alexametrics
lundi 29 avril 2024
Heure de Tunis : 22:25
Tribunes
Si l’abstention à 91.2 % n’est pas une sanction, de quoi donc est-elle le nom ?
20/12/2022 | 15:58
5 min
Si l’abstention à 91.2 % n’est pas une sanction, de quoi donc est-elle le nom ?

 

 

Par Sana Ben Achour 

 

Appelé à élire ses nouveaux députés à la nouvelle Assemblée des représentants du peuple (ARP), le peuple tunisien a boudé les urnes, en désertant massivement le scrutin avec une participation quasi nulle de 8.8%, soit, une abstention de 91,2% à la fermeture des bureaux de vote, le soir du 17 décembre 2022.

 

Menées tambour battant, depuis le coup de force de Kaïs Saïed du 25 juillet 2021, les élections ont tourné court. Seuls 803 638 votant-e- s (66% hommes, 34% femmes, à peine 5, 8% de jeunes de 18 à 25 ans et 26.7% de 26-60 ans) ont choisi de voter. L’échec était annoncé et la déconfiture fut cuisante. Ce taux à nul autre équivalent dans le monde est en vérité le résultat logique et prévisible d’un processus conduit de bout en bout par le pouvoir d’un seul, sans droit ou légitimité, contre les institutions démocratiques de l’Etat au prétexte de la nécessité.

 

Rien depuis n’a été épargné à une Tunisie exsangue et à un peuple frappé du deuil de ses 22000 morts au soir du coup d’Etat du 25 juillet 2021: ni la rhétorique complotiste, ni le culte de soi de « l’homme- peuple », ni le pathos sur l’égalité formelle et l’équité substantielle en direction des Tunisiennes, ni l’outrance sur la vraie et fausse démocratie, ni les falsifications de l’histoire et l’artifice des guerres de mémoires, ni les ambiguïtés sur « l’islam sa religion », ni le rejet du droit à l’égalité des femmes à l’héritage, ni la mise en scène de la pauvreté des femmes rurales, ni la haine des élites et des féministes, ni la violence du verbe, ni le silence complice sur la pandémie du COVID-19. Toutes les affres se sont conjuguées pour aboutir au naufrage : le blocage du serment, la non promulgation de loi sur la cour constitutionnelle, l’usage abusif de l’article 80 de la constitution sur l’état d’exception, la révocation du gouvernement et de son chef, le gel puis la dissolution de l’Assemblée élue des représentant-e-s du peuple, la levée de l’immunité parlementaire, la dissolution intempestive de l’Instance nationale de lutte contre la corruption (INLUC), les assignations à résidence surveillée, le décret 2021-117 relatif à l’innomée petite constitution sur les pouvoirs d’exception, la dissolution de l’Instance provisoire de contrôle de la constitutionnalité des projets de lois ( ISPCCL), l’interdiction du recours pour excès de pouvoirs contre les décrets-lois, la dissolution orchestrée du Conseil supérieur de la magistratures (CSM), la révocation des magistrat-e-s jeté-e-s en pâture à la vindicte populaire, la non-exécution des sursis à exécution juridictionnel.

 

Aucun effort n’a été ménagé pour mettre le pays dos au mur : passer outre les avertissements, subtiliser les institutions démocratiques, dont la constitution pour laquelle les martyrs ont versé leur sang, passer en force à la Nouvelle République fantasmée, constitutionnaliser par un tour de passe-passe et volte- face « maqassid al charia », s’arroger le statut incarné du chef- suprême-inspiré-et-bien-guidé placé au- dessus des lois. Qui ne se souvient du fiasco de la consultation électronique qui n’a recueilli que 500 000 voix, malgré son ouverture aux jeunes de 16 ans (soit à peine 4,4% du total de la population), du signal envoyé par la faible participation des femmes (à peine plus de 30% des inscrit·es), de la défection de la

 

