Amal Kacem, assistante parlementaire, a confirmé que l’administration de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) avait licencié les assistants parlementaires.

« La majorité des assistants parlementaires occupent cette fonction depuis 2017. Nous avons été privés de nos salaires depuis le 25 juillet 2021 », a déclaré, le 27 octobre 2021, Amal Kacem sur les ondes de la radio MFM.

« Nous avions continué à rédiger et à présenter les rapports annuels. Nous avions fait notre travail et nous n’avons pas été payés. Nous avons contacté le secrétaire général de l’ARP à ce sujet mais il n’y a pas eu de réponse ! Nos diplômes, nos documents et nos biens (ordinateurs et autres) se trouvent encore à l’ARP et nous ne les avons pas récupérés », a-t-elle poursuivi.

Amel Kacem a expliqué que la décision était contraire aux dispositions du contrat conclu entre l’ARP et les assistants parlementaires. « L’ARP est tenue, par le contrat, d'un préavis d’un mois ! De plus, la rupture de la relation contractuelle est soumise à un ensemble de conditions ! », a-t-elle déploré.

« Nous nous trouvons déjà dans une situation fragile puisque l’administration de l’ARP changeait à chaque année le type des contrats afin de nous priver de la titularisation. L’administration de l’ARP nous a renvoyés sans nous fournir une copie du contrat et une attestation de travail », a-t-elle ajouté.

Enfin, Amal Kacem a affirmé que les assistants parlementaires comptaient saisir la justice tunisienne pour licenciement abusif.

Pour rappel, le président de la République avait décidé, le 25 juillet 2021, de suspendre l'activité parlementaire et de geler les travaux du parlement.

S.G