De nombreux partis politiques intègrent en ce moment le qualificatif "nationaliste" dans leur nom, et il n'est pas rare d'entendre des déclarations voulant vanter les qualités d’une femme ou d’un homme la ou le qualifiant de nationaliste.
En projetant ce principe sur la réalité politique, économique et sociale tunisienne serait-il possible de quantifier le degré de chaos et de désordre qui prévaut dans le pays ?
En dépit de mon attachement à la philosophie sans laquelle le monde serait inintelligible, sans citer Socrate, le père de la pensée critique, ni Descartes, ni Ghazali, ni, plus récemment Derrida, je vais tenter d’esquisser quelques réflexions sur l’importance du sens critique comme un enjeu de société et plus particulièrement un enjeu politique.
La visite de la Première ministre Giorgia Meloni à Tunis ce mercredi 17 avril n’augurait rien de bon. C’était sa quatrième visite à Tunis et si on ajoute les deux déplacements de Kais Saied à Rome, c’était la sixième rencontre de ce tandem depuis leur pacte faustien.