alexametrics
dimanche 05 mai 2024
Heure de Tunis : 23:05
Dernières news
L’avocat de Mourad Trabelsi dénonce un traitement inhumain infligé à son client
05/03/2018 | 22:35
3 min
L’avocat de Mourad Trabelsi dénonce un traitement inhumain infligé à son client

 

Récemment hospitalisé pour des problèmes de santé assez importants, Mourad Trabelsi a été ramené en prison ce lundi 5 mars 2018.

Dans une déclaration accordée à Business News, un  de ses avocats dénonce un traitement inhumain infligé à son client : « Je suis allé samedi matin rendre visite à mon client à l’hôpital et il avait les mains et les pieds enchainés à son lit, étroitement surveillé par 3 agents lourdement armés ! Vous imaginez ! On dirait Pablo Escobar ! » affirme le juriste. Et d’ajouter que Mourad Trabelsi n’avait même pas été admis dans un service spécialisé, mais gardé aux urgences en dépit de son état qui nécessitait des soins poussés.

 

L’avocat de Mourad Trabelsi interpelle les autorités sur l’état de santé préoccupant de son client : «  Il a subi un triple pontage, et souffre depuis des années d’insuffisance respiratoire causée par des problèmes pulmonaires. A cela s’ajoute des problèmes de vue qu’il a contractés en prison depuis 6 mois ! Aujourd’hui, il est incapable de marcher correctement ! »  dénonce l’avocat, précisant qu’il n’a cessé de demander à ce que son client soit opéré de la cataracte sans qu’il n’y ait de réponse favorable.

 

Pour l’avocat, l’état de Mourad Trabelsi nécessite une attention médicale pointue : «  Un chirurgien sur place m’a dit que l’état de mon client était grave », affirmant que l’équipe médicale n’a pas pu faire tous les examens médicaux nécessaires durant le week-end. «  Il a quand même été ramené en cellule ! Pourquoi toute cette précipitation ? »

 

L’avocat a expliqué que Mourad Trabelsi subit tout cela pour une affaire de chèques sans provisions : « Il a écopé de 20 ans de prison pour chèque sans provisions alors qu’il avait de la provision mais entre-temps son compte a été confisqué. Où allons-nous avec cette haine ? Pourquoi tout cet acharnement ? » s’est demandé l’avocat.

 

De son côté, le chef de service des urgences de l’établissement où a été hospitalisé Mourad Trabelsi a démenti catégoriquement dans une déclaration à Business News les accusations de l’avocat de Mourad Trabelsi : « Ce que je peux vous dire, c’est que le patient a reçu tous les traitements nécessaires pendant son hospitalisation, il a été consulté par plusieurs spécialistes en cardiologie et dans d’autres spécialités car on travaille en équipe dans notre unité. Le travail a été effectué correctement et Mourad Trabelsi était content des soins qu’on lui a prodigué » indique le chef de service.

 

Le Professeur en médecine affirme que « Mourad Trabelsi est son patient depuis 2004, que c est la deuxième fois en un mois qu’il est consulté par les médecins à l’hôpital, qu’il ne permettrait pas qu’un malade ne reçoive pas les soins adéquats dans son service ».

Enfin, le chef de service estime qu’il faut distinguer le côté administratif relatif à la surveillance des patients détenus de l’aspect médical où son équipe assume toute sa responsabilité.

 

N.B.G

 

05/03/2018 | 22:35
3 min
Suivez-nous

Commentaires (8)

Commenter

veritas
| 07-03-2018 06:50
il n'?? y a plus de quoi être fière pour dire je ......tunisien depuis que la secte des terroristes musulmans s'??est accaparé du pouvoir avec la complicité des anglo-saxons les responsables du coup d'??etat Et source de tout le mal qui s´abat sur le pays depuis 2010.

Geronimo
| 06-03-2018 17:32
Ce serait intéressant de connaître le nom du Juge qui l'??a mis en prison pour chèques sans provision alors qu'??il savait très bien que ses comptes étaient bloqués.
Quelle contrepartie ce juge a-t-il bien pu recevoir pour cela.

