Ecole de Regueb – Raoudha Laâbidi : Le test anal a été effectué sur ordonnance judiciaire
La présidente de l’Instance nationale de lutte contre la traite des personnes, Raoudha Laâbidi est intervenue, ce soir du mardi 5 février 2019, sur le plateau de Myriam Belkadhi pour revenir sur les derniers développements de l’affaire de l’école coranique de Regueb plus particulièrement sur la situation des 42 enfants qui fréquentaient cet endroit.
Raoudha Laâbidi a tenu, dans un premier temps, à féliciter l’étroite coordination entre les différentes autorités et l’efficacité de leur intervention dans l’affaire de l’école de Regueb : « J’ai pu constater par moi-même l’efficacité des autorités dans cette affaire, chose qui me rend optimiste, puisque je suis convaincue que cet Etat est capable d’agir correctement lorsqu’il y a une réelle volonté pour le faire ».
Toutefois, la présidente de l’instance a affirmé que les élèves de cet établissement étaient maltraités et souffraient de maladies graves, en l’occurrence, de maladies cardiaques, asthme, gale et poux. « Quand certains ne parviennent à pas apprendre le Coran, c’est la cravache qui les attend. Finalement, ces enfants sont voués à l’illettrisme. On ne leur apprend rien, aucun cours de langue, ni science. Cependant, on leur inculque la culture du Jihad. Ils ne connaissent même pas l’heure, ils sont conditionnés aux horaires des prières ».
Et à Mme Laâbidi d’ajouter, « Quant au propriétaire de l’école, lui, il ne prive de rien. Il a même une piscine chez lui, outre tous les moyens de communications et les gadgets électroniques. Alors que pour les petits ado, Facebook est juste Haram. C’est une réelle torture psychologique qu’ils subissent au quotidien ».
Revenant sur la polémique autour du test anal qui a prouvé que deux enfants ont été victimes d’abus sexuel à plusieurs reprises, Raoudha Laâbidi indique : « Le test anal a été effectué sur ordonnance judiciaire. Personnellement, et je le dis clairement, je suis contre le test anal qu’on fait subir aux gens pour les pénaliser pour leur orientation sexuelle. Or, ce cas est différent. Le test sert à prouver l’agression subie par les enfants, c’est dans leur intérêt, et pour punir les véritables agresseurs ».
Cependant, après cette intervention, la présidente de l’instance Raoudha Laâbidi a été victime d’une campagne de dénigrement sur les réseaux sociaux et fût lynchées par l’armada des islamistes qui défendent cette caserne d’embrigadement et d’endoctrinement.
S.H