président de la République. Faut-il rappeler que ce dernier n’a toujours pas trouvé un successeur à sa cheffe de cabinet limogée en janvier 2022, à sa directrice de la communication limogée en octobre 2020, à plusieurs gouvernorats sans gouverneur depuis des mois (dont Tunis et Sfax, les plus grands du pays) ainsi qu’à des dizaines de délégués et de directeurs généraux et deux ou trois ministres.

 

Les questions matérielles et la peur d’occuper des postes nécessitant des prises de décisions engageantes ne sont cependant pas les seules raisons du découragement observé et de la sclérose généralisée dans l’administration tunisienne.

Il y a une question fondamentale et très personnelle de dignité. Sous le régime de Kaïs Saïed, et pour la première fois dans l’Histoire du pays, les fonctionnaires sont humiliés par le régime lors de leur limogeage, y compris ceux réputés proches du régime.

Plus d’un a affirmé qu’il a appris son limogeage par voie de presse. Plus d’un, également, s’est fait signifier son limogeage par un SMS comme cela aurait été le cas (selon la rumeur, il nous a été impossible de le confirmer) du procureur de la République près du Tribunal de première instance de Tunis, du Pôle antiterroriste et du Pôle économique et financier. Celui-ci fait partie des personnes qui ont fait preuve de grand zèle pour servir le régime de Kaïs Saïed, mais il s’est trouvé dehors sans reconnaissance aucune pour ses services rendus.

À ce jour, on décompte au moins 74 limogeages secs de hauts fonctionnaires de l’État par le régime de Kaïs Saïed depuis son putsch en juillet 2021. Parmi eux, plusieurs hauts fonctionnaires nommés par le président lui-même, mais aussi plusieurs hautes compétences injustement limogées, juste par caprice du chef. Parmi ces derniers, on cite notamment le cas de Samir Saïed, ancien ministre de l’Économie et de la Planification, Fadhila Rabhi, ancienne ministre du Commerce, Raja Ben Slama, directrice de la Bibliothèque nationale, Kamel Ben Amara, maire de Bizerte (son limogeage est carrément illégal puisqu’il s’agit d’un élu) et plusieurs autres qu’on pourrait compter par dizaines.

Cette ingratitude de la tête du pouvoir exécutif, additionnée au manque de moyens matériels et à la peur de la reddition des comptes et de l’injustice de la justice, font que hauts fonctionnaires et fonctionnaires lèvent le pied et évitent tout zèle qui pourrait un jour se retourner contre eux.

Il y a une réelle prise de conscience que ce régime va partir un jour, que ce jour approche et qu’il n’est pas question de se mouiller pour lui. Ils préfèrent rendre des comptes pour n’avoir rien fait ou avoir respecté scrupuleusement les procédures complexes, plutôt que de devoir se justifier pour avoir pris une décision qu’ils pensaient juste et profitable à l’intérêt public.

 

À tout cela, s’ajoutent la paresse légendaire d’une bonne partie de fonctionnaires, la démission de plusieurs autres qui ont préféré partir vers le privé qui les reconnait à leur juste valeur et les rémunère à la hauteur de leur compétence en leur assurant des revenus bien meilleurs (qui peuvent osciller entre le double et le quintuple, voire davantage), la fuite des cerveaux vers l’étranger (notamment dans le secteur médical) et le paradoxe de ces administrations qui manquent de personnel, alors que d’autres en comptent bien davantage de ce qui est nécessaire. Tous ces éléments font que l’administration soit aujourd’hui totalement sclérosée.

Kaïs Saïed a beau critiquer cette administration et lui donner continuellement des leçons, il fait partie de l’un des premiers responsables de sa sclérose.

 

Raouf Ben Hédi

 

 

 

 

