alexametrics
samedi 18 mai 2024
Heure de Tunis : 08:06
Dernières news
Interdiction de traitement médiatique des affaires de complot : le SNJT condamne
18/06/2023 | 17:49
3 min
Interdiction de traitement médiatique des affaires de complot : le SNJT condamne

Le Syndicat national des Journalistes tunisiens (SNJT) a rendu public un communiqué, dimanche 18 juin 2023, indiquant qu’il suit avec une grande préoccupation la décision du juge d'instruction du pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme interdisant le traitement médiatique de ce qui est en rapport avec l'affaire de complot contre la sûreté de l'État.


Le syndicat considère que cette décision est dépourvue de fondement juridique, en plus d'être en contradiction non seulement avec la Constitution et le Pacte international relatif aux droits civils et politiques ratifié par la Tunisie, mais aussi avec l'évolution technologique qui permet aux médias étrangers et aux plateformes de médias sociaux d'aborder ces questions.


Dans ce contexte, le syndicat a exprimé son intention de présenter un recours contre cette décision devant la chambre de mise en accusation du pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme, appelant la justice à défendre le principe de liberté et à s'éloigner de la logique de dissimulation et de censure préalable.


Il a considéré que cette décision porte atteinte au droit des citoyens à l'information, en particulier dans ce type d'affaires qui suscite l'attention de l'opinion publique nationale et politique, et où un minimum de transparence et de clarté devrait être assuré.

Le syndicat a, également, demandé au parquet de communiquer au public les développements de l'affaire, à l'instar de ce qui se fait dans des affaires similaires dans d'autres pays, comme l'affaire de l'espionnage russe aux États-Unis, qui a bénéficié d'un suivi médiatique instantané et détaillé.

Enfin, il a appelé tous les journalistes à poursuivre leur travail en couvrant les informations liées à l'affaire du complot conformément aux règles légales et éthiques généralement acceptées.


En effet, le syndicat a indiqué dans son communiqué que cette décision est contraire aux dispositions de l'article 37 de la Constitution actuelle, qui interdit la censure préalable de la liberté d'expression, de la presse et de la publication.

Par conséquent, le syndicat a exprimé son étonnement face à cette tendance vers l'interdiction et la censure préalable, au lieu de clarifier les zones d'ombre entourant l'affaire ayant contribué à la propagation des fausses informations, ainsi que des rumeurs et des fuites visant à influencer l'opinion publique.

Cette décision est également en contradiction avec l'article 38 de la Constitution, qui consacre le droit des citoyens à l'information, en particulier dans ce type d'affaires qui suscite l'attention de l'opinion publique nationale et politique, et qui devrait bénéficier d'un minimum de transparence et de clarté.

D'un autre côté, la décision du juge d'instruction du pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme est en contradiction avec l'article 55 de la Constitution, qui stipule la possibilité de restreindre les droits et libertés, y compris la liberté de la presse, selon un ensemble de conditions et de règles, dont la condition de nécessité dans un régime démocratique.


Le syndicat estime que cette décision n'a pas respecté la clause de nécessité tant qu'il est encore possible d'utiliser les réseaux sociaux pour la diffusion médiatique dans cette affaire en dehors de toutes les contraintes légales et éthiques qui s'appliquent aux médias. Il aurait été préférable que le pouvoir judiciaire fournisse temporairement aux journalistes les informations nécessaires pour éclairer l'opinion publique, enrichir les débats et assurer une couverture médiatique équilibrée.

Par conséquent, empêcher les médias de diffuser des informations sur des questions d'intérêt public, tandis que les pages gérées depuis l'étranger via les plateformes de médias sociaux jouissent d'une immunité totale, ouvre la porte à la propagation de fausses informations, à la manipulation du pouvoir judiciaire et à la violation des données personnelles des citoyens.



