C'est lamentable que les enfants restent dans la rue ou qu'ils remplissent les écoles coraniques.
Quelques milliers d’enseignants du secondaire se sont rassemblés, ce mercredi 6 février 2019, devant le ministère de l’Education à Beb Bnet avant de se diriger vers la place de la Kasbah, le tout sous la houlette de la Fédération générale de l’enseignement secondaire.
Les manifestants ont arboré les drapeaux de la Tunisie et de l’UGTT. Plusieurs slogans ont été scandé notamment : «Nous tenons aux droits des enseignants», «Une pièce de théâtre, votre plateforme numérique», «souveraineté nationale, équité fiscale», «L’instituteur, l’enseignant et une détermination de fer», «Culture nationale, école populaire, éducation démocratique», etc.
En outre, des banderoles et des écriteaux ont été levé avec divers autres slogans comme «Pour une école publique gratuite», «Nous réclamons le retour des limogés», «Nous réclamons le retour de ceux qui ont été suspendus», etc.
Le secrétaire général de la Fédération générale de l’enseignement secondaire Lassâad Yâakoubi, portant une blouse blanche, a fait un speech dans lequel après s’être attaqué au ministre de l’Education, il a indiqué qu'augmenter les salaires des enseignants leur épargnera de se transformer en contrebandier. Il a souligné que les gens du peuple veulent une opportunité pour que les choses changent pour leurs enfants en accédant à l’éducation. Il a également évoqué la pénibilité du métier.
La manifestation a été encadrée par des personnes portant des gilets rouges avec le logo de l’UGTT.
Depuis deux ans la Fédération générale de l’enseignement secondaire, n’a pas cessé les grèves, marches et mouvements de protestations. Depuis deux ans, les élèves n’étudient pas sereinement à cause de ces mouvements. Plusieurs parents ont transféré début de cette année scolaire 2018-2019 leurs enfants à des écoles privées pour avoir la paix. Les autres y pensent. Certains ont été freinés par le manque de moyens mais pour le Tunisien, il n’y a pas de concession possible avec l’avenir de leurs enfants et donc seront obligé de sauter le pas !
I.N
Commentaires (9)
CommenterDes vrais pédagogues!!! Allez travailler dans les mines!!
C'est lamentable que les enfants restent dans la rue ou qu'ils remplissent les écoles coraniques.
Nous ne cotiserons pas pour les profs
Ken El mahboul yekel wiba .....
P.R.oufffff
Le vrai débat, le voilà...
Il se fout de la gueule de qui cet énergumène ?
Tout le monde sait que les professeurs touchent entre 1400 et 1600 DT/mois et le double de leurs salaires, voir beaucoup beaucoup plus, des études et cours particuliers (que vous journalistes d'aujourd'hui avez bel et bien subi) qu'ils donnent au noir en infraction à la loi EN VRAIS CONTREBANDIERS ( N'est-ce pas YA YAGOUBI).
Face à cette horde de cupides le pays compte 700.000 personnes au chômage sans revenus et des millions d'ouvriers entre femmes (peuplant les usines et les champs agricoles) et hommes; payés au SMIG de l'ordre de 400 DT/mois qui se lèvent tôt le matin entre 5h et 6h pour se rendre à leurs postes de travail pour ne rentrer chez eux que le soir vers 20 h avec un pouvoir d'achat très très faible par rapport à celui des enseignants.
Non mais c'est le monde à l'envers ou quoi ?
Lequel de ses deux mondes a besoin réellement d'une amélioration du pouvoir d'achat
L'Etat doit donc tout d'abord remettre le secteur de l'éducation sur les rails; Enseignement réellement gratuit et performant pour servir d'ascenseur social comme dans les années 60,70 et 80 et après on verra !!!!
enseigner est une vocation
plus dangereux
contrebandier
Pas mal !!
Le problème du tunisien est le tunisien lui-même. Avant la révolution, la haine contre l'état et ses dirigeants était le seul ciment du peuple. Lorsque Ben Ali a été démis, c'est un peu comme si le tapis a été tiré sous les pieds des tunisiens. Ils ne peuvent plus en vouloir à celui qui n'était plus là, alors ils sont déboussolés. Contre qui retourneront-ils leur haine?
Alors, après quelques jours d'état de grâce, la haine du tunisien s'est retourné contre le tunisien lui-même; son voisin, son collègue, son prof, son élève, son toubib son client, sa région voisine, etc, etc, etc.
On est en présence de bien pire qu'une déroute économique (ma foi, logique), morale, institutionnelle, souveraine, etc, etc, etc; on est en présence du pire venin pour une société: La haine pour l'autre, quel qu'il soit. Un peuple qui ne se supporte plus lui-même. Et pourtant tous ces malades étaient presque tous d'accord pour la révolution. Il est donc évident que c'est la masse bruyante et révolutionnaire qui a tort et que la masse silencieuse (jadis bien moins nombreuse) qui a raison.
Un peuple frappé de malédiction, comme tous les peuples que Dieu maudit pour une raison ou une autre.
Votre Salut ne peut venir que par un mea-culpa pour vos erreurs et votre injustice; car vous êtes avant tout autre chose, un peuple injuste et qui, de surcroit, croit être dans la vérité.
La Révolution est la pire des injustices. Une injustice envers votre Histoire, envers votre réussite, envers ceux qui l'ont faite.
Vous en payez aujourd'hui le lourd tribut. C'est digne d'un conte biblique pour les peuples ingrats (comme je vous l'ai si fréquemment rappelé). En termes coraniques, ce qui vous arrive n'est rien d'autre que la promesse de Dieu faite aux peuples ingrats dans le verset 112 de la sourate des abeilles.
Léon, Min Joundi Tounis Al Awfiya;
Résistant.
VERSET 112 de la SOURATE des ABEILLES.
Vous exagérez là...
On voit bien que BN excelle de jour en jour, à dénigrer les enseignants.; ceux là meme qui, il y a quelques années étaient vos propres profs.
L'ironie et la haine avec lesquelles vous rapportez les faits ne passent pas inaperçues. il ne manquait à votre article qu'un autre sondage sur les futures intentions des parents à transférer leurs enfants dans le privée et l'impact de ce mouvement des enseignants sur l'état sociopoliticoéconomique du pays dans les vingt prochaines années
Un peu de respect au moins,