La Banque centrale de Tunisie émet aujourd'hui sa note intitulée "évolutions économiques & monétaires ainsi que les perspectives à moyen-terme", dans laquelle on découvre les données suivantes :
La croissance économique, évaluée aux prix constants 2010, devrait se maintenir, en 2016, sur une trajectoire légèrement ascendante avec un taux annuel de 1,3% contre 1% en 2015, avant de passer à 2,3% et 2,8% en 2017 et 2018 respectivement.
En 2016, le taux d’inflation a été à son plus bas niveau depuis 2012, soit 3,7% contre 4,9% une année auparavant, en dépit de la résurgence des tensions inflationnistes vers la fin de l’année, portant le taux d’inflation à 4,2% en GA, en décembre 2016.
En revanche, on relève une plus grande persistance de la composante sous-jacente de l’inflation (hors alimentaire frais et administrés) qui s’est maintenue sur un palier relativement élevé, soit 5,2% contre 5,3% en 2015.
Les perspectives de l’inflation sont orientées à la hausse avec un taux de 4,8% au terme du premier trimestre 2017 et un taux moyen de 4,7% pour toute l’année 2017.
La politique budgétaire est de plus en plus contrainte par la hausse structurelle des dépenses courantes et la faiblesse des ressources, limitant ses marges de manœuvre pour mener une politique contra-cyclique.
La balance courante demeure fragilisée par l’ampleur du déficit énergétique, la part de plus en plus grandissante des importations non productives et par un secteur touristique qui peine à se relever, exacerbant les pressions sur les réserves de change.
Renforcement des crédits à l’économie, au cours de l’année 2016, bénéficiant aussi bien aux professionnels qu’aux particuliers.
Poursuite des pressions sur la liquidité bancaire dans le sillage d’un déficit courant toujours important, induisant un déséquilibre permanent entre l’offre et la demande de devises sur le marché des changes, et une intervention accrue de la BCT sur ce marché pour lisser ce déséquilibre, en plus de l’effet de la hausse importante des billets et monnaies en circulation.
La BCT prévoit un taux de croissance à 2,3% en 2017 et à 2,8% en 2018
La Banque centrale de Tunisie émet aujourd'hui sa note intitulée "évolutions économiques & monétaires ainsi que les perspectives à moyen-terme", dans laquelle on découvre les données suivantes :
La croissance économique, évaluée aux prix constants 2010, devrait se maintenir, en 2016, sur une trajectoire légèrement ascendante avec un taux annuel de 1,3% contre 1% en 2015, avant de passer à 2,3% et 2,8% en 2017 et 2018 respectivement.
En 2016, le taux d’inflation a été à son plus bas niveau depuis 2012, soit 3,7% contre 4,9% une année auparavant, en dépit de la résurgence des tensions inflationnistes vers la fin de l’année, portant le taux d’inflation à 4,2% en GA, en décembre 2016.
En revanche, on relève une plus grande persistance de la composante sous-jacente de l’inflation (hors alimentaire frais et administrés) qui s’est maintenue sur un palier relativement élevé, soit 5,2% contre 5,3% en 2015.
Les perspectives de l’inflation sont orientées à la hausse avec un taux de 4,8% au terme du premier trimestre 2017 et un taux moyen de 4,7% pour toute l’année 2017.
La politique budgétaire est de plus en plus contrainte par la hausse structurelle des dépenses courantes et la faiblesse des ressources, limitant ses marges de manœuvre pour mener une politique contra-cyclique.
La balance courante demeure fragilisée par l’ampleur du déficit énergétique, la part de plus en plus grandissante des importations non productives et par un secteur touristique qui peine à se relever, exacerbant les pressions sur les réserves de change.
Renforcement des crédits à l’économie, au cours de l’année 2016, bénéficiant aussi bien aux professionnels qu’aux particuliers.
Poursuite des pressions sur la liquidité bancaire dans le sillage d’un déficit courant toujours important, induisant un déséquilibre permanent entre l’offre et la demande de devises sur le marché des changes, et une intervention accrue de la BCT sur ce marché pour lisser ce déséquilibre, en plus de l’effet de la hausse importante des billets et monnaies en circulation.
pour choisir soigneusement ses mots et présenter ce qui peut être considéré comme un aveu d'impuissance généralisée et une situation économique pour le moins maussade, en des termes et formulations impressionnants d'ambiguïté !
Quelles belles et précautionneuses énonciations pour dire :
- pas de croissance;
- une inflation persistante;
- un dinar dégringolant;
- des déficits alarmants;
- des niveaux de surendettement inquiétants ;
- un manque de liquidités;
- et une absence de marges de man'uvre pour relancer la croissance !
Croissance elevee ou pas , moi , en tous cas , je ne vois et je ne verrai probablement RIEN VENIR DANS MON BLED . Le fruit de cette croissance s' ARRETERA EN COURS DE ROUTE AVANT D'ARRIVER CHEZ MOI . COMPRIS ! MERCI .
Voudrait-t-elle se payer la gueule de onze millions de tunisiens que la Banque Centrale de Tunisie n'y prendrait pas autrement.
La BCT se croit en période faste et d'enchantement pour pérorer que le taux de croissance serait de 2.3 % pour les 10 mois à venir, quel humour noir qui frappe soudain le vieux Ayari pour lui faire dire pareils délires, pareilles sottises, pareils enfumages à rendre la situation encore plus sombre !
Quand on prédit un taux d'inflation de 4.7 %, il faudrait un taux de croissance de 6 % pour enrayer l'effet de l'inflation.
Si comme l'annonce Chadly Ayari que les prévisions de croissance seront de 2.3 % cela signifie qu'il n'y aura pas de croissance du tout, mais bel et bien un déclin, une décroissance, une dépression, une récession de 2.4% pour le moins !
Passer de 1.3 @ 2.3 n'est pas aussi simple sans la cartouche légale du ministère public
D'ailleurs ce qui est appelé "hausse importante de l'argent en circulation" est un si ne précurseur quune distinction doit se faire entre l'inflation importée et celle locale!