Il rate de plus en plus l'occasion de se taire...
Le fondateur d'Al Badil Ettounsi, Mehdi Jomâa, a affirmé que « le discours du président de la République était en deçà des attentes des Tunisiens ». Présent ce matin du jeudi 11 mai 2017 à La Matinale de Shems Fm aux côtés de Hamza Belloumi, Mehdi Jomâa a affirmé soutenir les décisions annoncées par BCE concernant notamment la protection des sites de production par l’armée, « mais tout en veillant au respect des libertés de manifestation et d’expression », a-t-il souligné. Il ajoute, par ailleurs, « qu'on ne peut uniquement compter sur l'Armée dans cette mission, qui a d'autres rôles dont la protection des frontières, la lutte antiterroriste, la sécurisation des élections. Il faut opérer un travail de fond ».
Il a affirmé en substance : « Il y avait énormément d’attentes […] nous attendions des décisions depuis un moment. Le discours de BCE n’était pas à la hauteur des attentes surtout en matière de lutte contre la corruption, raison pour laquelle ce gouvernement est né, et les grandes réformes à engager ».
Mehdi Jomâa a aussi déclaré que Béji Caïd Essebsi aurait pu « donner un signal fort en utilisant la force pour combattre les barons de la corruption ». « Assez de parole ! Où sont les actions ? » a-t-il dit ajoutant que l’Etat disposait de beaucoup de moyens mais que rien n’est fait en matière de lutte contre la corruption. « Il faut passer à l’action. Quand on veut faire une action, on ne l’annonce pas avant », dit-il insistant sur la nécessité « d’avoir suffisamment de courage et de volonté politique ».
S.T.
Commentaires (11)
CommenterPour qui il se prend ?!!
Il rate de plus en plus l'occasion de se taire...
@L'Anti-Révolution
Un simple mécano
qu 'avez vous fait quand vous avez été au pouvoir?
La corruption publique est pire que la corruption des hommes d'affaire
Le dossier des agents appartenant aux anciens régimes auraient pû être traités par le ministère de la justice en affectant des juges pour ce travail. La législation existante dans le pays permettrait de traiter tous les problèmes liés à la mauvaise gestion administrative et financière effectuée par les responsables dans ces administratives avant et après la révolution. On n'a pas besoin de créer l'instance de la dignité et de la vérité et d'avoir recours à la promulgation de cette nouvelle loi de reconciliation.
Il y a aussi des lois qui permettent de juger les médias qui commettent des fautes. La HAICA n'a pas de raison d'être.
Ce type de gestion défectueux est devenu la règle générale dans tous les institutions publiques et para-publiques à gestion autonome comme ces nouvelles instances soi-disant démocratiques et qui coûtent à l'Etat beaucoup d'argent sans aucun rendement économique.
Tous les milliards de dinars économisés en dissolvant toutes ces nouvelles institutions qui sont très grande consommatrice de l'argent public pourraient servir à créer des projets rentables similaires à celui que j'ai proposé dans l'un de mes commentaires et que le gouvernement vient de prendre comme exemple. Le projet dont je parle est celui des oasis de Régime Maatoug. Dans ce type de projet, d'une pierre on fait deux coups: faire travailler sous le contrôle de l'armée les terroristes qui retournent en Tunisie dans ces régions éloignés et créer des oasis qui produisent des dattes. On applique ainsi, au lieu de la peine de mort, le jugement de travaux forcés à ces terroristes.
Il y a plusieurs projets similaires à celui de Régime Maatoug qui peuvent être exécutés en faisant travailler avec un bon salaire les gens qui sont actuellement en chômage. Le contrat de dignité est une goutte d'eau dans un océan lorsqu'on le compare à ces grands projets d'infrastructures dont l'exécution nécessite l'emploi de milliers de personnes. Cela ressemble aux chantiers de chômage qui ont été installés dans les années 60, 70 et 80 mais avec cette différence que les jeunes qui vont y travailler recevront des salaires respectables (20 à 30 DT/jour)sous un contrôle technique efficace. Le rendement de ces projets seront meilleurs que ceux des chantiers de chômage à faible efficacité.Les sociétés de l'environnement actuelles me rappellent ce type de chantier. La reproduction de ce type de chantiers avec des salaires respectables et un bon contrôle permettraient de résoudre en grande partie le chômage des jeunes dans les régions intérieures et d'éviter ainsi l'exode rural. Mehdi Jomaa sait de quoi il s'agit lorsqu'il a parlé de la corruption dont la plus grande partie se trouve dans les administrations et les nouvelles instances indépendentes nouvellement crées. La corruption réalisée par les hommes d'affaire est moins grâve que la corruption dans ces institutions étatiques pour deux raisons: la première,ces hommes d'affaire ne payent pas d'impôts mais avec ils font travailler des gens avec l'argent de l'impôt non payé; la deuxième, ils évitent que les impôts qu'ils vont payer à l'Etat va servir à payer les salaires des nombreux fonctionnaires non rentables qui ont été embauchés par Ennahdha après 2011.
Béji n'a rien compris.
Béji n'a rien compris, peut être par manque d'information ou parce qu'il est mal conseillé etc.. ou à cause du milieu dans lequel il vit, un milieu aisé loin de celui des misérables de Victor Hugo.
On revient toujours à la case départ : qui a provoqué « la révolution » ?
Ce ne sont ni les fondateurs de Nida ni les membres d'Ennahdha !
Ce sont les divisions 4 et 5 de la Tunisie.
Les prémices d'une nouvelle révolution commencent à apparaitre.
J'espère avoir été assez clair.
A coté de la plaque
Dommage, vous tombez bas!
Celui qui veut tuer son chien...l'accuse de rage!
Toujours ce double language;
Au moins si El Béji a eu l'audace et le courage de prendre cette énorme décision et surtout de l'assumer, lorsque tout le monde parlait mais aucun n'avait l'audace et (autre chose) de la prendre cette décision historique, par laquelle il sauve encore une fois le pays du désastre et du chaos.
A mon avis, bravo Bajbouj, toujours au rendez vous avec l'histoire!