Commission nationale consultative pour une Nouvelle République de ses principaux protagonistes, du camouflet des 70% de non-participation au référendum constitutionnel. Rien de ces rendez-vous ratés, dont on a ignoré les messages et les leçons, n’a arrêté la marche forcée vers une Assemblée parlementaire plus proche d’une chambre d’enregistrement et d’un lieu de la fragmentation communautaire de la souveraineté, que de la représentation de l’intérêt général de la Nation, de la citoyenneté et de ce qui fait sens de société ». Le scrutin uninominal et individuel à deux tours, les revirements sur la parité de candidatures, le fractionnement des circonscriptions électorales à l’échelle des délégations territoriales, l’éviction délibérée des partis politiques de la compétition, l’arrogante mise à l’écart des binationaux, la réduction de la parité entre les femmes et les hommes au parrainage des candidat-e-s, le chiffre immodéré des 400 parrainages, l’excentricité des campagnes individuelles, la privatisation du financement, tout cela a anéanti l’espoir et a mené vers la vacance des sièges et l’abstention.

 

Comment dans ces conditions ne pas s’attendre à ce que le peuple tunisien résilient pourtant, mais fatiguée par les promesses trahies de bien-être économique et social, les surenchères sur la lutte contre la corruption, la prétendue maîtrise des prix des denrées, les négociations stériles avec le FMI, les finances publiques au plus bas, les descentes punitives contre les entreprises, les solutions arrêtées au défis des partenaires sociaux, les visites inopinées bien planifiées, les harangues à partir des locaux du ministère de l’intérieur, les fausses annonces sur la restitution de l’argent volé, les chimères de l’appât de la conciliation pénale, les bains de foule d’un chef toujours en campagne, les guerres de clans et de sérail autour du pouvoir, la féroce répression des jeunes et des personnes discriminées par la pauvreté et les statuts minorés, se détourne en masse d’un scrutin en trompe-l’œil. Comment ne pas s’y attendre ?

 

Est-ce prendre les peuples pour ce qu’ils ne sont pas, des figurines dont on peut se jouer? Est-ce donc un non-évènement tel qu’il expliquerait le silence dans lequel se barricadent et se terrent les responsables ? Est-ce plutôt leur cécité ? N’a-t-on pas conscience de la régression du pays, de la misère qui plane et assombrit l’horizon, du désarroi d’un peuple mal gouverné, livré à la volonté impérieuse et au diktat d’un seul ?

 

Si le taux de 91.2% d’abstention n’est pas une sanction, de quoi donc est-il le nom ?

20/12/2022 | 15:58
5 min
Suivez-nous
Commentaires
moha
@Antislamiste
a posté le 23-12-2022 à 07:18
c'est très bizarre qu'un "Antislamiste" prend al défense du couple Madame et Monsieur Ben Achour qui sont du coté (pro) islamistes.

C'est ça, ce qui me dérange le plus chez les islamistes, ils sont généralement faux et ils mentent tout le temps.

ça me fait penser à un certain @Forza qui voudrait remettre RG de nouveau à la présidence de notre parlement et propose de le laisser réécrire notre constitution afin de ne plus permettre son soi-disant coup d'Etat (qui est à mon avis plutôt un coup libérateur....)

@Madame Ben Achour et son Mari: vous faites du tort à tout les Tunisiens. En effet, vos amis les islamistes ont infecté toutes nos institutions et Mr. Kais Said est entrain de les nettoyer de ceux que vous défendez corps et âme...
'Gardons un minimum d'honnêteté!
@Antislamiste
a posté le 22-12-2022 à 10:26
Mots clés:
- "La raison est l'ensemble des principes, des manières de penser permettant de bien agir et de bien juger --> Une décision conforme à la raison." https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/raison/66270
- "Aufklärung" fait référence au Siècle des Lumières --> voir la définition d'Immanuel Kant
- Dans la théorie des ensembles, l'intersection est une opération ensembliste qui porte le même nom que son résultat, à savoir l'ensemble des éléments appartenant à la fois à plusieurs opérandes
- "pédagogie est la science de l'éducation, tant physique qu'intellectuelle et éthique" (Dictionnaire de pédagogie, 1887, col. 2 238 a) --> c'est la meilleure définition de ce qui est pédagogie

Je reviens à votre feedback:

Je n'ai pas et je n'avais pas l'intention de défendre qui que ce soit et je ne suis fan d'aucune idéologie.

