Par Lassaâd M’SAHLI *
Ils sont morts dans nos cœurs. Ils sont morts mais ils n’en sont pas conscients. Pire, ils le savent mais se mentent à eux-mêmes et y croient vainement, après avoir menti à leurs électeurs et après avoir trahi leur confiance. Une situation fort insolite où ils sont devenus à la fois les trompeurs et les trompés. Ils. Ils ne se sont pas épargnés, que dire de leurs comportements envers les autres. Ils ont tué nos rêves et ravi nos espoirs. Ils. Tous, de gauche comme de droite et même ceux qui étaient entre ces deux rives. Tous, sont les mêmes, si ce n’était cet effet d’illusion optique qui les dresse comme des hologrammes sans existence réelle et sans valeur ajoutée aucune, mais dont la nocivité est certaine.
Tous, ils nous ont pourri la vie tout en nous promettant de tout, même le wifi public gratuit ! Onze précieuses années de nos vies qui sont perdues à jamais et qui ne reviendront jamais. Onze années de belles opportunités de développement, évaporées voire délocalisées chez nos voisins. Onze années après, le pays est devenu bien plus sale, la mentalité du taxiphone a été généralisée, l’égoïsme a été exacerbé, la moralité est à son plus bas niveau. Mais notre drame majeur c’est d’avoir arrêté de travailler et de produire. C’est le bilan de l’utilité sociale de cette décennie de la démocratie des Zombies. Zombies parce que dépourvus de valeurs qui à leurs yeux se résument en avidité pour l’argent, le patrimoine et le pouvoir.
Nos illustres morts-vivants étaient, semble-t-il, des adeptes de Machiavel, que Baltasar Gracián qualifiait de « valeureux menteur »[1] (valiente emboustero) en disant « que la candeur[2] soit sur ses lèvres, et la pureté sur sa langue, cependant il ne sort de sa bouche qu’un feu qui détruit et embrase les Etats ». Ces paroles qui ont traversé quatre siècles n’ont pas pris une ride et gardent leur tranchant de vérité disséquant la leur.
Ces zombies de la décennie de la discorde, veulent nous convaincre de manière éhontée, qu’ils sont les bijoux de la démocratie alors qu’ils ne sont que des épaves politiques dont le fort n’était autre que le faux, le mensonge, la fraude, la trahison et la mauvaise foi. On ne sait plus si l’adversité a façonné leurs fibres génétiques codant pour la destruction ou le contraire. Dans les deux cas, ils sont formatés pour détruire et ne peuvent construire que des guet-apens et des pièges.
La campagne de dénigrement du pays qu’il gouvernaient, il y a encore un an, qu’ils mènent contre leur peuple in fine, est en réalité une lutte de survie pour sauvegarder leurs acquis et leurs statuts sociaux de décideurs. C’est une sorte de revanche contre la déchéance du pouvoir dont ils disposaient. La Tunisie qui a le potentiel de devenir la perle de la Méditerranée s’est transformée en une décennie en une épave qui étouffe ses enfants au point de la quitter et qui sombre dans l’endettement, l’ignorance, la violence et l’aridification.
Certes, nous ne sommes pas les Robinson Crusoé de la démocratie. En tant qu’êtres sociaux, nous sommes condamnés à dialoguer avec les autres, à clarifier nos tendances et à assumer nos choix en prenant conscience de nos moyens et de notre potentiel mais aussi de nos limites et de nos besoins. Hélas, il n’y a plus autant d’hommes pour décider, tel un navire à la dérive.
Nous étions mieux sans vous et on vivra mieux après vous. Il nous faut juste nous remettre au travail, cesser de quémander et avoir beaucoup plus de dignité.
[1] Umberto Eco. « Reconnaître le faux ».Ed. Bernard Grasset. Paris. Février 2022. P27/61
[2] Qualité d'une personne pure et innocente, sans défiance.
L'ESTABLISHMENT tunisien
J'y inclus l'UGTT.
