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Slim Laghmani : nous sommes au bord du gouffre
27/05/2019 | 08:56
1 min
Slim Laghmani : nous sommes au bord du gouffre

 

Le professeur en droit constitutionnel Slim Laghmani s’est montré pessimiste dans une publication Facebook du 27 mai 2019. Le professeur s’inquiète de voir une crise politique majeure venir s’ajouter à la crise économique actuelle.

Pour M. Laghmani, le pays a besoin d’un « gouvernement fort d’une majorité confortable et cohérente, élue sur la base d’un programme de sauvetage forcément douloureux ». Mais, selon lui, il est possible que l’élection donne une assemblée incapable de dégager une majorité.

Le professeur conclut en écrivant : « La catastrophe est désormais à notre portée et nous y œuvrons consciencieusement (nous qui ? Classe politique et société civile réunie) ».

S.F

 


27/05/2019 | 08:56
1 min
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Commentaires (16)

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Ben
| 27-05-2019 22:59
Ce monsieur a contribué, aux côtés des Ben Achour &Co, à la destruction de toutes les institutions de l'Etat.
La destruction continue de plus belle à travers d'autres de ses acolytes en charge d'affaiblir l'Etat à travers la révision du corpus juridique notamment le code de procédure pénale.
Et ce monsieur vient, aujourd'hui, se plaindre de la faiblesse de l'Etat.
Qu'est ce qui est resté à nos gouvernants, comme mécanismes, pour gouverner le pays et veiller à l'application des réformes nécessaires au redressement de la situation économique du pays.

EL OUAFI
| 27-05-2019 22:28
Le professeur Slim à omis de nous montrer les sentiers tracés de la réussite d'un gouvernement fort j'en conviens,mais comment voulez-vous qui y ait une concorde avec plus de deux cents partis cette dispersion ces tiraillements anarchiques (perte dorientation) Messieurs : Hafed C éssebsi + Toubel le plus beau exemple qui a été offert à ce pauvre agneau de peuple !
Oui Mr Slim les compétences ne manquent pas ils faut les dénicher leurs céder la place ! Entre Mr Bhiri et HCE (Ce rejeton et son comparce Toubel qui ont ridiculisé les tunisiens avec l'appui du patriarche du palais de Carthage ce tohu bohu tirer à hu et à dia par ce principal chef d'orchestre Mr le président de la république ! N'est-ce pas un comble ?
Mr le professeur Slim ayez la force et le courage de nous suggérer la méthodologie adéquate pour nous extirper des griffes de cette fatidique mauvaise passe. Cordialement. (Manai )

Maxula
| 27-05-2019 21:42
Monsieur le professeur, vous parlez vous-même de "gouvernement fort d'une majorité", et "élire une assemblée incapable de dégager une majorité".
"Majorité". Voilà le point nodal qui fera que la situation du pays trouvera -ou non- le début de la solution !
Faire le constat d'une situation n'est en effet que la première étape d'un processus sur la voie du changement. La deuxième étape étant d'envisager ou de passer en revue les solutions possibles ou souhaitables et/ou faisables.
Et puisque vous vous êtes arrêté au constat, je me permets de vous indiquer la condition "sine qua non" pour passer à la seconde étape.
Il faut "impérativement" amender la Constitution dans un sens plus démocratique, plus laïque et au service de tous, sans parti pris et sans idéologie quelle qu'elle soit.. .. ..sans oublier de CHANGER le système électoral actuel(*) qui réserve la part du lion à la plus grande minorité au détriment de la majorité des votants.
Hors de là, point de salut !
Maxula.
(*) La proportionnelle est faussement démocratique contrairement au scrutin majoritaire à deux tours.
Alors pourquoi ne pas s'inspirer des systèmes qui fonctionnent dans "les pays démocratiques" comme la France par exemple ? L'exemple de l'Italie étant un véritable repoussoir qui ne favorise que les extrêmes.. .. ..comme on le voit !

