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Nabiha Borsali Falfoul : Il n’est pas inhabituel de remettre les cadavres des bébés dans des cartons
09/03/2019 | 21:06
1 min
Nabiha Borsali Falfoul : Il n’est pas inhabituel de remettre les cadavres des bébés dans des cartons

 

 

Intervenant au journal télévisé de la chaîne publique Wataniya 1 ce samedi 9 mars 2019, la directrice générale de la santé au sein du ministère de la Santé, Nabiha Borsali Falfoul est revenue sur le décès de 11 nouveau-nés au centre de maternité et de néonatalogie de Tunis. Les nouveau-nés ont été administrés du sérum contaminé entraînant leur mort par choc septique.

 

Suite à cet incident tragique, certains parents ont témoigné qu’ils avaient reçu les cadavres de leurs bébés dans des cartons, ce qui a suscité l’indignation, outre des parents, des internautes dénonçant cette « humiliation ».

 

A ce propos, Nabiha Borsali Falfoul a indiqué qu’il n’est pas inhabituel que les cadavres des bébés soient remis aux parents dans des cartons disponibles à l’établissement de santé. Elle a également relevé que cette pratique n’est pas propre uniquement au centre de maternité et de néonatalogie de Tunis.

 

B.L

09/03/2019 | 21:06
1 min
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Commentaires (43)

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salah redeyef
| 11-03-2019 20:14
Ah parce que le huffington post est l'OMS pour decider ce qui est medicalement acceptable et ce qu'il l'est pas
Parfois il vaut mieux se taire

Mansour Lahyani
| 11-03-2019 18:17
C'est une "pratique" tellement courante que le HuffPost a ressenti le besoin de lui faire un sort, en s'étonnant même que l'hôpital n'ait pas été sanctionné : https://www.huffpostmaghreb.com/entry/affaire-du-bebe-mort-ne-remis-dans-une-boite-en-carton-lhopital-non-sanctionne !
Et puis, ce n'est pas parce qu'ailleurs on a été dépourvu d'humanité qu'il faut suivre un aussi déplorable exemple!

Mansour Lahyani
| 11-03-2019 16:42
Il n'est pas inhabituel de remettre les cadavres des bébés dans des cartons... Mme (le Dr ?) Nabiha Borsali Falfoul a dit ce qu'il fallait pour dédouaner le directeur du Centre Wassila Bourguiba : cette déclaration a un air de déjà entendu. Elle rappelle très précisément l'émoi ressenti après le décès des filles d'un citoyen et l'oraison funèbre présentée par un ancien ingénieur météo : même déclaration très en-dessous de la ceinture, même froide non-compassion, même réaction inhumaine devant l'horreur... Elle aussi aurait pu se féliciter, et féliciter les parents interloqués : leurs bébés iront sans nul doute droit au Paradis, même s'ils auront dû voyager un bref moment dans une boîte en carton, presque coincés entre un paquet de nouilles et un rouleau de papier-Q...
Qui a dit que certains de nos "hauts" fonctionnaires sont tellement "hauts" qu'ils ne sentent plus la terre sous leurs pieds ? Il avait sacrément raison!

selim
| 10-03-2019 21:19
le ministre démissionne (comme dans les démocraties nordiques) alors que les vrais responsables y compris cette directrice de santé qui s'attache à son poste et qui décide de tout sous les différents ministres de santé qui se sont succédé .

HatemC
| 10-03-2019 21:09
Il n'y a que les montagnes qui ne se rencontrent pas '?' ;o)) Cdt '?'. HC

Un système pourri et archaïque...!!!
| 10-03-2019 20:40
Il a fallu cette tragédie humaine soldée par la mort subite de 11 nouveaux-nés pour que nos politiques se réveillent en sursaut et plaident pour une enquête sérieuse, une réforme et une refonte du système pourri et archaïque de la santé publique...!!! La santé des Tunisiens est une ligne rouge et si on arrive un jour à déterminer la responsabilité des cadres et agents de la santé publique impliqués dans cette tragédie, il faut taper avec une main de fer sur les responsables de l'hôpital en question et licencier aussi les premiers responsables et les directeurs généraux du ministère de la santé publique. Le Ministre démissionnaire n'est rien d'autre que le bouc émissaire de cet épisode de la honte...!!! Espérons, enfin, que l'enquête en cours ne dévoilera pas un complot ou un acte terroriste visant la déstabilisation du gouvernement de M. Youssef Chahed et un coup bas envers "Tahia Tounès", le nouveau-né des partis politiques...!!! Vive la Tunisie, "Tahia Tounès"...!!!!

