La journaliste et fondatrice du journal électronique Arabesque, Nayma Chermiti a été victime d'agression morale de la part d'influenceuses et de leurs maris suite à sa campagne de sensibilisation contre les produits parapharmaceutiques non certifiés. Cette campagne visait à alerter sur les dangers que représentent ces produits pour la santé des consommateurs.

Consciente des risques que ces produits non conformes peuvent causer aux utilisateurs, la journaliste avait décidé de mener une campagne de sensibilisation. Son objectif était d'informer le grand public sur les dangers de l'utilisation de ces produits et de mettre en lumière les responsabilités des influenceuses et instagrameuses qui en faisaient la promotion via leurs stories.

Dans sa démarche de sensibilisation, Nayma Chermiti a été la cible d'une agression morale en ligne de la part de certaines influenceuses et de leurs maris. Ces individus ont réagi de manière agressive envers la journaliste, utilisant des insultes, des menaces et des discours diffamatoires dans le but de la discréditer et de faire taire sa voix.

Les influenceuses et instagrameuses ont acquis une grande influence sur les réseaux sociaux, notamment en matière de beauté et de cosmétiques. Leurs recommandations peuvent ainsi avoir un impact considérable sur les décisions d'achat des consommateurs. Cependant, avec cette influence vient également la responsabilité de promouvoir des produits sûrs et conformes aux réglementations en vigueur.

D’ailleurs, le ministère de la Santé a émis une circulaire soulignant l'importance de la vigilance lors de l'utilisation et de la promotion des produits parapharmaceutiques non certifiés. Il est de ce fait essentiel que les influenceuses et instagrameuses prennent en compte ces avertissements et agissent de manière responsable envers leurs followers.

Face à cette agression morale en ligne, Mme Chermiti a porté plainte auprès des autorités compétentes.

Il est essentiel de promouvoir un débat sain et respectueux, tout en encourageant la responsabilité et la transparence de la part des influenceuses et instagrameuses. La sensibilisation aux risques des produits parapharmaceutiques non certifiés doit demeurer une priorité, afin de protéger la santé et le bien-être des consommateurs.