Dans le monde de la politique, nombreux sont les politiciens à avoir éprouvé cet adage en constatant la défection des plus opportunistes de leurs soutiens au moment où ça commence à sentir mauvais pour eux.
Un peu partout dans le monde, les présidents et les chefs du gouvernement font une brève allocution pour souhaiter leurs meilleurs vœux à leurs compatriotes. Ils leur parlent de l’année écoulée et leur expliquent les principaux contours de l’année à venir.
Cette année, j’ai décidé de m’abstenir de formuler des vœux à l’occasion de la nouvelle année. Sans totalement sombrer dans le désespoir et le pessimisme, j’avoue que j’ai le cœur lourd et le moral dans les talons. Voici pourquoi :
Après la Seconde Guerre mondiale, l’Allemagne a longtemps incarné la puissance économique de l’Europe. Toutefois, au cours des deux dernières décennies, des vents contraires fondamentaux ont commencé à s’accumuler : des tendances démographiques défavorables, une réglementation et une fiscalité excessives, ainsi qu’un retard dans la modernisation des secteurs clés face à l’ère numérique et à un paysage mondial en mutation