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Bassem Ennaifer : la hausse des transferts des Tunisiens de l’étranger est un indicateur positif
12/04/2024 | 09:58
2 min
Bassem Ennaifer : la hausse des transferts des Tunisiens de l’étranger est un indicateur positif

 

La hausse des transferts des Tunisiens de l’étranger (TRE) est un indicateur positif, a estimé, vendredi 12 avril 2024, le professeur en économie et analyste financier, Bassem Ennaifer.

 

Dans une interview téléphonique accordée à Nadia Fourti dans l'émission Ahla Sbeh sur Mosaïque Fm, l’expert a précisé que 85% des TRE se trouvent en Europe. Donc, 85% des transferts effectués sont en euro. Or, l’euro a augmenté de 1% en un an, mais il y a une hausse de 4,1% en termes du montant des transferts, ce qui prouve que la hausse n’est pas due au glissement du dinar.

Pour lui, on est sur la voie de réaliser au moins les mêmes chiffres qu’une année auparavant en ce qui concerne les transferts des TRE, et qui ont beaucoup aidé la Tunisie en 2023, en étant une source mensuelle quasi stable d’avoirs en devise. Des fonds qui participent à la consommation, à l’épargne et à l’investissement et améliorent la situation sociale de beaucoup de familles.

 

 

En réponse au chroniqueur de l’émission Iyed Dahmani, l’expert a indiqué que la hausse des transferts est due à trois facteurs : le genre de la main d’œuvre composée plutôt de compétences (médecins, ingénieurs, experts) dont les salaires sont meilleurs, la situation économique en Tunisie qui est devenue de plus en plus difficile, et puis les TRE ne veulent pas couper définitivement les ponts avec le pays (bâtir une maison en Tunisie, acheter un véhicule en Tunisie, aider financièrement sa famille en Tunisie et faire des investissements dans le pays).

Bassem Ennaifer a spécifié que les transferts effectués par les TRE ne sont pas tous en espèce, mais qu’une partie comptabilisée concerne l’apport en nature comme les véhicules bénéficiant de l’avantage fiscal FCR. À titre d’exemple en 2022, sur les 8,37 milliards de dinars de transfert des TRE, un milliard de dinars était en nature.

 

Rappelons que selon les indicateurs monétaires et financiers publiés par la Banque centrale de Tunisie, les transferts des Tunisiens à l’étranger ont atteint 1.809,9 millions de dinars 31 mars 2024, contre 1.737,9 millions de dinars un an auparavant.

 

I.N.

12/04/2024 | 09:58
2 min
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Commentaires
Juan
j'envoie pas mes devises
a posté le 12-04-2024 à 12:19
si c pour importer whiskey, banane, aliments pour chien .... vous n'aurez rien. rien. NADA.
ftouh
..ou tout n'est pas dit, par ignorance ou par calculs
a posté le 12-04-2024 à 11:22
Il prend ses rêves pour des réalités..

Dans une décennie max. l'apport en devises des TRE va diminuer , la 3eme generation et celles d'après ont une relation avec la Tunisie bien mince..peu pensent a revenir sauf pour des vacances et encore.

Peut être les haragas et pour ceux qui auront des papiers et du boulot parmi eux vont compenser cela..

Deja avec les nouvelles qu'on entend, les perspectives, les tracas administratifs, la non convertibilité' du Dinars, les problèmes a repetition de TunisAir...beaucoup de chibanis comme moi ont regrette' leurs installation en Tunisie ou ne pensent y aller que pour des vacances familiales (mariages et surtout enterrements hélas) bien courtes car generatrice de maux de tete et de frustration.

Donc je reste la ou je suis..et je laisse les tunisiens qui sont en Tunisie s'occuper d' elle.

Salam et sans rancune.

Mais c' est des vertes a dire.
Juan
exportez des produits, pas des hommes
a posté le à 11:59
çà, ils ne l'ont pas pigé.
et pour produire, il faut des c.... comme les turcs, qu'ils n'ont pas.
ils n'ont que des technorocrates formés dans ces pourritures d'école françaises, comme ... polytechnique ;
NO WAY !!
BI
Mon expérience en matière de location de biens immobiliers à domicile ?
a posté le 12-04-2024 à 11:06
Je ne peux m'empêcher de rire lorsque des petits films amusants circulent sur le net et recommandent l'achat d'un bien immobilier pour se constituer un patrimoine...

Payer un loyer est sans doute la pire des choses ?
Je ne parle pas non plus de la petite maison que l'on occupe soi-même, mais de la voie prétendument sûre de la constitution d'un patrimoine par l'achat d'un bien immobilier et la location, où, selon la laitière, le loyer couvre ensuite les mensualités du crédit.
Aujourd'hui, ce genre de choses comporte des risques incalculables, qui sait ce que les cochons de la politique vont nous concocter la semaine prochaine, et encore moins dans un, cinq ou dix ans...
Le calcul des coûts ne tient pas compte de l'investissement en temps et en énergie que représente l'immobilier.
Les biens immobiliers sont visibles pour l'Etat et ne sont pas mobiles. Leur placement est soumis au bon vouloir de l'Etat dans lequel se trouve le logement.
Il faut bien réfléchir avant de se lancer dans une telle aventure.
Il faut également savoir que les biens immobiliers n'appartiennent à personne et que leur vente peut devenir également illégale, de même que leur expropriation peut etre possible.
Il en va de même pour les voitures, etc.

Un vieux routier
VIEILLARD
Peu importe où vous vivez.
a posté le à 11:49
Un bien immobilier n'est donc pour l'instant qu'une illusion pour laquelle vous avez besoin d'acheteurs qui donnent d'abord une valeur à l'objet et tant que les acheteurs fictifs croient en la valeur d'un bien immobilier, vous avez une valeur fictive pour laquelle vous ne pouvez pas vendre votre bien immobilier.
Un bien immobilier est toujours vendu à un prix inférieur à sa valeur et le vendeur doit alors calculer si l'investissement en échange d'une valeur fictive en vaut la peine.
Car l'argent numérique que vous recevez en échange n'a pas de valeur réelle, mais seulement une valeur fictive.
Par conséquent, la valeur d'un bien immobilier est actuellement en forte baisse.
Le propriétaire d'un bien immobilier doit alors calculer s'il est d'accord avec une valeur fixe dans l'effondrement d'une monnaie contre des illusions d'une valeur fictive, ce qui ne vaut en général pas la peine de vendre un bien immobilier actuellement.
Oups, ma dernière vie joue un rôle dans cette construction de phrase.
Je suis content de ne pas avoir investi dans l'immobilier dans les années 70-80, mais d'avoir plutôt investi mes illusions dans le plaisir, ce qui m'a permis de vivre longtemps.

Peu importe où vous vivez.