29/03/2024 | 11:36
7 min
Suivez-nous
Commentaires
Hichem
Réveillez-vous, sinon le pays ne se relèvera pas
a posté le 01-04-2024 à 08:57
Tout ce qu'a entrepris Kais Saied, tout absolument tout doit être analysé sous le signe de la paranoïa. De 2024 à 2029 si rien n'est fait la Tunisie ira de toute évidence continuer sur le même mode. Elle ne se relèvera plus jamais.
Il s'agit d'un profil typique d'un populiste paranoïaque affirment d'éminents psychiatres. D'ailleurs nul besoin d'avoir fait des études de médecine ou de sciences politiques pour ne pas le constater, la Tunisie est dirigée depuis 2019 par un dangereux paranoïaque populiste et je pèse mes mots. Son incompétence est criante dans tous les domaines, même le droit dont il prétend être professeur (il a stagné 30 ans dans le même grade, le premier de la carrière universitaire pourtant il était un suiveur, un docile enseignant qui n'a jamais exprimé une opinion contraire à la dictature).
Tous ceux qui ont collaboré avec lui vous le diront. Beaucoup sont en fuite à l'étranger. Sa droiture affichée et instrumentalisée cache une méfiance excessive et irrationnelle envers tout le monde, un sentiment de persécution.
Il interprète à l'excès tout absolument tout, se méfie de tous et les actes des autres sont systématiquement perçus comme des menaces ou des conspirations dirigées contre le peuple (entendez lui car il ne fait plus la différence entre lui, le Peuple et la Tunisie).
Il ne fait confiance à personne et nombre de ses anciens plus proches collaborateurs sont en fuite à l'étranger ou en prison. Un journaliste pourrait faire la liste des premiers ministres en fuite, ou en prison, de banquiers, des hommes d'affaire en prison, des complots...
Dans sa bouche est complot.
Sa personnalité socialement à part n'est qu'un symptôme de plus de ce sentiment de persécution, pour éviter d'éventuelles confrontations ou dangers perçus, il s'est recroqueville sur lui-même et donne libre court à ses délires dans un arabe faussement littéraire. Un arabe faussement docte et des anecdotes historiques interprétées selon sa grille de lecture.
S'opposer à lui le renforce dans ses convictions de persécution.
Il part d'une vérité pour aller vers ses délires. Les islamistes, les corrompus, les puissances étrangères, les finances internationales, la faillite du modèle de gestion de l'administration...sont ces cibles favorites. Un tour de passe passe et d'une réalité il propose des solutions absolument délirantes et orientées. Il règle des comptes et fait le vide politique dans le pays. C'est très pervers comme démarche. Kaddafi n'a pas fait autre chose. La mort de la presse, de la vie politique, de la justice, de l'administration, de la vie parlementaire... auront des conséquences incalculables.
C'est un islamiste de droite extrême qui manipule l'opinion publique.
Ses croyances délirantes sont devenues aux mains de ses suiveurs et des opportunistes des projets à réaliser. Tous ceux qui émettent le moindre doute sur la faisabilité de ces projets sont qualifiés d'ennemis du peuple, d'affameurs, de corrompus au service de puissances étrangères, occultes le plus souvent, et toujours sionistes.
Sa paranoïa est associée à un sentiment de grandeur où les millions et les milliards se confondent, où il se permet de d'émettre un avis tranché sur tout ce qu'il touche, où les soirées se transforment en visites d'inspections improvisées.
Ses shows médiatiques nocturnes sont les feuilletons mexicains d'une catégorie de citoyens en colère qui cherche à se venger de tout ce qui peut représenter un semblant de bien-être ou de réussite. Kais Saïed exploite ce ressentiment. Son emprise sur cette catégorie de citoyen est réelle, elle est relayée par des fonctionnaires carriéristes nommés à des postes ministériels.
Nul besoin d'énumérer ses échecs, ses prisonniers politiques, ses propos délirants, risibles le pays est embarqué dans une aventure qui le laissera à genou, il y a une unanimité internationale sur ce diagnostic. Il n'y a aucune honte à être malade, mais dans le passé récent et moins récent de dangereux paranoïaques ont conduit leurs communautés à la ruine, à la destruction et même à la mort.
ouiouno
Ouiouno
a posté le 31-03-2024 à 17:19
Si Moncef est un homme propre il l'ont jeté comme ça .Dholm kbir
Hammadi
5obz wa me
a posté le 31-03-2024 à 13:46
"5oba wa me wa ben ali le", c est le slogan de ce peuple maudit,qui malheureusement a une pénurie meme en eau et en pain.
Citoyen_H
@souilem TRES BIEN DIT
a posté le 30-03-2024 à 19:55
"Ce papier rédigé par ce journaliste Raouf Ben Hédi ne dit pas toute la vérité sur l'administration tunisienne envahie par les islamistes incompétents qui ont pris les postes de responsabilité imposés par Ennahdha,"

Ennahdha est le fruit d'un mélange du cancer et de la gangrène, qu'on pourrait aisément baptiser "ATTILA"
A chaque endroit où transite un de leurs compères, le chaos acquiert le statut de résidant permanent !!!!