Je vous suggère de lire les textes ci-dessous pour voir en quoi je crois:

"Die Vernunft ist grosso modo der Name, der für die Hoffnung auf die universellen intellektuellen Kräfte des Menschen steht: 'Die Aufklärung glaubte an Einheit und Identität der Vernunft. Sie, die Vernunft, galt als ein und dieselbe für alle Nationen, Rassen, Epochen und Kulturen. Hinter der Fülle, der Vielfalt und dem Wechsel von Glauben und Sitten, Lebensüberzeugungen, theoretischen Positionen und Urteilen musste es einen festen Bestand geben, in dessen geschichtsübergreifender und kulturübergreifender Beharrlichkeit die Vernunft sich selber zur Sprache bringt" (Blankertz 1982, S. 27).

--> traduction:
"La raison est grosso modo le nom qui représente l'espoir dans les forces intellectuelles universelles de l'homme: Les Lumières (Aufklärung) croyaient en l'unité et l'identité de la raison. Elle, la raison, est considérée comme une et la même pour toutes les nations, races, époques et cultures. Derrière l'abondance, la diversité et le changement de croyances et de coutumes, de convictions de vie, de positions théoriques et de jugements, il devait y avoir un fondement solide [une intersection commune], dans la persistance duquel la raison s'exprime elle-même, par-delà l'histoire et les cultures" (Blankertz 1982, p. 27).


Comment activer "la raison" que nous portons déjà en nous? Comment rendre les êtres humains raisonnables? la Réponse nous donne le philosophe allemand Immanuel Kant:
"Praktisch sollten zwar die Menschen von selbst ihre Augen für die Vernünftigkeit des Lebens öffnen können, doch gelegentlich muss die Aufklärung auch zum Wohle des Ganzen politisch und pädagogisch verordnet [eingesetzt] werden" d'après Zirfas et al, 2014, S. 14f.

--> traduction:
"En pratique, les gens devraient certes être capables d'ouvrir d'eux-mêmes les yeux sur le caractère raisonnable de la vie, mais il arrive que 'la raison' devrait être prescrite politiquement et pédagogiquement pour le bien de l'ensemble (de l'humanité)." d'après Zirfas et al, 2014, S. 14f.


Fazit: comment activer "la raison" que nous portons déjà en nous? Oui, par l'éducation pédagogique à l'école et ceci indépendamment de toute appartenance théologique (ce que l'on appelle éducation éthique)

Bonne Journée

PS: oui, l'article de Madame Ben Achour est populiste, elle prépare probablement déjà sa candidature à la prochaine élection Présidentielle... --> Elle a le droit de se porter candidate à la prochaine élection Présidentielle, mais il y a la manière....
Naim
Grossière erreur.
a posté le 21-12-2022 à 05:33
Ceci s'appelle, une purification. Pour une fois en dix ans, le tunisien rejette l'idée de se faire soudoyer par des corrompus et par des voyous sans vergogne.
Juan
disc rayé
a posté le à 13:14
et avant , c'était mieux, sous ben ali baba , ses 40 voleurs et une voleuse ?
Djodjo
@naim le tunisien ne rejette rien du tout, on rejette pour lui
a posté le à 12:30
Le tunisien n'a rien rejeté du tout, d'ailleurs ce serait bien qu'on arrête de prendre le tunisien pour malléable et de lui imposer un tempo pour soit disant sont bien.
'Gardons un minimum d'honnêteté!
@Madame Ben Achour
a posté le 20-12-2022 à 21:54
Voilà, de nouveau un article charabia de Madame Ben Achour. On a l'impression qu'elle s'hypnotise et perd ainsi en écrivant ses "articles" le contrôle sur ses capacités cognitives.


