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Les réactions à la grève générale
21/11/2018 | 20:45
2 min
Les réactions à la grève générale

 

Des partis politiques et organisations nationales ont réagi, ce mercredi 21 novembre 2018, au maintien de la grève générale dans la fonction publique, décidée pour demain, jeudi 22 novembre 2018.

 

Le parti Ennahdha a affirmé "suivre avec grand intérêt la situation sociale dans le pays", appelant le gouvernement et les parties sociales à la reprise et la poursuite du dialogue et des négociations et rappelant que ces mêmes négociations ont abouti à un accord dans les secteurs public et privé. Ennahdha a réaffirmé son respect pour l’action syndicale ainsi qu’au rôle de l’UGTT dans la réussite de la transition démocratique et la défense des droits de ses affiliés, tout en soulignant la nécessité de prendre en considération les moyens de l’Etat et ses équilibres financiers. D’autre part, le mouvement a fortement dénoncé les rumeurs faites au nom d’Ennahdha par des parties suspectes via des comptes Facebook fictifs portant atteinte à l’action syndicale et à certains dirigeants de l’UGTT.

 

Le parti Nidaa Tounes a considéré que "l’UGTT a toujours été un partenaire fondamental dans la prise de décision". Ainsi, le parti a appelé le gouvernement à ne pas fermer la porte du dialogue avec l’UGTT afin de parvenir à des solutions qui préservent les équilibres financiers de l’Etat, tout en permettant aux fonctionnaires de faire face à la dégradation de leur pouvoir d’achat.

Il a également appelé le gouvernement à charger de véritables compétences en économie pour approfondir le dialogue avec les établissements financiers internationaux, pour rééchelonner les dettes et définir une nouvelle feuille de route pour sortir de la crise actuelle tout en respectant les engagements de l’Etat.

 

 

Le Front populaire a, pour sa part, appelé ses militants à être présents en masse au rassemblement prévu, demain, à la place du Bardo. Le Front populaire a soutenu cette grève afin de préserver la souveraineté nationale, tout en dénonçant "la politique libérale sauvage adoptée par ce gouvernement".


Par ailleurs, la Ligue tunisienne pour la Défense des droits de l’Homme (LTDH) a rendu public un communiqué, ce mercredi 21 novembre 2018, affirmant son soutien inconditionnel au militantisme de l’UGTT, ainsi qu'à la décision de grève générale dans la fonction publique ce jeudi 22 novembre.

La ligue a tenu, par ailleurs, à exprimer sa déception quant à "la position négative" du gouvernement par rapport au déroulement des négociations

 

S.H

21/11/2018 | 20:45
2 min
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Commentaires (5)

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Tunisino
| 22-11-2018 17:03
Coup monté?
Il est possible que YC (sous les consignes de son nouveau patron RG) et Tabboubi soient entrain de jouer pour convaincre le FMI des nouvelles augmentations, puisque YC et Nahda sont actuellement incapables devant l'Ugtt. Dans tous les cas, on est en 1986, rien ne marche, les caisses sont vides, les citoyens sont mécontents, mais certainement pas de ZABA puisque les dents du MI ont été arraché par RG au point où les documents et les équipements des opérations secrètes de Nahda sont cachés et surveillés au MI, la fameuse chambre noire! Par la même occasion, pense-t-on qu'un RG incapable de gérer une organisation secrète qui a normalement pour mission de protéger Nahda contre le déracinement, est capable de gérer un état?

MDO
| 22-11-2018 12:19
La situation de la crise par laquelle passe le pays et les finances publiques nécessite qu'on effectue un grève aux grèves pendant au moins 10 ans .

momo
| 22-11-2018 11:51
le double langage de ghanouchi ne trompe plus personne sauf Y C

chiraz
| 22-11-2018 09:06
laTunisie insoumise......enfin ...un sursaut de conscience !!!!!!!

Ali Baba au Rhum
| 22-11-2018 07:59
L'UGTT fait son boulot en se mettant en grève; il faut bien que sa direction justifie son pouvoir , sa richesse, et son luxe . Le gouvernement fait le sien en maintenant le cap dit de la rigueur : il faut bien qu'il donne l'impression de créer un climat propice à l'investissement . Sauf que la vraie rigueur, c'est d'abord de tailler des coupes sombres dans le budget de fonctionnement de l'Etat et de faire passer à la trappe les services pléthoriques qui ne servent à rien ; plutôt qu'aller chercher l'argent dans les poches de ménages au bord du gouffre, et les caisses d'entreprises littéralement asphyxiées.