Carthage Libre
Quand ce CAUCHEMARD prendra fin....ça fait 5 ans.
a posté le 30-03-2024 à 19:48
La Tunisie est MAUDITE.

10 ans khwenjias et terrorisme.

5 ans d'un type qui a fini par détruire ce que même ennahdha n'a pas fait....
Fares
Au royaume des K, K
a posté le 30-03-2024 à 18:45
Les délires de Kais sont inspirés des déclarations d'un autre bon à rien, un autre K, Kim Jong-Il. Ce dernier s'amusait à blâmer des comploteurs internes (les opposants du régime) et externes (les '?tats-Unis) pour la situation économique désastreuse en Corée du Nord et la famine qu'elle a traversée.

En Corée du Nord, il n' y a pas de journaux. Les coréens ont droit à des affiches collées aux murs qui font office de journaux. La liberté d'expression nationale, si chère à Kais.

Le papa de Kim Jung-Il, un autre K, aboyait "nous allons compter sur nous mêmes", ça vous rappelle quelle chose?

Il y a aussi Kadhafi et ses lijan echaabia.

L'indice du bonheur pour remplacer le PIB, ben ce n'est pas une idée originale de Kais. Cet indice a été défini par le diktateur du Bhoutan.

Il existerait un livre intitulé "Konnards et Kcrapules de ce monde" ou "KK de ce monde" en version abrégée. Ce livre serait la bible de Kais, sa source d'inspiration.



Bta
Lol
a posté le à 09:40
Loooooool
Juan
des K à la pelle ....
a posté le à 19:46
ajouter: K comme Karoui. K comme kalb tounes ...
K comme kalb ben kalb ....
souilem
Il faut savoir ce qu'on veut ?
a posté le 30-03-2024 à 10:27
Ce papier rédigé par ce journaliste Raouf Ben Hédi ne dit pas toute la vérité sur l'administration tunisienne envahie par les islamistes incompétents qui ont pris les postes de responsabilité imposés par Ennahdha, Ce que dit ce journaliste est totalement faux car depuis longtemps même avant 2011, l'administration est gangrénée par les corrompus (surtout les trabelsi), cela a pris la tournure des mauvaises habitudes de l'administration en matière de corruption, de vol et de mensonge. Le nombre de limogeages des hauts fonctionnaires est un indicateur de santé de l'administration corrompue et qui ne répond plus au service des citoyens, faut-il la changer complètement ? De quelle administration parle ce journaliste ? de celle dirigée par des directeurs ou des DG impliqués dans des affaires de vol et de corruption et cela date même avant 2011. Nous avons vu tous les dépassements et les laisser aller, laxisme ...(SNCFT, la gestion des BUS,....), le cas de l'ancien commissaire régional de Sidi Bouzid relevant du Ministère de l'Agriculture et sa secrétaire qui ont volé l'argent public et détourné le local pour des biens immobiliers, est un cas flagrant qui résume bien le non sérieux de ce genre de fonctionnaires (voir aussi TV El Janoubia,...), Oui monsieur Propre est Propre, c'est la raison pour laquelle la majorité des tunisiens ont voté et votent encore pour lui. Cependant, la situation économique du pays est catastrophique, il faut régler une fois pour toute même à perte les problèmes à tous les niveaux avec un suivi rigoureux. L'avis des anciens fonctionnaires concernant la gestion des affaires administratives et le suivi est à prendre ne serait-ce avis consultatifs, cela pourra aider les décideurs d'aujourd'hui, surtout méthode de travail, contrôle, formation et accompagnement et engagement. Les médias de ce genre doivent cesser de détourner la réalité et d'induire les gens en erreur par de fausses informations. Leur contribution dans le développement du pays doit être positive avec des propositions si possible réelles et justes.
Nephentes
Pathologie collective
a posté le 30-03-2024 à 01:37
Le fonctionnement normal de l'administration n'existe plus dans ce pays ;

C'est concrètement le fonctionnement d'une république bananière soumise aux caprices et de pulsions névrotiques de la part d'un clan plus ou moins influent.