Citoyen_H
| 06-03-2018 13:06

L'??absence aveuglante du goumi, des ONG et des associations des droits des animaux, tunisiennes et étrangères.
Leur invisibilité prouve par A+B , pour qui ils roulent.
Par contre, si il s'??était agi d'??un chamelier ou de l'??un de leur aficionados, là on aurait eu droit à un défilé de tous les membres de la cour des miracles (la mehrézia, les abbou, le goumi, et tout le reste du cirque « barwita »
Pourtant, à la belle époque, quand une célèbre poissonnière reconnaissable par son immuable don de comédienne s'??était prise deux baffes bien méritées à l'??époque du miséricordieux ZABA, tous les médias de la galaxie s'??étaient aussitôt acharnées sur la pseudo-maltraitance subite par nos pires traitres et traitresses, nés accidentellement bipèdes. Mais encore, vous souvenez vous quand l'??autre pingouin s'??était cousu la bouche pour protester contre son arrestation, qui une fois de plus, était amplement proportionnée, on se serait cru assister à la fin du monde.
2011, l'??ensemble des chialeuses de la république, sponsorisées par toutes les ONG du système solaire, qui pourtant, criaient sans cesse sur tous les toits qu'??ils se recevaient injustement des claques à tout va, se sont miraculeusement transmutés en des êtres ignobles & infâmes , sans foi ni loi, « lè dinne wala mila » !!! Curieusement tous les radars des atlantistes se mirent tous à observer l'??espace.
Bandes de lâches bouseux, soignez cette personne faible et laissons au divin de le juger .
« Famma rabbi » et pour tout l'??or du monde, je n'??aimerai pas être à la place des purulentes plaies qui nous empoisonnent la vie avec leur ignoble

Fifi
| 06-03-2018 11:10
C'est inhumain hram laissez le se soigner

Foued abid
| 06-03-2018 09:12
Pourquoi najem gharsalli ne s est pas présenté au juge d'instruction , 2 poids 2 mesures .

Abir
| 06-03-2018 07:52
quand on est borgne ,on en ferme une personne pour un chèque sans provisions jusqu'à la mort et on laisse une autre qui a encaissé un milliard qui ne lui appartient pas,et ils disent que la justice est indépendant!!!???

Abel Chater
| 06-03-2018 02:20
Il est devenu facile de dénigrer l'??Etat tunisien et sa Justice, par des avocats supposés respecter l'??Etat tunisien et sa Justice. Maintenant, il faut balayer tous les crimes des Trabelsia et de ceux du régime dictatorial déchu de Ben Ali, par le revers de main, en banalisant tout le passé criminel du dictateur et de sa famille régnante. Il suffit que les médias parlent d'??un malaise ou d'??une maladie de l'??un d'??eux, pour que des voix ennemies de la Justice, se retournent contre cette même Justice, lui demandant de lui raccourcir son pantalon d'??Abderrahmèn (Sirwèlou Abderrahmèni).
D'??autres écopent de peines fortement réprimandes sans que personne ne s'??intéresse à eux, mais les vrais criminels qui n'??ont pas encore dévoilé le lieu de leur Caverne d'??Ali Baba, se transforment en les plus humains des êtres humains, par ceux qui n'??attendent que le soulagement de leur propre caisse, par la libération de ceux qui n'??ont rien dévoilé au sujet du butin qu'??ils avaient dérobé au peuple tunisien. Ceux d'??entre eux qui se sont sauvés à l'??étranger, jonglent par des millions d'??Euros et de Dollars depuis le Canada jusqu'??aux '?les Comores et ceux de l'??intérieur jouent aux petits poissons, souvent soutenus par tout un lobby d'??incognitos.
Slim Chiboub qu'??on croyait devenu plus pauvre que la souris dans une Mosquée, au point que tout le monde avait cru à ses larmes de crocodile, n'??a besoin que de bouger l'??index, pour que les médias sous son influence, l'??invitent comme par hasard et lui fassent commercialiser toutes ses idées, toutes ses ruses, tous ses plans et tout son programme, obligeant le restant des médias à transformer ses mots, qu'??on croyait appartenir à la poubelle de l'??histoire, en un sujet de discussion nationale. Alors que d'??autres Tunisiens d'??extrême valeur intellectuelle, ne trouvent nullement de médias qui s'??intéresseraient à eux. Le pouvoir et l'??argent leur manquent.

Jilani
| 05-03-2018 23:32
Tout prisonnier peut tomber malade et même gravement, mais il n'est pas libéré. Il existes des procédures pour le soigner et il faut les respecter. Après les soins il continue à purger sa peine et s'il surtout il sera enterré comme tout le monde et on dit Allah yarhamou.