@Madame Ben Achour: cette fois-ci vous partez d'une question ciblée dont la réponse nécessite de respecter certaines règles précises.
--> La première étape (règle) consiste à faire un état des lieux, ce que vous avez fait aussi. Mais seulement votre démarche n'est pas digne d'un prof. universitaire. En effet, dans cette première étape vous prétendez parler au nom du peuple tunisien et d'exploiter la peur qu'engendrent toutes les insécurités de la vie socio-économique actuelle.

Madame Ben Achour, l'essence de votre populisme consiste à prétendre de défendre, au nom du peuple, les valeurs de la nation, son intégrité, sa culture, son histoire prétendument menacées, les intérêts des laissés-pour-compte de la société, etc., etc., etc.

-->
Non Madame Ben Achour, afin de parler au nom du peuple dans ce contexte, il faudrait aller au peuple et lui demander les raisons de l'abstention --> il nous faut une analyse statistique / empirique, dans le même esprit du commentaire de @Alya "ce n est pas aussi simple. Sortez de ces tirades d intellectuels de salon. Madame, actuellement il y a des journalistes qui se démènent sur des plateaux de radio privées tunisiennes et régionales. Ils travaillent on live et couvrent tout le territoire tunisien et recueillent les raisons de l'abstention la c'est du réel. "

@Alya: merci pour l'intelligence de votre commentaire et votre objectivité

@Madame Ben Achour, Je n'ai pas l'intention de défendre qui que ce soit, mais votre populisme ne passera pas . Vous êtes entrain de salir votre image de prof. universitaire par des articles digne du barbier de notre village...

Oui Madame Ben Achour, vous avez le droit de critiquer mais ne parlez pas au nom du peuple sans aucune étude empirique afin de savoir les vraies causes de l'abstention

Bonne soirée, Madame Ben Achour,

Je suis aussi Prof., mais heureusement de mathématiques et non pas de droit

Antislamiste
Je ne vois pas pourquoi Mme Ben Achour n' aurait pas le droit de poser un diagnostic à la portée d' un citoyen moyen
a posté le à 15:56
Et de l' accuser de populisme ..je ne vois pas ou est le populisme dans son article

L'article fait l'émumération de toutes les bourdes d' un président médiocre voila tout et cela ne plait pas aux supporters de ce dernier..

On semble avoir oublié que said est la creature de Ghannouchi , le parfait oiseau rare a placer a la presidence et a appliquer la Charia pour preparer le terrain a la République islamique rêvée par l' idéologie retrograde des frères musulmans et soutenus par la monarchie theologique pourie du petit qatar ..

Le Baratin populiste de kais le Monsieur propre , téléguidé par ghannouchi à seduit le petit peuple tunisien naïf..

Mais par la suite que s' est il passé? . Si kais s' est rebiffé pour se sortir des griffes de Ghannouchi via l' avènement du 25 juillet , plebiscité par la majorité des tunisiens comme étant le héro et le tombeur de la secte islamiste malfaisante ,il s' est avéré qu ' il n ' en est rien ! Les islamistes sont toujours a l' oeuvre et même red
Resplendissent par les parodies de justice qui s' averent bidon , une mise en scène qui s' acheve par un acquittement victorieux..!?

L'ideologie islamofasciste terroriste de l' islam politique financé par le Qatar via associations opaques et repaires des adeptes qaradhaoui sont présents sur le territoire n' est-ce ce pas ?

Qui vous dit que l'oiseau rare n est que l' agent exécuteur d' un vaste complot visant a asservir le pays a travers les traitres et vendus locaux islamistes et leurs parechocs opportunistes en faveur d ' une intelligence occulte ?

alors en bout de piste Mme Ben Achour a mille fois raison .

