Le président de la République, Kaïs Saïed, a donné ce mardi 23 juin 2020, une interview à la chaîne France 24, en marge de la visite de travail qu’il effectue depuis hier à Paris.
Kaïs Saïed a bien entendu été interrogé sur sa position envers la motion proposée par Al Karama et rejetée par l’ARP, pour réclamer à la France de présenter ses excuses pour les crimes commis pendant et après la période coloniale. Le président a esquivé le fond de la question précisant tout de même que des excuses sont aussi gestes et soutien et pas nécessairement discours et déclarations.
Le président a estimé, dans un autre contexte, que l’ouverture des frontières tunisiennes, prévue le 27 juin, est nécessaire car la situation actuelle ne peut plus « continuer », précisant que la pandémie concerne le monde entier et que fermer les frontières n’est pas la solution.
Sur le dossier Libyen, autre sujet d’importance abordé hier avec le président français Emmanuel Macron, le chef de l’Etat a rappelé la position de la Tunisie contre toute ingérence étrangère dans le conflit en Libye, estimant et rappelant que la solution à la crise devrait venir des libyens eux-mêmes.
« La situation en Libye s’envenime de jour en jour car on n’a pas laissé aux Libyens la liberté de choisir la solution qu’ils veulent. Le problème libyen est devenu international suite à l’intervention de forces étrangères, aujourd’hui malheureusement au lieu de chercher des solutions politiques, on cherche des affrontements, vous connaissez évidemment les enjeux économiques et pétroliers de la chose mais cela ne contribuera pas à la résolution du problème… les interventions étrangères ne peuvent qu’envenimer la situation » a-t-il poursuivi.
Kaïs Saïed a souligné que l’assise légale octroyée par la résolution du conseil de sécurité au gouvernement Al Sarraj ne peut plus durer et doit être remplacée par « une autre légalité et une légitimité populaire ».
Il est ensuite revenu sur la polémique suscitée par le coup de fil adressé par le président du parlement, Rached Ghannouchi au président du Conseil présidentiel du gouvernement d'union nationale libyen, Fayez El Sarraj. « S’il se prenait pour le président de la République ce serait à lui de se poser la question. Il y a un seul Etat, un seul chef d’Etat et qu’une diplomatie tunisienne dirigée par le chef de l’Etat. Il s’agissait d’une faute et il faut rappeler à l’ordre ceux qui ont envie de prendre le pouvoir des autres » a ajouté le président.
Kaïs Saïed a confié qu’Ennahdha cherche à « influencer certaines décisions » mais qu’il ne s’agit pas forcément de tentatives de l’affaiblir car ce serait de la politique politicienne qu’il « n’aime pas » autant qu’il n’aime pas qu’on lui « marche sur les pieds ».
M.B.Z
A moins que, l'air vivifiant de Paris venant à se dissiper, le Président ne retrouve ses réflexes d'antan : un long, et lent, somme après une éprouvante semaine d'escapade perturbée à Paris... Bienvenue donc aux bras si accueillants et si reposants de ce brave Morphée ! Et tout le reste n'est que littérature !
Il serait vraiment dangereux pour le pays que les rênes du pouvoir ne soient pas saisies par des mains "capables", et non-coupables de léthargie endémique !
Ils passent le temps ces inutiles et vides à effectuer des voyages d'agrément et de tourisme vers Paris, et ce au lieu de chercher à apporter des idées pour le développement socioéconomique de la Tunisie ( pays encore classé au tiers monde et non pas encore devenu USA ou Chine), et ce comme ce qui a ete entamé et réalisé lors des années soixante et soixante-dix pour qu'ils arrivent maintenant à porter un costume et se promener à Tunis et de mettre fin à leur paysannerie.
A propos des crimes commis par le protectorat; il y en a eu certainement , mais il ne faut pas oublier que la France a appris aux tunisiens une langue qui permet de communiquer avec l'occident, qu'elle a construit des routes , des voies ferrées, des hopitaux, des barrages qui d'ailleurs n'ont pas beaucoup évolué pendant la période Bourguiba ( Ce n'est que pendant le règne de Ben Ali que l'infrastructure a été modernisée ) . Un bon point pour le président Said qui n'a pas pris position pour des excuses.
En ce qui concerne le commentaire des événements de Tataouine, un grand bravo pour le président et c'est probablement cela qui li a valu l'agressivité de cette horde d'excités dans les rues de Paris
Celui la n'arrête pas avec ses heeeeeeeeeeee heeeeeeeeeeee heeeeeeeeeee
-des avantages pour l'afrique et le bassin mediterranee'
-Solutions -1-
-Desarmements la Lybie completement et .
-Systeme de fusion des Etats Federale entre La Tunisie + la Lybie de l'ouest et l'Egypte de l'Est et l'Algerie de sud west - alors l'UNION politique et economique de les 4 pays et Mali Niger-Tchad comme voisin cooperations paralelle
*2eme SOLUTIONS: diviser la Lybie par 4 pays
3eme solution si non ,!!! CLOSE THE BORDER
* Je demande de fermer les frontieres et repture diplo-et #economique
Parceque la guerre en Lybie ce nourri de la Tunisie -
K.Saied semble avoir pris la mesure de son rôle, aidez le maintenant. Il est clair, il faut le soutenir...
Qu'on se le dise, dans les alcôves...
BRAVO, PRESIDENT!