On l’appelle Abelhalim, un nom ou un surnom que porte à merveille cet éboueur des temps modernes, lui qui ramasse les déchets dans les rues de l’Ariana en entonnant les chansons du célèbre « rossignol » égyptien. Hier, mardi 23 janvier 2018, alors qu’il trainait son âne et sa charrette chargée de branches il a été appréhendé par la police municipale qui lui a saisi son « matériel ».
Motif de la descente, Abelhalim menace de pollution les quartiers qu’il nettoie… A Hay Al Milaha, où il est particulièrement apprécié, la nouvelle a très vite fait de se répandre et d’envahir les réseaux sociaux. Elle a suscité l’indignation des tunisiens qui ont exprimé avec un certain sarcasme leur gratitude envers la police pour les avoir « débarrassés des dangers de ce pollueur, encore plus nocif que les usines et les détritus qui envahissent les rues »…
M.B.Z
La police municipale arrête un éboueur pour « pollution »
On l’appelle Abelhalim, un nom ou un surnom que porte à merveille cet éboueur des temps modernes, lui qui ramasse les déchets dans les rues de l’Ariana en entonnant les chansons du célèbre « rossignol » égyptien. Hier, mardi 23 janvier 2018, alors qu’il trainait son âne et sa charrette chargée de branches il a été appréhendé par la police municipale qui lui a saisi son « matériel ».
Motif de la descente, Abelhalim menace de pollution les quartiers qu’il nettoie… A Hay Al Milaha, où il est particulièrement apprécié, la nouvelle a très vite fait de se répandre et d’envahir les réseaux sociaux. Elle a suscité l’indignation des tunisiens qui ont exprimé avec un certain sarcasme leur gratitude envers la police pour les avoir « débarrassés des dangers de ce pollueur, encore plus nocif que les usines et les détritus qui envahissent les rues »…