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A l’hôpital, la photo qui rend malade
08/04/2019 | 17:00
1 min
A l’hôpital, la photo qui rend malade

 

La visite rendue par le ministre de l’Intérieur, Hichem Fourati, aux blessés de l’accident du bus de Matmata, à l’hôpital régional de Gabès, hier, dimanche 7 avril 2019, a fait ressortir encore une fois, l’état délabré des hôpitaux publics.

Des professionnels de la santé se sont aussi indignés contre une visite qui ne respecte pas le minimum des règles d'hygiène nécessaires en salle de réanimation. "Sur cette photo, on peut constater 36 infractions aux règles d'hygiène hospitalière", a écrit Aïda Borgi, professeur agrégé au service de Réanimation Pédiatrique à l'hôpital d'enfants de Bab Saâdoun, sur sa page Facebook. 


Par ailleurs, on peut constater des équipements qui datent d’une autre époque, aux circuits venant d’ailleurs, sans parler du lit totalement rouillé. Des conditions d’hygiène inacceptables dans un établissement hospitalier.

 

Les professionnels du domaine de la Santé ne cessent de crier au scandale, sauf que la réalité dépasse tout entendement et les réformes sont toutes aussi urgentes que laborieuses.

S.H

08/04/2019 | 17:00
1 min
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Commentaires (17)

Commenter

antireligion
| 09-04-2019 19:51
c'est plutôt une scène de voyeurisme qu'une visite pour un malade dans une chambre d'hôpital

LA CANABIERE
| 09-04-2019 15:48
Qu'est ce qu'ils attendent pour allouer les fonds et debloquer l'argent pour reparer les hopitaux et construire de nouveaux hopitaux dignes des etres humains au lieu de gaspiller l'argent publique à tors et à travers

houda
| 09-04-2019 15:46
j ai honte d apartenie a ce pays ou des responsables politicards rentrent dans un bloc operatoir pour prendre une photo ensemble je vois le ministre de l interieur c est le comble HHAAHH NENDEBHOM YA CHAHED j espere qu il n y a aucun medecin parmis les present si non c est une catastrophe

Microbio
| 09-04-2019 14:00
Que dois-je faire en tant que visiteur pendant et après la visite d'un patient?

Voici une description exemplaire de la visite d'un patient à l'hôpital que chaque médecin en chef doit imposer dans son service!

Que dois-je faire en tant que visiteur pendant et après la visite d'un patient?
Le but des mesures d'hygiène est de ne pas transporter de bactéries multiresistentes comme des MRGN / BLSE hors de la salle d'hôpital. Par conséquent, il est nécessaire, chez les patients isolés, que chacun entrant dans la chambre (ou dans la serrure) doit se vêtir
d´ un tablier protecteur et des gants (éventuellement en plus une protection bouche-nez). S'il vous plaît demander au personnel infirmier les Informations et la procédure exacte d'entrée et de sortie de la chambre du malade. '?vitez tout contact inutile avec le lit du patient, par exemple en s'asseyant sur le lit.
Ne pas utiliser les toilettes du patient. Avant de quitter la chambre, retirez tous les vêtements de protection et désinfectez les mains. Ne quittez jamais la chambre du patient ou la zone de fermeture avec le tablier de protection, même pas pour une courte période.

Médecin spécialiste en Microbiologie, Virologie et Infectiologie

NBG
| 09-04-2019 13:09
La présence même de ces énergumènes dans cette salle est une infraction aux règles de l'hygiène, monsieur le sinistre est trop important pour porter une casaque, une Charlotte, un masque et des sur-chaussures... Ou alors à l'hôpital il n'en ont pas et c'est pire... Marre de voir vos gueule poser avec les victimes de votre sombre règne..

Bob
| 09-04-2019 12:48
C'est une photo qui rappelle une autre, celle de feu Ben Ali qui visitait (pour la galerie) Bouazizi à l'hôpital des grands brûlés. Ils étaient aussi une dizaine entourant le chef de service, Professeur de médecine de son état et 'spécialiste des brûlés'!!! Ils étaient tous en tenue de ville et godasses pourries. Quand on sait l'immense risque infectieux que court un brûlé même dans un milieu stérile, on se demande où ce Professeur a eu son diplôme, et on est en droit de le traiter de criminel. Il n'y avait pas '36 infractions', il y avait une seule chose qui s'appelle crime médical. A cette époque, je n'ai pas entendu le Dr Aïda Borgi, était-elle absente? Tous les médecins hospitaliers sont, en grande partie, responsables de l'état catastrophique des hôpitaux, ne serait-ce que par leur silence complice depuis plusieurs dizaines d'années.

observator
| 09-04-2019 12:32
made in Bourguiba ....

Raad
| 09-04-2019 12:03
Je suis entièrement d'accord avec vous, ces gens là manquent beaucoup de finesse, on entre dans un hôpital comme s'ils allaient rendre visite faire leurs courses dans un super marché.
Ni blouse , ni rien sans aucun respect pour les malades ou les accidentés.
Le seul prétexte c'est se faire montré ni plus ni moins, avec le mot magique " Allah ghaleb"....
Ne parlant pas non plus de l'état des routes, de l'ensemble de nos infrastructures de transports, de l'anarchie qui reigne dans le pays depuis se soulèvement que tout le monde appelle la révolution!!!!...
La mentalité de nos citoyens va de pire en pire, ni respect ni civisme....le chacun pour soit...
A quand nos dirigeants politiques vont ils se réveiller pour que enfin ce pays se redresse......ainsi soit il...

mansour
| 09-04-2019 10:48
une connaissance de voyage condamnée par le cancer m'a expliquée pourquoi elle a choisit de passer ses nuits carrément dans la rue dormant à même les trottoirs avec les habitants des bidonvilles à Calcutta pour renforcer son système immunitaire et m'a fait découvrir les quartiers des chiffonniers qui trient les déchets des 28 millions d'habitants du Caire pour transférer cette force vitale et combattre son cancer...

rz
| 09-04-2019 09:05
Un tableau qui montre clairement où sont arrivées les choses: les malades qui par chance ne sont pas morts par l'accident, le peuvent par la suite des conditions délabrées de l'hospitalisation dans un Service qu'on ne peut qualifier de réanimation. La seule chance qui reste pour ce type de malade est la combinaison du génie des Médecins traitants et la capacité naturelle de son corps à résister aux différents déficits.