Votre protégé oiseau rare pourrait être agent double malgré lui . Mais il est découvert. Il est decouvert après le 25 juillet ,quand les tunisiens l' attendaient pour le procès des crimes et malversations islamistes

Mais cela n'a jamais eu lieu!

Le chat est sorti du sac ! Les parodies de procès ne sont que des miaes en scènes pour tromper le public ..

La conclusion est que Saied est un islamiste qui de la joue nationaliste , par le truchement d' un populisme primaire qui ne touche que les naïfs et un agent double , par contrainte assumée ou obligée et asservi a l' idéologie islamiste qui continue le massacre du pays..

En conclusion les islamistes ont apporté la médiocrité et la décheance du pays . Leur machiavélisme à utiliser des marionnettes tels que Saied et Najibullah Chebbi n' à pas de limites devant l' appât du pouvoir quitte à vendre leurs âmes à des forces obscures et retrogrades pour installer une fumisterie de système moyenâgeux






DHEJ
Tout à fait!
a posté le à 22:46
J'en déduis que l'abstention n'est pas un vote en faveur de Sana Ben Achour!

@GZ après la prof. De droit et la prof. de médecine, voici la logique des mathématiques.
Nephentes
Kaes Saed est l'expression de la déchéance tunisienne
a posté le 20-12-2022 à 17:49
Peut on être clown et lucide a la fois . Oui, même et probablement surtout en politique.

Croyez vous que Mr Saed; porteur d'un projet clownesque ploutocrate et anti parlementariste se préoccupe réellement de l'expression démocratique des Tunisiens qu'il considère au fond comme une bande d'aliénés

Vous ne semblez pas tenir compte d'un fait fondamental :

Mr Saed est avant tout le produit et un des symboles de la liquéfaction de la société tunisienne depuis 35 années. Il est le produit concret de la bédouinisation et du nivellement atroce de ce Pays, où débilité, arrogance irresponsabilité et déni de la réalité se mélangent en un horrible lixiviat.

Il n'écoutera que les échos de ses délires imprécatoires , advienne que pourra.



anti libéral anti intellectuel même goulbi-goulbi
Alya
Non madame
a posté le 20-12-2022 à 17:45
Non madame, ce n est pas aussi simple. Sortez de ces tirades d intellectuels de salon. Madame, actuellement il ya des journalistes qui se démènent sur des plateaux de radio privées tunisiennes et régionales. Ils travaillent on live et couvrent tout le territoire tunisien et recueillent les raisons de l abstention la c est du réel.
GZ
@Alya
a posté le à 19:27
Bonsoir.
Bien que je le respecte, je partage pas votre point de vue.
Ce que dit l'auteure sont des faits vérifiables. Triste litanie de dépassements rappelés en termes fort piquants. Je ne boude mon plaisir de lecteur.
Et s'il faut cerner les profondes raisons à la racine du désamour populaire, ce n'est pas à des journalistes qu'il appartient de nous éclairer, même s'ils peuvent y contribuer grandement, c'est à mon sens du ressort d'une grande enquête sociologique. Des ressorts de cette bouderie, nous avons tous notre petite idée.
Alya
Reponse Gz
a posté le à 20:28
Je voulais simplement attirer l attention de tous les intellectuels et essentiellement qu on ne revoie pas ennahdha.En écoutant ces tunisiens on live, on se rends compte que le tunisien moyen avait d autres motifs pour ne pas voter. Il n ya aucune homogénéité dans leurs réponses. Seuls quelques jeunes ont des réponses parfois structurées Donc il faut vraiment faire gaffe
DHEJ
Je rajouterai à GZ...
a posté le à 22:08
Akya est de surcroît médecin.

Elle adopte une logique différente de celle de S.B.A a savoir l'observervation, l'analyse et la d'éducation. Ne dit-elle pas "Sortez de ces tirades d intellectuels de salon".