S.H

18/06/2023 | 17:49
3 min
Suivez-nous
Commentaires
SALIM
JLASSI ,T TRIFI ET QUELQUES MEMBRES DU BUREAU EXECUTIF DE L'UGTT REPRESENTENT LE MEME COURANT POLITIQUE
a posté le 19-06-2023 à 08:49
Et ce n'est pas par hasard qu'on les entend ensemble sur le meme spot sur CHEMS FM. Mais tot ou tard ,ils seront éjectés de la SNJT, de la ligue et de l'UGTT.
SALIM
SYNDICAT DE LA DESINFORMATION ET DES RUMEURS POUR NE PAS DIRE AUTRE CHOSE.
a posté le 19-06-2023 à 08:31
Et ne represente pas les journalistes ,mais plutot un courant politico-idéologique. Et pour preuve regardez le nombre de présents dans les manifestations de ce syndicat malgré le renfort par d'autres corps qui n'ont rien à voir avec les journalistes.
SALIM
IL NE RESTE POUR NAHDHA QUE CES 'JOURNALISTES' ,'BLOGUEURS' ET CES '40' ASSOCIATIONS ET A LEUR TETE LA LIGUE TRIFIENNE ET LE SNJT
a posté le 19-06-2023 à 08:30
Car si NAHDHA 'proteste' seulement une fois par semaine et pour une trentaine de minutes, Ces 'journalistes', 'blogueurs' et 'associations', dénigrent le président, le gouvernement , la police, la justice, matin et soir et le DIMANCHE, en usant de la désinformation et des fausses rumeurs. Et voici des exemples concrets.Le matin j'ai entendu sur SHEMS F.M ,la vice présidente de la SNJT, prétendre que le journaliste KHIFA GUESMI a été jugé parce qu'il n'a pas divulgué sa source alors qu'il a été jugé pour divulguation d'information sur une opération anti-terroriste qui était encore en cours. Jeudi dernier j'ai entendu le président de la SNJT parler de MILICES du pouvoir(15 éme minute de son speech).Vendredi dernier SHEMS FM a publié une 'information' sur le limogeage du chef de cabinet du minisére de l'intérieur, alors que la personne limogée est un conseiller au cabinet.Samedi dernier ,la ligue TRIFIENNE à GAFSA a dénoncé la condamnations d'activistes' alors qu'il s'agit de personnes GENIALES ayant construit un mur sur la voie ferrée pour bloquer les trains de phosphate.La semaine derniére les journalistes et les activistes de la société civile ont crié au scandale et dénoncent l'arrestation de deux FLEURISTES qui ont diffusé une chanson trés innocente et tellement innocente qu'elle devrait etre programmée dans les jardins d'enfants.Ces fleuristes ont été arretés parceque la chanson comprend la séquence suivante adressée aux agents de la police SAYEBNI W HAK ALFIN (alfin WARDA bien sur!!!).Ces memes journalistes dénoncent une plainte d'un syndicat sécuritaire contre un 'JOURNALISTE' TRES POLI qui parle de FSAYEL.Aujourd'hui B.N publie une information concernant l'arrestation d'un blogueur mais sans publier le statut incriminé pour juger s'il s'agit d'un statut INNOCENT entrant dans le cadre de la liberté d'expression ou d'UNE DIFFAMATION ADOLESCENTE. ET les exemples sont nombreux.
SALIM
RECOURS REJETé ET MEME POUR DEFAUT DE QUALITE.LA DECISION DU JUGE EST JUSTE.ET CES POLITISES QUI SE CACHENT DERRIERE LEUR STATUT DE 'JOURNALISTES' DOIVENT ARRETER LEUR CINEMA.
a posté le 19-06-2023 à 08:26
Car il est anormal et inadmissible que des politiciens et des politicienne se cachant ou se BARRICADANT derrière leurs statuts d'avocats ,font des plaidoiries ,et meme du harcèlement politique, en dehors des tribunaux, alors que les plaidoiries n'ont pas commencé dans les tribunaux. Et surement le temps des plaidoiries en EXTRA ,dépassera ,et de très loin le temps des plaidoiries en INTRA.Et surtout que les fins de ces manoeuvres ne sont pas innocentes et sont connues par les TUNISIENS:
1-Intimidation des juges et de la ministre de la justice.
2-Incitation des TUNISIENS contre la justice, et contre la ministre, et le PRESIDENT KAIS SAIED.
3-Adresser des messages à l'étranger, gouvernements ,FMI, organisations non gouvernementales pour faire pression sur la TUNISIE.
4-Faire pression sur la justice pour retarder la comparution des avocats membres du comité de défense ,DILOU, AYACHI , ESSID, ISLEM, et autres.....

Mais c'est en vain, car les Tunisiens sont convaincus, meme INTUITIVEMENT ,que les detenus ne sont pas SI BLANCS ,ni si FARFOURI et les détails ne les interressent pas.

En plus les membres du bureau actuel ne representent pas les journalistes ni de près ni de loin.
Zarzoumia
Parfait
a posté le 18-06-2023 à 18:59
Il est parfait ce communiqué. Un seul bémol, on parle de pouvoir judiciaire. La fonction judiciaire explique les raisons d'une telle décision.
Hannibal
@Nephentes
a posté le 18-06-2023 à 18:56
Ech3ab yourid la dictature,et ils ont sont fiers.
Nephentes
Bienvenue en Dictature
a posté le 18-06-2023 à 18:10
Pour les idiots qui se croient en démocratie leurs illusions infantiles dont dissipées