Medecin tunisien en France
| 10-03-2019 20:06
Un ami et collègue tunisien m'a dit que les enfants étaient déjà laves et drapés d'un linceul blancs. Ce qui choque c'est l'image et non l'acte en lui-même.
Cordialement
Dr Omar Bacha

HatemC
| 10-03-2019 19:49
Je n'ai pas trouvé choquant de rendre les bébés dans des cartons '?' les cartons ne sont certes pas adaptés mais mieux que de les rendre dans des draps '?'

L'Etat Tunisien devrait mettre ne place dans les hôpitaux un système simple de cercueils en carton pliables ne prenant pas beaucoup de place pour être stocké avec 3 ou 4 dimension .. 50 cm / 150 / 190 et ainsi les morts sont rendus décemment aux familles et même pouvant être enterré dans ces cercueils biodégradables '?' de plus les cartons peuvent supporter des poids allant jusqu'à 200 kg '?' En France des cercueils en carton sont vendus 100 euros, ils sont biodégradables en quelques semaines alors que les cercueils en bois allant jusqu'à 100 ans '?' HC

je dis la vérité
| 10-03-2019 19:46
Bavure d'anesthésie, mauvais diagnostics, négligence, "j'menfoutisme", arrogance, absence d'empathie envers les malades et les proches des malades, j'en passe....

Nos professionnels de la santé, pas tous bien sûr, devraient suivre des cours obligatoires parallèlement à leur recyclage , portant sur la relation malade-professionnel de la santé ou relation proches du malades et professionnels de la santé, et cela à tous les niveaux. Du médecin à l'aide-soignant.

Exercer un métier dans le domaine de la santé, est au fond, un métier apprécié du public, respecté par le patient. C'est un travail valorisant, mais pénible et stressant. Tout le monde le sait.

Mais....Malheureusement, nos professionnels de la santé, n'ont pas été formés pour avoir un minimum d'intelligence émotionnelle, qui leur permettrait d'absorber l'angoisse et du patient et de ses proches.
Je ne veux pas citer des incidents que j'ai moi-même vécus et je ne veux pas froisser le corps de la santé.
Chaque métier à ses spécificités, nous sommes tous d'accord.

Mais rien ne coûte au professionnel de la santé, d'être souriant, disponible et gentil.
Le sourire réconforte le malade. Partager ses émotions avec un patient angoissé, c'est tellement bienfaiteur. Cela redonne de l'espoir et cela aide à guérir...
Répondre gentiment aux proches du patient, généralement angoissés, c'est toujours gagné.
Un proche furieux, qui arrive aux urgences, sera vite calmé, si on le prend en charge et on lui ouvre la voie de l'écoute et de l'empathie.
Malheureusement, je constate que le corps médical et para-médical, réagissent négativement à l'angoisse des proches des patients ou des décédés.

Jupiter
| 10-03-2019 19:30
C'est normal de remettre les bébé morts dans des cartons le seul problème et que les hôpitaux doivent se fournir avec des boite de cartons neutres et le meilleur des cartons spécifiques en france par exemple il les remettre dans des couffin .
Marseille : des parents contraints de traverser l'hôpital avec leur bébé mort dans les bras
Marine et Julien ont été contraints de traverser l'hôpital de La Timone, à Marseille, avec leur bébé mort dans leurs bras, aucun couffin n'étant disponible pour le transporter. En arrivant devant la chambre mortuaire, ils ont trouvé porte close.
L'hôpital de La Timone à Marseille
L'hôpital de La Timone à Marseille
Thibaut Deleaz
Thibaut Deleaz
Journaliste RTL
PUBLI'? LE 09/03/2018 '? 18:41
Un véritable "cauchemar". C'est ce qu'a vécu un couple, Marine, 29 ans et Julien, 26 ans à l'hôpital de la Timone à Marseille le 23 septembre dernier. Leur bébé décédé, personne n'a pu prendre le corps en charge, et ils ont traversé l'hôpital avec leur enfant, mort, dans leurs bras, pour trouver la chambre mortuaire fermée. Cinq mois plus tard, Marine raconte leur histoire dans le journal La Provence vendredi 9 mars.