L'UGTT doit avoir un rôle purement syndical de défense des travailleurs. C'est évident. Or depuis la révolution, ce rôle est devenu très politique et de façon ostentatoire, avec les conséquences néfastes qu'on connait.
De prime abord, un constat accablant et important s'impose : presque toute la classe politique est pourrie. Pourrie, entre autres, par le culte de la personne, les égos, la corruption, l'opportunisme, l'arrivisme, etc :
En commençant par les défunts : Bourguiba (fin de règne), Ben Ali et Béji Caied Essebsi BCE (le deuxième plus grand traitre de la révolution, il a pactisé avec le premier traitre Kherriji (Ghannouchi) en aout 2013, dans l'hôtel chic de Paris : le Bristol, dans la suite du milliardaire et ripoux Slim Riahi, rencontre organisée par Nabil Karoui, patron de Nesma, qui s'avèrera co-fondateur de Nidaa Tounes. BCE a permis le retour des RCDists$, dont Abir Moussi et a tout fait pour favoriser son fils Hafedh)
En passant par Ghannouchi (cheikh bac moins trois, inculte et profondément malhonnête), Abir Moussi (comme tout RCDist, une opportuniste primaire) et Marzouki (le tartour, oueld el harki),
En continuant par Nabil Karoui (monsieur makarouna), Makhlouf (un voyou de première) et Mechichi (un incompétent notoire qui a pactisé depuis le début avec les frérots et les klebs), etc (la liste$ est très longue).
Plus précisément, la classe politique et les partis politiques sont tels que :
'?' Leur nombre dépasse largement 100, dont 18 représentés à l'ancienne ARP,
'?' Aucun ne fonctionne, en interne, de façon démocratique
'?' Sans projets ou programmes
'?' A part 2 partis (poubelles) antagonistes, qui se distinguent un peu des autres et sont en chute libre, les autres sont :
'?' Soit des « zéros-virgule », des satellites, à la botte de '?' , sans assise populaire, des opportunistes primaires, une pourriture
'?' Soit des « zéros-pointé », leur place est ailleurs
Donc, on s'en fiche de cette
'?' classe politique,
'?' incompétence,
'?' cynisme,
'?' fourberie,
'?' ineptie,
'?' médiocratie,
'?' partitocratie,
'?' racaille.
Alors ?
On s'en fiche aussi d'un régime présidentiel. Ou avez-vous vu un vrai pays démocratique avec un régime présidentiel ? A part peut-être le cas particulier de la France.
On ne veut pas, PLUS, de za'im. Arrêtons de tergiverser et de tourner en rond, c'est un cercle vicieux : le serpent qui se mord la queue. On veut un PEUPLE SOUVERAIN, bien représenté.
Pour cela, il faut absolument changer le code électoral :
Le régime en Tunisie est essentiellement parlementaire, avec des prérogatives limitées à la présidence de la république (défense nationale, diplomatie'?'). C'est un régime moderne et il n'est pas mauvais. Mais il est un peu fragile et pas très stable (voir la 4ème république en France). Il a besoin d'ajustements.
Autre constat : il y avait un gros problème au parlement à savoir la partitocratie : des partis plus ou moins représentatifs font ce qu'ils veulent'?' Et il devient nécessaire et urgent de limiter le rôle des partis dans le fonctionnement de cette assemblée.
Donc, en définitive : le scrutin législatif actuel (par listes à la proportionnelle et au plus fort reste) est inadapté.
Pour balayer cette racaille et la faire dégager par la petite porte, il suffit d'adopter un scrutin législatif plurinominal, majoritaire, à plusieurs tours.
De plus, ce mode de scrutin garantit, in fine, que les candidats élus soient tous élus par une majorité d'électeurs. Ce qui est un des buts ultimes de toute élection. Et cela permettra de vraiment renouveler la pourriture de l'ARP et la classe politique actuelle.
Cela permettra évidemment d'éviter la partitocratie car il est PLURINOMINAL : On vote directement pour des personnes et non pas (par listes) à des partis politiques.
C'est déjà d'actualité ! Le 25 juillet approche'?'
