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"Le Monde" publie puis retire un article « démesuré » sur la Tunisie (MAJ)

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Le très respectable journal français « Le Monde » publie, dans sa version électronique, mercredi 21 août, un article assez surprenant intitulé : « La Tunisie, à la veille de la guerre civile »…qu’il finit par retirer, 3 heures après sa mise en ligne.
Dans ce papier, le journaliste Michel Le Tallec dresse un sombre tableau du règne islamiste en Tunisie qu’il compare à celui des Frères Musulmans d’Egypte, affirmant que l’éventualité d’une guerre civile est à envisager sérieusement en Tunisie.
Un article basé sur des approximations et des allégations, dont on citera : la date de la manifestation du 6 août, notée le 3 dans le papier, ou encore la désignation de Rached Ghannouchi, comme « le vrai maître de la Tunisie ». Michel Le Tallec a même repris certains passages d’une analyse faite par Anis Mansouri sans en citer la source. « Quand mes analyses sont reprises par le Monde sans citer la référence ça s'appelle aussi du plagiat! Cet article paru aujourd'hui dans le monde reprend l'analyse que j'ai faite des vœux de Ghannouchi à l'occasion de l'Aïd El fitr », peut-on lire sur la page Facebook du jeune tunisien. Le passage en question est celui dans lequel Rached Ghannouchi évoque le principe du sacrifice : « le sacrifice de soi », « le sacrifice des enfants », « le sacrifice de tout ce que l'on possède », « le sacrifice au nom de Dieu ».
Le journaliste clôt son article par un appel formulé au gouvernement français et à François Hollande dans lequel il les exhorte à « arrêter de se prêter au double jeu des islamistes d’Ennahdha […] de les crédibiliser et de les traiter comme des démocrates respectables ».
A peine quelques heures après sa publication et suite à la déferlante de critiques suscitées sur la toile, « Le Monde » décide de retirer son papier. Est-ce un rappel à l’ordre ou la correction d’une bavure d’un journal non habitué des diatribes aussi enflammées et qui a toujours su garder ses distances par rapport aux événements ?...
Dans ce papier, le journaliste Michel Le Tallec dresse un sombre tableau du règne islamiste en Tunisie qu’il compare à celui des Frères Musulmans d’Egypte, affirmant que l’éventualité d’une guerre civile est à envisager sérieusement en Tunisie.
Un article basé sur des approximations et des allégations, dont on citera : la date de la manifestation du 6 août, notée le 3 dans le papier, ou encore la désignation de Rached Ghannouchi, comme « le vrai maître de la Tunisie ». Michel Le Tallec a même repris certains passages d’une analyse faite par Anis Mansouri sans en citer la source. « Quand mes analyses sont reprises par le Monde sans citer la référence ça s'appelle aussi du plagiat! Cet article paru aujourd'hui dans le monde reprend l'analyse que j'ai faite des vœux de Ghannouchi à l'occasion de l'Aïd El fitr », peut-on lire sur la page Facebook du jeune tunisien. Le passage en question est celui dans lequel Rached Ghannouchi évoque le principe du sacrifice : « le sacrifice de soi », « le sacrifice des enfants », « le sacrifice de tout ce que l'on possède », « le sacrifice au nom de Dieu ».
Le journaliste clôt son article par un appel formulé au gouvernement français et à François Hollande dans lequel il les exhorte à « arrêter de se prêter au double jeu des islamistes d’Ennahdha […] de les crédibiliser et de les traiter comme des démocrates respectables ».
A peine quelques heures après sa publication et suite à la déferlante de critiques suscitées sur la toile, « Le Monde » décide de retirer son papier. Est-ce un rappel à l’ordre ou la correction d’une bavure d’un journal non habitué des diatribes aussi enflammées et qui a toujours su garder ses distances par rapport aux événements ?...
S.T.



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