Le secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Samir Cheffi a indiqué, ce mercredi 2 janvier 2019, que la centrale syndicale soutiendra des listes et des candidats lors des prochaines échéances électorales et ce dans le cadre d’une « impartialité positive ».
Il a précisé, cependant, que l’UGTT ne présentera aucun candidat à la présidentielle indiquant que le rôle de la centrale syndicale consistera uniquement à contribuer à « influencer les élections ». La nature de cette contribution n’est, toutefois, pas encore déterminée.
Concernant la grève dans le secteur public et la fonction publique, M. Cheffi a exprimé son souhait de voir les négociations entre la partie gouvernementale et la partie syndicale aboutir à un accord afin d’éviter la grève. Il a souligné dans ce sens que cette grève n’était pas « un objectif mais plutôt un moyen pour défendre les droits légitimes des salariés ».
Invité de la matinale de Jawhara FM, M. Cheffi a précisé que les propositions présentées par le gouvernement manquaient de sérieux et ne répondaient pas aux attentes et aspirations de la centrale syndicale. Et d'ajouter que les concertations sont, entre autres, bloquées suite aux directives du Fonds monétaire international (FMI).
Rappelons que la séance de négociations tenue le 20 décembre 2018, entre le syndicat et le gouvernement n’a abouti à aucun accord concernant les augmentations salariales dans la fonction publique.
Le secrétaire général de l’UGTT, Noureddine Taboubi s’était entretenu avec le chef de l’Etat, Béji Caïd Essebsi, le 19 décembre 2018, l’appelant à intervenir pour trouver des solutions par rapport à la grève prévue le 17 janvier 2019 et aux négociations sociales notamment, celles de la fonction publique. Noureddine Taboubi avait rencontré, par ailleurs, le chef du gouvernement, Youssef Chahed, le 18 décembre 2018.
L’UGTT avait décrété, le 24 novembre 2018, une grève générale dans le secteur public et la fonction publique, prévue pour le 17 janvier 2019. Une mesure qui avait été prise suite au blocage des négociations avec la partie gouvernementale concernant les augmentations salariales dans la fonction publique.
B.L