cesarios
| 27-05-2019 16:10
Une équipe qui n'a gagné aucun match dans tous les domaines et dans tous les secteurs et un entraineur qui est dans l'incapacité de trouver les sorties d'une défaite totale doit impérativement laisser la place à d'autres formations plus créatives , plus charismatiques et plus soucieuses de restaurer l'ordre , la discipline et la confiance de tous les intervenants.Gouverner , c'est avoir une vision claire des priorités, trousser les manches pour arriver à concrétiser des objectifs d'un programme clair et bien établi à court et à moyen terme et convaincre par des résultats positifs et constructifs, et prouver à tous ceux qui doutent du chemin suivi sont hors circuit, , réussir une gouvernance d'une nation que tout son systéme politique, économique et social sont chambardés exigent des personnalités politiques intégres, transparents et d'une compétence exceptionnelle , et chacun soit connaisseur et un as dans son domaine . Notre chére TUNISIE pullule de personnalités politiques patriotes et d'une compétence reconnue sur le plan international, l'exigence actuelle est de les dénicher et les faire participer à cette oeuvre historique si noble mais si ingrate, c'est le moment ou jamais de remercier les recalés avant que nos futures générations viennent d'étre asphyxiés par des douleurs et de remords infernaux

Bob
| 27-05-2019 14:26
Depuis le temps qu'on est au bord du gouffre... ou il n'y a pas de gouffre ou on fait du surplace.

Sensei
| 27-05-2019 13:51
Mieux cela que l hegemonie des oligarchies rcdistes de la dictature, ainsi que les manoeuvres de deislamisation sournoises et fourbes de Mr. Laghmani et Co , a travers entre autre leur pathetique Colibe et le magouilleur en chef de Carthage.

Youssef kraiem
| 27-05-2019 13:42
Parmi les parties qui oeuvrent à ce que la catastrophe soit à notre portée,la commission sur l'égalité successorale dont mr S.Laghmani est précisément membre et qui a déjà entamé sérieusement la cohésion des tunisiens.

Tunisino
| 27-05-2019 13:21
Monsieur le juriste a oublié de nous dire comment '?uvrer consciencieusement? On se regroupe n'importe comment pour ne rien faire par la suite (comme Nida) parce que la capacité mentale de notre chère élite ne voit de la planification que le court terme, le long terme pour notre chère élite n'existe pas! Ainsi ils arrivent chaque fois à forcer le pays au gouffre.

Foued
| 27-05-2019 12:27
Oui c vrai , je pense que nous sommes dans une situation très compliquée.

A4
| 27-05-2019 11:59
LES CANARDS
Ecrit par A4 - Tunis, le 30 Septembre 2013

Quand soudain tourne le vent
Les canards sauvages s'envolent
Volent en vé le chef devant
En priant le dieu Eole
D'être avec les survivants
Après cette course folle
Contre marée, contre vent
Contre mer et ses atolls
Ils ne peuvent même en bavant
L'?il rivé sur la boussole
Que traîner le fainéant
Dont les ailes sont un peu molles
Qui plane péniblement
En pitoyable guignol

Quand soudain c'est la tempête
Nuages bas, sans lumière
Sans vol plané des mouettes
Où tous les chants doivent se taire
Quand se cachent même les roussettes
En remontant l'estuaire
Tous les vers et anguillettes
Filent à l'intérieur des terres
Quand cette foule inquiète
Fuit le déluge, sa galère
Elle se bloque à la goulette
Face aux gros maquereaux qui errent
Ne pensant qu'à faire la fête
Dans le lit de la rivière

Quand sonne l'heure du voyage
Et qu'il faut tout emporter
Faire très vite tous ses bagages
Prendre ses antiquités
Préparer un attelage
De quatre bêtes bien montées
Avec rênes et cordages
Pour grande vélocité
N'oubliez pas cet adage
Qui dit en toute clarté:
"On a beau crier de rage
Frapper fort et fouetter
C'est la bête sans courage
Qui impose ses ratés !"

Quand soudain sans crier gare
Nous vint la révolution
On s'est dit en vieux ringard
Elle est là la solution
Oubliant que c'est un art
Qui demande formation
Et que jamais les ignares
Ne pratiquent l'évolution
Regardons dans le miroir
Perdons vite nos illusions
Ce n'est pas avec ces tares
Qu'on franchit le Rubicon
En pataugeant dans le noir
A la vitesse des plus cons