Le chef de l’État a incité les membres de la commission à redoubler d’efforts, parce que « dans une course contre la montre. Les biens spoliés sont énormes. Ils peuvent être restitués et nous n’aurons besoin d’aucune partie étrangère ».
Dans son sarcasme habituel, Hichem Ajbouni a écrit sur sa page Facebook : « (…) La Tunisie baigne dans un océan de milliards. Il y a un seul dossier parmi ceux de la conciliation pénale qui ramènera à la Tunisie dix billions de dollars, soit 30.000 millions de dinars tunisiens, c’est-à-dire trente milliards de dinars. Il parait que Bill Gates ou Elon Musk ou Mark Zuckerberg va présenter un dossier de conciliation pénale. Selon notre bien aimé président, nous n’avons plus besoin d’un accord avec le Fonds monétaire international ou d’endettement étranger. Il paraît aussi que le dinar tunisien est devenu une devise étrangère et que prochainement on importera les céréales, le carburant, les médicaments, le café, le riz, l’huile végétale et autres besoins en dinar tunisien. Machallah (par la volonté de Dieu , ndlr)…#Vendre_l’illusion ».
Nommée par décret présidentiel le 11 novembre 2022 pour une mission initialement fixée à six mois, la commission de conciliation pénale, supposée récupérer quelque 13,5 milliards de dinars qu’auraient spolié quelque 460 hommes d’affaires corrompus, est toujours loin de son objectif.
N.J
Ajbouni fait le malin.
Et, ils sont nombreux à nous conter le récit de leur savoir, compétence, de ceux à qui on ne la fait pas.
'? force de baigner dans la facilité, ils se convainquent de leur suffisance jusqu'à croire en leur expertise.
Expertise universelle, comme ce comptable qui pense que la politique est une question de chiffres.
Ou l'autre qui tenait le crachoir, déversant son prêche urbi et orbi et qui finit en geôle.
Alors, les concerts de pleureuses se déchaînent parce que, par coup si sort, et par opportunité ou simplement mensonge, monsieur aurait la santé plus que fragile.
De façon générale, on peut observer que certaine catégorie de gens ne supportent pas qu'on leur intime des limites, si habitués à tenir le haut du pavé.
C'est théâtral, pas surprenant, et même attendu.
Tant cela se répète sur le même tempo et selon un scénario bien connu.
Tout cela est l'indice qu'on a décidé dabs certains cercles qu'on ne relève du droit commun. La race des Chefs.
Il faut pointer du doigt ces monstres qui se moquent de la détresse humaine. Il faut dénoncer ces parasites qui veulent confisquer cette liberté d'expression pour laquelle plusieurs générations ont luttté au prix de l'incarcération voire de leurs vies.
On est face à des imbéciles sans scrupule qui veulent imposer la dictature.
C'est vraiment honteux de se moquer de la maladie d'un homme libre rien que pour gagner le titre d'un sbire ou d'un mouton de premier choix.