C'est une confrontation entre deux enseignantes du supérieur qualifiées d'intellectuelles ...
GZ
@DHEJ
a posté le à 06:28
Bonjour DHEJ.
Merci pour les précisions.
Si pour Mme. Ben Achour, la chose est de notoriété publique, pour @Alya, j'ai cru le comprendre au fil de ses contributions. J'ai même retenu qu'elle a côtoyé le doyen Belaid dans le cadre de je ne sais plus quelle commission et qu'elle en a conservé le souvenir de quelqu'un d'une haute stature intellectuelle. C'était du temps où le véritable constitutionnaliste devait rédiger une véritable constitution. La lubie de quelqu'un fit qu'il n'en fut rien.
Au risque de me répéter, j'apprécie que des intellectuelles prennent part à ce forum. Cela nous change de ces commentaires qui se réduisent le plus souvent aux mêmes slogans, vieilles antiennes, fatigants, éculés.
La longueur, tant qu'elle n'est pas soporifique, tant qu'elle est excitante pour un esprit curieux ne me gêne en rien.
Pour revenir à sa précédente tribune dont j'ai particulièrement goûté la conclusion par dessus tout, au sujet du délit d'offense au chef de l'Etat, je pense que l'auteure la destinait à une revue juridique; qu'elle a dû la condenser pour la rendre accessible au commun des lecteurs; que publiée dans une telle revue, elle serait accompagnée d'un appareil bibliographique conséquent qu'il aurait été instructif d'explorer. Ici n'est pas le lieu.
Sous ce ciel bas, si nos chemins ne se croisent pas avant la fin de l'année, je vous souhaite de bonnes fêtes. Je n'oublie pas les contributrices et contributeurs de bonne volonté.
Bien à vous.
Tunisino
C'est un dégage!
a posté le 20-12-2022 à 16:46
Le taux d'absentéisme est un Dégage, sauf que Zakafouna ne veut pas dégager en douceur, il veut se faire dégagé et payer cher son irresponsabilité flagrante, lui, son frère, son policier, et ses ligues.
DHEJ
Non pas si vite...
a posté le 20-12-2022 à 16:35
Si la participation est d'argent, alors le silence est d'or.

Et en arabe "assoukouto alamato arridha"!

GZ
@DHEJ
a posté le à 18:15
Bonsoir DHEJ.
"Qui ne dit mot consent" sauf en droit. Vous n'en ignorez rien.
Tout comme vous savez que dans cette affaire et les autres, tous nos droits ont été foulés au pied pour le plaisir d'un seul.
Après sa tribune, je goûte particulièrement la dernière livraison de Mme. Ben Achour en forme d'inventaire triste et long comme un jour sans pain.
Je reviens à votre commentaire responsif sous la tribune de l'auteure et vous en remercie.
Veuillez accepter mes excuses si j'ai pu involontairement édulcorer votre pensée.
Toutefois, "la Tunisie Etat de lois mais non de droit" me semble bien correspondre à la réalité du pays. C'est même un pays où les juridictions délibèrent pour du beurre avec la bénédiction de la garde des "seaux à champagne" comme le rappelle l'auteure a raison.
Bien à vous.
Lalai
L'article
a posté le 20-12-2022 à 16:30
Bien dit et bien envoyé à qui veut bien entendre malheureusement nous avons affaire a un sourd et aveugle, la surdite et l'aveuglement de l'esprit sont lespires tares dont est atteint pseudo-président de la Tunisie.
BOUSS KHOUK
les tunisiens VOUS ont dis !
a posté le 20-12-2022 à 16:17
RAS LE CUT de vos boulitiks , vos députés de merde , vos partis , tous voleurs ,, ON EN ASSEZ VU . STOP : vos 92 % DITES LE POUR VOUS - PAS D'ABSENTION MAIS ON VOUS A VOMIS . et vous osez encore écrire en vous passant par des douctours ou profs .. TOZZZZ .