$ N'oublions pas les caciques (bien connus) du régime Ben Ali qui ont marchandé leur allégeance pour Ennahdha contre une certaine immunité.
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Vous pouvez vous féliciter , vous avez transformé vos lecteurs en Zombies qui publient des com de "Zombies" et chaque zombie s'est éclaté en log et en large et de bas en haut et je rajouterai plus d'en haut en bas car c'est la marque de fabrique des lecteurs de BN ?
Bonne fête de l'Aid, oubliez vos rancunes:
Aimez votre Tunisie
Aimez vous les uns et les autres car la violence est mauvaise conseillère!
Je n'en vois pas.
L'auteur déplore la perte scandaleuse, irremplaçable et injustifiable de la vie d'une nation faite de millions de personnes menée à l'abattoir par le licou par des équarisseurs patentés en des termes clairs, brillants, incontestables. Tout comme furent ses tribunes relatives à la "pandémie", sérieuses, circonstanciées et documentées.
Vaccinez-vous, revaccinez-vous, et n'oubliez de recommencer à l'infini. Cela ne vous empêchera de tomber malades. Ne vous posez pas de questions. Cela fera toujours les affaires de Bigpharma.
Il ne suffit pas de lancer des slogans.
Sans la Big pharma l'espérance de vie ne serait que de 40 ans, koulou elghala ousibou elmalla. Ce populisme concernant les vaccins est d'autant plus chiquant de Mr. Mshali que lui-même est du domaine et devrait savoir comment les vaccins sauvent des vies.
Tous les populistes veulent détruire la démocratie représentative pour instaurer un régime autoritaire.
Autocrates et régimes autoritaires me sortent par le trou du nez. Voilà qui est dit.
Quand je parle de vaccin, je vise celui contre la COVID 19 non les autres. J'ai attrapé ladite COVID en novembre 2020. Ce n'était pas pire qu'un modeste rhume. Cela ne m'a même pas empêché de continuer de travailler. Vacciné en août 2021 en raison de la pression, j'ai fait un "rechute" à la mi avril. Ce n'était pas plus méchant que la première fois. Pas plus arrêté que la ni recours à plus de soins. Quelques jours de désagrément, sans plus. Depuis tout va bien. Tout cela pour dire que cette histoire de pandémie a été à mon sens une vaste fumisterie pour restreindre nos libertés et confier des décisions qui concernent notre quotidien et nos vies à des entités qui n'en ont cure.
Pour le reste, je maintiens, j'adhère totalement aux propos de l'auteur.
Je vous souhaite un bon Aïd.
Merci pour vos v'?ux.
Je vous dois une précision. Les complotistes m'exaspèrent au plus haut point. Comme les autres, ils me sortent par les trous du nez.
Pour ladite "pandémie", il fallait à un certain moment se poser des questions. Je me les suis posées.
Dans le pays où je vis, si les autorités devaient revenir avec des histoires de confinement, restrictions et que sais-je encore, elles vont se faire bien recevoir.
Bien à vous.
On continue de traîner un corps mort depuis 10 ans,des "Zombies" qui trainent encore la poussière à force d'être traîné.
Selon vous, la Tunisie avant la révolution était un paradis. Vous étiez des esclaves, des sujets sans droit et vous retournez à la case départ.
C'est que les applaudisseurs ne méritent pas la liberté.
Idiot celui qui prend les tunisiens pour idiots.
Merci Dr Lassaâd M'Sahli dans l'espoir de rassembler autour de vous des hommes et des femmes pour extirper cette petite perle des griffes de ces ZOMBIS.
Et avoir mal pour ce pays.
Courage, Monsieur, toujours l'aube succède à la nuit. Mais cette nuit est longue, beaucoup trop longue...
Je partage totalement cette vision. Même si la définition précise n'est pas donnée, pour moi, à part l'intermède Mehdi Ben Jemaa, toute la classe politique gouvernante est responsable et devra assumer sa responsabilité: de la troïka, à Hamma Hammami à Al Aridha, à Ennahdha et Karama et KS : tous sont responsables. Ils finiront tous dans les poubelles de l'Histoire et devront être jugés pour tous les torts causés lors de la décennie perdue, et qui tristement continue avec KS et sa folie schizophrène.
