Dorra Ismaïl, SG de Irada claque la porte, l’avocate Lamia Khemiri prend sa place !
Encore un peu et le nombre de démissions dans Irada, le parti de Moncef Marzouki, va dépasser le nombre d’adhésions. Dernière démission en date, celle de la numéro deux du parti, la secrétaire générale Dorra Ismaïl. Officiellement, la démission est motivée par des raisons personnelles. Réellement, peu d’informations ont filtré, tant la loi de l’omerta est la règle dans ce parti dont on ne connait ni les sources de financement ni son mode réel d’organisation. Pourtant, force est de rappeler que Mme Ismaïl a été « élue » à ce poste le 2 juillet dernier en remplacement de Imed Daïmi. Un poste qui devrait la mettre sur le premier plan, mais rien de cela n’est arrivé. Dorra Ismaïl a très peu fait parler d’elle, on l’a vue rarement dans les médias et même la page Facebook officielle du parti lui publie rarement ses activités. Il faut dire que la mégalomanie de Moncef Marzouki laisse très peu de place aux autres pour percer. Dans cette page FB, il n’y en a que pour l’ancien président de la République. Dorra Ismaïl sera remplacée par l’avocate controversée Lamia Khemiri. Une nomination verticale qui soulève des interrogations sur comment elle a été faite et qui est derrière.
Il est de bon rappeler que la démission de la numéro deux du parti Irada n’a rien de surprenant. Moncef Marzouki a beaucoup de mal à fidéliser ses troupes et encore moins ses généraux. Le départ de ses plus fidèles Tarek Kahlaoui et Adnène Mansar est encore dans les mémoires. Ce sont pourtant eux qui ont encaissé le plus de coups à sa place à cause de décisions que lui-même a prises. C’était en septembre dernier avec quelque 80 membres. En août 2017, ce sont d’autres fidèles, dont des élus, qui ont jeté l’éponge, à savoir Mabrouk Hrizi, Zouheir Ismaël, Brahim Ben Saïd, Sabri Dkhil, Ghassen Marzouki, Rabîi El Abdi, Yadh Elloumi, Yassine Oumeya, Zied Soltane, Sami Ilahi, Leila Sebri et Karim Hammami.
Juste après les élections de 2011, et quand Moncef Marzouki est allé au palais de Carthage, ce sont ses compagnons de route lors des années de braise qui l’ont lâché, à commencer par feu Slim Bagga qui a écrit un grand nombre d’articles pour dénoncer la « traitrise » de son ancien ami ou encore Taoufik Ben Brik. Quant aux militants de son ancien parti CPR, on peut citer les Mohamed et Samia Abbou, mais aussi les Abderraouf Ayadi, Samir Ben Amor ou encore Abdelwaheb Maâtar et Sihem Badi.
R.B.H