On attend depuis quelques mois de voir clair dans les nouvelles licences dans le secteur des télécoms en Tunisie. Ca bouge enfin avec le nouveau code des télécoms, la récente commission créée pour suivre l’attribution et la rumeur grandissante sur le fait que le Cahier des Charges est presque prêt en attendant les derniers arbitrages… pour un lancement en avril. Sans tomber dans les spéculations et le colportage de rumeurs essayons d’analyser : Quels sont les enjeux ? Quelles sont les contraintes ?
-D’abord la récente expérience algérienne avec les difficultés de LACOM et le succès en demi teinte de Wana au Maroc vont avoir une influence à la baisse des valorisations de licences potentielles…
-On parle en Tunisie de une ou deux licences, une universelle (Voix/data avec technologie au choix qui mixerai de la fibre, du CDMA, du Wimax…) et une seconde avec mobilité réduite (plutôt Wimax)… Mais le problème est qu’il n’est pas certain que deux licences rapporteraient plus qu’une seule ! Qui plus est, il n’y a pas encore de technologie standardisée avec un business model éprouvé.
-Après cela, il y a la notion de passerelle internationale : Allons-nous autoriser le ou les nouveaux opérateurs à avoir leurs propres passerelles voix et data vers l’international ? Si oui, c’est une meilleure valorisation des licences…
-Le nombre de licences, les passerelles à l’International, les règles de dégroupage sont des facteurs qui favoriseraient les revenus de vente de licences mais qui vont dévaloriser TT et le revenu potentiel des 16% que les Émiratis souhaitent acquérir…
Bref, entre les 16% de TT à vendre, une ou deux licences fixe/data, avec ou sans passerelle internationale… le casse tête des ministres et conseillers concernés est simple : Comment maximaliser les revenus des ventes pour l’Etat Tunisien tout en garantissant un apport technologique et stratégique solide ? Je ne suis pas certain qu’on aura les réponses en avril.
Khaled Abdeljaoued est ingénieur et analyste - Mail : khaled@abdeljaoued.net
On attend depuis quelques mois de voir clair dans les nouvelles licences dans le secteur des télécoms en Tunisie. Ca bouge enfin avec le nouveau code des télécoms, la récente commission créée pour suivre l’attribution et la rumeur grandissante sur le fait que le Cahier des Charges est presque prêt en attendant les derniers arbitrages… pour un lancement en avril. Sans tomber dans les spéculations et le colportage de rumeurs essayons d’analyser : Quels sont les enjeux ? Quelles sont les contraintes ?
-D’abord la récente expérience algérienne avec les difficultés de LACOM et le succès en demi teinte de Wana au Maroc vont avoir une influence à la baisse des valorisations de licences potentielles…
-On parle en Tunisie de une ou deux licences, une universelle (Voix/data avec technologie au choix qui mixerai de la fibre, du CDMA, du Wimax…) et une seconde avec mobilité réduite (plutôt Wimax)… Mais le problème est qu’il n’est pas certain que deux licences rapporteraient plus qu’une seule ! Qui plus est, il n’y a pas encore de technologie standardisée avec un business model éprouvé.
-Après cela, il y a la notion de passerelle internationale : Allons-nous autoriser le ou les nouveaux opérateurs à avoir leurs propres passerelles voix et data vers l’international ? Si oui, c’est une meilleure valorisation des licences…
-Le nombre de licences, les passerelles à l’International, les règles de dégroupage sont des facteurs qui favoriseraient les revenus de vente de licences mais qui vont dévaloriser TT et le revenu potentiel des 16% que les Émiratis souhaitent acquérir…
Bref, entre les 16% de TT à vendre, une ou deux licences fixe/data, avec ou sans passerelle internationale… le casse tête des ministres et conseillers concernés est simple : Comment maximaliser les revenus des ventes pour l’Etat Tunisien tout en garantissant un apport technologique et stratégique solide ? Je ne suis pas certain qu’on aura les réponses en avril.
Khaled Abdeljaoued est ingénieur et analyste - Mail : khaled@abdeljaoued.net