Je vous dis qu'il faut parler de zombies et qui mieux que quiconque de ces monstres virtuels dans notre imaginaire de ce Dr en Pharmacie "Zombienne" !
Alors, suivez mon délire en cette veille d'Aid :
Je vous que : Impossible de séparer vitalité et mortalité... à moins de vouloir créer de toutes pièces une génération de morts-vivants, de zombies, qui seraient aux sociétés futures ce que l'esclave était aux sociétés du passé.
Et que ma mère m'a toujours dit qu'un jour je f'rais quelque chose de ma vie, elle s'imaginait pas que ça s'rait en zigouillage de zombies !
Et que vos émotions non extériorisées sortiront plus tard sous forme de zombies.
Alors, croyez moi qu'il : Impossible de séparer vitalité et mortalité... à moins de vouloir créer de toutes pièces une génération de morts-vivants, de zombies, qui seraient aux sociétés futures ce que l'esclave était aux sociétés du passé.
Alors, Amis de notre site, je vous : Que ce système tue la spiritualité et transforme l'océan en fosse septique. '? tous les zombies dans leur cercueil-mobile nous montrerons que l'esprit humain est vivant ! »
Je sais vous allez dire « Quoi ? Encore ?! », mais que voulez-vous... je fais ce qu'on pourrait appeler, de l'anxiété chronique. En réalité, j'ai toujours été un peu phobique. Y'a un tas de choses qui me dérange. Comme le ressac des vagues .
Et enfin, je vous dis que : Dans ce pays notre Tunisie , les gens n'étaient pas curieux. A force de fixer les écrans de leurs tablettes et de leurs smartphones et d'éviter le regards des autres, ils se comportaient comme des zombies.
Et que je ne désire pas être à la tête d'un parti de zombies politiques, Lorsqu'on est à quelques heures de l'aube, les pensées angoissantes prennent chair et se mettent à aller et venir. Au milieu de la nuit, les pensées deviennent des zombies.
Prenez soins de vous, de vos familles et très bonne fin de Ramadan.
Dieu vous garde et vous pardonne vos péchés commis envers notre Tunisie à cause de......
Peine perdue, les walking dead sont bien morts.
Il faut célébrer la fête des morts, ces islamistes et leurs alliés dont le dernier en date Nejib Chebbi.
Ce qui faudrait pour ceux qui n'ont même pas le courage ni l'honnêteté intellectuelle de reconnaître leur incapacité et mesurer l'étendue des dégâts causés au pays pendant qu'ils étaient aux rênes du pouvoir,
Ce qui faudrait pour cette bande d'incapables, après avoir été les témoins et certainement pas les
instigateurs d'un mouvement social d'une ampleur inédite et unique dans l'histoire de la Tunisie, mouvement porteur de tant d'espoirs, de tant d'idées, de tant de ferveur et d'enthousiasme, notamment de la part de notre jeunesse et des laissés pour compte.
Ce qui faudrait pour ces abrutis imbus de leur triste personnes, qui de plus ont asséché le pays par leurs "rapines", détournements, distribution d'emplois fictifs, abus de biens sociaux et autres forfaits délictueux,
Ce qu'il faudrait, c'est, au travers de "maxi procès" spectaculaires dignes de ceux qui ont jugé des centaines de mafieux en Italie, et retransmis en direct, qu'ils soient confrontés à des jugements émis par des juges épris de justice, qui n'hésiteront pas, à la connaissance des innombrables preuves irrefutables et témoignages sincères et prouvés, punir lourdement ceux qui ont fait passer leurs intérêts avant ceux de la nation, ceux qui ont abusé lourdement de la confiance que ce même peuple leur avait accordé pour être à ces mêmes rênes du pays.
Bravo !
Pauvre Tunisie.
Einstein .......