Ce que sais, c'est qu'en France, et c'est le cas que je connais le mieux, seul le conseil constitutionnel a la charge d'arbitrer en matière de conformité des lois à la Constitution.
Le Conseil d'Etat, comme il se doit conseille le gouvernement lorsqu'un projet de loi doit être déposé à l'assemblée afin de parer un éventuel rejet pour in-constitutionnalité.
Le Sénat, pour sa part, peut amender les projets déjà votés en première lecture par l'assemblée.
Il arrive, même, qu'il parvienne à les vider de leur substance et/ou contraindre à des navettes entre les deux Chambres en cas de désaccord profond. Ce procédé, dilatoire pour certains, est normal
dans le jeu démocratique car les élus au Sénat sont issus du vote de collèges d'élus (conseillers municipaux, départementaux...). '?tant des représentants des élus dans leur grande diversité, ils forment un système de représentation de second degré fort différent du système résultant du suffrage universel direct. Ainsi, le Sénat est nommé Haute Assemblée.
Actuellement, le Sénat bien que présidé par un homme de droite, s'oppose au pouvoir en place. Lequel pouvoir est de droite, quel que soit l'art de Macron et de ses suiveurs à vouloir se dire de droite et de gauche, en même temps, ou d'usurper des vocables de gauche pour nommer des actions et des choix que la Droite auraient rêvé mettre à son actif.
Bref, nous vivons une époque formidable, et pas seulement en Tunisie. L'état du monde en témoigne, et les bonimenteurs font nombre là où se comptent sur les doigts d'une main les pays et les politiques capables d'avoir une vision pour leurs peuples en coopération avec les autres peuples.