Trois jours après sa naissance, Lilou est prise en charge pour des complications cardiaques par le service réanimation de l'hôpital de la Timone. Malgré tous les efforts des équipes médicales, la petite fille ne pourra pas être sauvée.

Deux heures après le décès de leur bébé, une brancardière arrive et leur explique que le couffin où aurait du être placé le corps n'est pas disponible, qu'elle n'a pas les clés du local et qu'elle ne parvient à joindre personne.

Marine a alors demandé à la brancardière "de garder (leur) défunte fille dans (leurs) bras et de pouvoir la mener ainsi jusqu'au dépositoire", situé à l'autre bout du bâtiment, ne voulant laisser son enfant comme cela.

La chambre mortuaire était fermée
Le couple traverse alors les services de l'hôpital avec leur enfant décédé dans les bras, cherchant le dépositoire. Une fois arrivés, ils trouvent porte close. "La brancardière appelle alors le service du dépositoire, et là... Pas de réponse ! Elle sonne ! Elle essaye de rappeler sans cesse ! Mais personne !", raconte Marine dans La Provence. Et pour cause : la chambre mortuaire est fermée après 17 heures.

Nous pensions être en enfer ou en plein cauchemar et espérions nous réveiller.

Marine, 29 ans, dans La Provence Partager la citation
Le couple attend donc, "assis sur un parpaing en béton au niveau, je pense, du local poubelle puisqu'un monsieur passait avec son chariot électrique et tractait les poubelles avec des rats qui grouillaient au sol". "Nous pensions être en enfer ou en plein cauchemar et espérions nous réveiller, mais non, tout cela était bien réel et cruel", se souvient Marine.

Quelqu'un finit par arriver avec le badge pour accéder au dépositoire. Le couple veut veiller son bébé, mais l'accès est interdit. "Ils nous ont abandonnés comme ça, seuls sur un parking, en pleine souffrance."

L'hôpital a présenté des excuses
Marine et Julien ont écrit une lettre à l'Assistance publique - Hôpitaux de Marseille (AP-HM), et ont été reçus par le directeur de La Timone ainsi que par le chef du service réanimation qui leur ont présenté des excuses. Devant eux, ils ont reconnu que la gravité des faits et assuré que "la prise de conscience a été unanime".

Le couple a cru aux regrets et aux promesses de l'hôpital, mais une histoire est venue réveiller leur douleur début mars, quand La Provence a révélé qu'un bébé avait été incinéré par erreur à la place d'un autre, après un échange de corps dans le même hôpital. C'est ce qui a convaincu Marine de venir raconter son histoire dans le quotidien.

"Un enchaînement de dysfonctionnements"
Contactée par RTL.fr, l'AP-HM renvoie vers un communiqué dans lequel elle reconnaît "un enchaînement de dysfonctionnements" dans le cas de Marine et Julien. "A la suite de cet événement qui a fortement ému le personnel, une analyse complète des pratiques a ainsi été mise en place et a regroupé tous les acteurs des services concernés", indique l'hôpital.

Manque de moyens, d'effectif, de matériel... Le personnel soignant de l'AP-HM a, à plusieurs reprises, dénoncé les conditions dans lesquelles sont pris en charge les patients dans les hôpitaux marseillais. La ministre de la Santé Agnès Buzyn a accepté de faire un geste de 9 millions d'euros pour l'AP-HM, qui croule sous une dette d'un milliard d'euros.

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