Paradoxalement la plupart des priorités définies par le régime s'appuie sur l'intervention des structures étatiques : en bloquant les mécanismes de régulation du pays et en instaurant un véritable climat de terreur Kaes Saed fige toutes les forces vives du pays aussi bien publiques que privées.

Un exemple concret de ce délire a la Ceaucescu - ou a la Kaddhafi-
Les fameuses entreprises citoyennes
Cette foutaise loufouque est devenue un DOGME un DELIRE COLLECTIF

Il y a pour toute personne sérieuse toute personne doté d'un minimum de bon sens un sentiment de malaise d'inquiétude face à cette takhmira infantile consistant à promouvoir quel que soit le prix en dépit de tout critère de viabilité de rentabilité cette pathologie institutionnalisé qu'est l'entreprise citoyenne à la tunisienne

il y a actuellement pres de 75 dossies de création en cours : AUCUN DE CES DOSSIERS N'EST SERUEUX. C'est du n'importe quoi

et vous assistez ainsi au triste spectacle de responsables d'agences publiques de banquiers de hauts fonctionnaires s'extasiant sans aucune retenue sans aucune dignité sur la révolution économique et sociale à venir suite à l"essor" de cette obscénité d'entreprises à la con


Chelbi
Marchandage
a posté le 29-03-2024 à 16:03
A mon avis la lutte contre la corruption a perdu son sens du moment où elle est devenue un fonds de commerce politique surtout avec le clan Abbou et Cie, qui montaient des accusations toutes pièces pour faire des gains politiques. Beaucoup des cas épinglés par « le propre Abbou » se sont avérés vides de toute substance comme le cas de Cactus Prod.
« Dieu Autoproclamé » n'a fait que profiter de ce climat de confusion et de méfiance pour justifier sa prise d'assaut du pouvoir et rien que le pouvoir.

Tout ce qui a été dit et fait concernant cette présumée « lutte contre la corruption » ne sont que de sales manoeuvres pour anéantir les adversaires: accusations grossières et généralisées, accusations mensongères tricotées dans des pages facebook ou plateaux audiovisuels, arrestations arbitraires et a la hâte (rappelons les interdictions de voyage sur tous les hommes d'affaires et hauts fonctionnaires de l'Etat le lendemain du maudit 25/7), gonflement de certains faits et surtout de certains chiffres (le fameux 13 milliards de dinars!?!), ciblage systématique d'une certaine catégorie de citoyens (hommes d'affaires et politiciens), et surtout une « masse bien éveillée » qui croit à tout surtout quand c'est mauvais.
Citoyen_H
@Chelbi VOUS EN SOUVENEZ VOUS, ENCORE
a posté le à 20:27
Vous vous souvenez des épisodes de BOURGUIBA et de ZABA, concernant les khwémjiya.
On les avait goulûment accusés d'utiliser le soi-disant le disque rayé du terrorisme potentiel de ces enfoirés, pour conserver le pouvoir !!!!!!!!!
Qu'en pensez-vous, depuis


Jilani
Il y a du travail pour RBH
a posté le 29-03-2024 à 15:41
RBH ne chôme pas, KS lui apporte bcp de travail.
Kamel
Kamel
a posté le 29-03-2024 à 14:30
C est vraiment malheureux de vivre dans un pays ingrat et injuste ce qui explique la rêve de chaque tunisien d immigrer.
amira
retrograde
a posté le 29-03-2024 à 14:22
KS a un logiciel qui date de l'époque des califes. Sa façon de parler et ses exemples montre que c'est un homme du passé. Et l'administration est à son image : BEYLICALE
Juan
Leçon de Suisse .....fonctionnaires pléthoriques ..... trop de diplomés , trop c'est trop ......
a posté le 29-03-2024 à 13:22
Leçon de Suisse:
Suisse 9 m h ... 150 k fonctionnaires.
pas d'emploi à vie. efficacité germanique comme le privé.
thibout
fonctionnaires pléthoriques
a posté le à 07:21
l'article est juste mais il y manque un point essentiel:
2 fonctionnaires sur 5 travaillent aux impots dans les mairies etc ce qui tend à légitimer la préconisation du fmi dégraisser les administrations et entreprises publiques type sonede qui ne font pas leur travail, cependant KS a eu peur de réorganiser car il se sait illegitime la tunisie n'a pas besoin d'un soi disant docteur en droit meessianique d'un autre âge mais d'un économiste efficace et clairvoyant