" Dans le contexte actuel, et la perception que le peuple a désormais de la fonction présidentielle, Chahed n'a aucun intérêt à solliciter la confiance de nos concitoyens pour ce poste ! Il n'en a que faire. Certains se sont laissés aller à des comparaisons avec le président Macron, surtout en raison de leur âge. On aurait tort, car le président français évolue dans un régime semi-présidentiel, dans lequel il dispose tout de même de larges pouvoirs et d'une véritable capacité de décision dans la plupart des domaines. Chez nous, de crainte d'un retour à la dictature, l'on a tellement rogné sur les attributions du Président de la République qu'il a été ravalé à une position quasi symbolique sans plus, dans un régime soi disant parlementaire, cause soit dit en passant, de multiples blocages. On a été souvent les témoins de la rage rentrée de BCE qui a dû à maintes reprises avouer son impuissance à influer sur des questions pourtant cruciales. C'est grâce à son charisme, son rôle dans le maintien des équilibre, sa personnalité unique et son histoire personnelle qu'il a pu jouir d'une si grande considération. Le vrai "patron" du pays est le premier ministre. Avec l'appui d'une majorité au parlement, il peut mener une politique de développement, engager des réformes importantes, marquer l'Histoire par ses choix et ses décisions et impacter la vie des gens. Je vois mieux YC dans ce rôle, son mandat actuel lui ayant procuré assurance, expérience et bonne maîtrise des dossiers. Pour cela, il doit consacrer son énergie dans la période qui reste à faire réussir les listes de son parti dans les différentes circonscriptions et nouer des accords d'alliance avec les partis qui peuvent lui assurer une majorité suffisamment solide pour accéder de nouveau à cette charge. Pour le poste de Président, la barre est tellement haute que je ne vois pas dans les candidatures qui commencent à se profiler de prétendant véritablement sérieux. Certaines sont proprement ubuesques ! Par contre, un homme pourrait rallier la majorité des suffrages et mettre fin à la cacophonie des prétendants, sans pour autant avoir la même aura ni la même notoriété que BCE, mais avec des garanties morales suffisamment solides pour convaincre tout le monde : c'est bien entendu l'actuel ministre de la Défense, s'il opte pour la candidature, ce que nous souhaitons. Un duo Zbidi-Chahed, ainsi qu'une majorité parlementaire confortable, seraient un atout considérable pour notre pays, et un gage important de confiance, à l'échelle nationale et surtout internationale, et de stabilité. En attendant une révision de cette constitution jonchée de brèches et de lacunes. "
Merci pour votre bienveillance.