
Le président de la République, Kaïs Saïed s’est rendu, jeudi 14 septembre 2023, au siège de la BNA (Banque nationale agricole), pour examiner les différents dépassements enregistrés dans cette banque.
Le président de la République assure avoir constitué, lui-même le dossier. « Je n’ai pas eu recours à la Commission tunisienne des Analyses financières (Ctaf). Il est relatif aux dépassements enregistrés dans cette banque. Vous savez, la BNA a été créée pour soutenir l’agriculture et les petits agriculteurs. Cependant, aujourd’hui, les petits agriculteurs ont été délaissés. Les prêts accordés à certaines personnes et à des sociétés fictives sans la moindre garantie constituent une violation de la loi et une dilapidation des biens publics».
Le président de la République a tenu à citer un exemple de dépassement, assurant que ce travail aurait dû être effectué par une partie n’ayant pas accompli sa mission. « Le montant dû à une personne s’élève à presque 24 milliards [24 millions de dinars, ndlr]. Il n’y a aucune garantie présentée, mais il n’y a aussi aucune transaction effectuée en 2021 et en 2023. Pire encore, on lui accorde un nouveau crédit sans la moindre garantie pour pouvoir payer les intérêts de l’ancien crédit. Ceci est un seul exemple et les exemples sont nombreux ».
Ainsi, le président de la République a assuré que la situation ne pouvait continuer de la sorte, après avoir listé une série de personnes et d’entreprises ayant contracté des crédits sans présenter de garantie, dont un journaliste. Il a ajouté que ces crédits devraient être dédiés aux petits agriculteurs.
« Nous menons une guerre contre la corruption et nous allons y faire face. J’appelle tous les citoyens intègres à se tenir unis pour assainir l’administration et le pays. [...] La BNA est une banque publique et elle doit se porter garante des biens des Tunisiens. Cela doit être, également, le cas des banques commerciales qui, elles aussi, doivent entretenir la transparence et l’intégrité ».
Le président de la République a indiqué que le commun des citoyens est obligé de construire un dossier solide pour pouvoir acquérir un bien immobilier, alors que certaines personnes obtiennent des dizaines de milliards sans fournir la moindre garantie. « Aujourd’hui, nous sommes appelés à récupérer les biens spoliés à l’étranger, comme l’argent peut être dérobé à l’intérieur! Quelle banque à travers le monde est capable d’accepter d’accorder des crédits sans garanties…Jusqu’à quand et jusqu’où ? Ce dossier, je l’ai constitué moi-même… Je poursuivrai les enquêtes en personne ».
Il a ajouté que même un journaliste est impliqué dans ces dossiers. « Par la suite, ils nous parlent de la liberté d’expression », a-t-il martelé.
La directrice générale adjointe de la BNA, Arbia Alaya,présente à la réunion, a indiqué au président de la République avoir été diffamée par la presse au nom de la liberté d’expression, soulignant : « Nous étions contents par la mise en place du décret 54, mais il n’a pas été appliqué. Nous subissons de grandes pressions ». Elle a ajouté : « Nous vous appelons à éclaircir la loi relative aux entreprises communautaires, afin de pouvoir les financer».
S.H
Pour vos projets, la Tunisie a besoin très rapidement d'un investissement colossal à savoir : de grandes et très grandes et nombreuses prisons pour loger la mafia du PSD / RCD/ NIDA /ENNAHDHA pour des décennies...
Vous n'avez pas idée des répercussions du passage de la racaille des criquets pèlerins de terka par la case gouvernance.
Le 21 juillet devrait être dorénavant un jour férié commémorant une sorte de seconde fête de l'indépendance.
Sus aux traitres et aux renégats !!!!
Ma suggestion est de faire une visite dans un café du coin et de demander aux personnes présentes si elles sont employées dans la fonction publique et vous aller remarquer combien d'entre elles ont déjà le tampon de service et les formulaires nécessaires dans leurs poches.
En outre, une visite dans les garages de voitures des enseignants est recommandée pour voir combien d'enseignants pratiquent assidûment avec les élèves ..
___________________________________________________________________________________________
Trois dans un bureau et un qui travaille, c'est qui ?
Deux fonctionnaires et un ventilateur.
..
Rabbi Yoster Tounis!
Nous faisons semblant d'être interloqués, surpris par cette affaire.
Nous sommes des petites catins.
Tout cadre dans le privé ou dans le public sait que ce type de corruption est systémique c'est a dire qu'il s'applique dans toutes les banques de la place. Toutes.
Alors Mr le Président, cela va faire beaucoup beaucoup de dossiers.
Ajoutez a cela d'autres concentrations structurelles de corruption (Douane, Santé, FTF, Travaux Publics, Commerce etc.......
Va falloir sérieusement penser à construire de nouvelles prisons
Mais comment construire une prison sans corruption dans ce pays .
Si ce plan est mis en place, ainsi que d'autre mesures n'est pas suivi d'effets, l'autorité de contrôle aura la possibilité de destituer la direction générale ou l'organe de direction de l'établissement bancaire et de nommer provisoirement à leur place un administrateur dans le but de rétablir la situation de l'établissement bancaire et d'éviter la faillite.
Outre la prévention de la défaillance de la banque, les organismes de contrôle de ces établissements peuvent aussi mettre en place des mesures de résolution.
Sans solutions pour envisager son rétablissement, la banque sera déclarée en faillite et sa liquidation sera prononcée.
'?a permettra déjà d'épingler les fautifs, notamment ceux qui ont accordé des credits à tort et à travers et de les condamner pour abus de confiance et probablement de détournements de fonds.
Les clients (enfin si on peut, pour certains bénéficiaires de crédits fantaisistes, appeler ça des clients) perderont l'accès à leurs comptes, dépôts, titres.
Ils détiendront alors une créance sur la liquidation à hauteur de leurs avoirs devenus indisponibles.
Vaut mieux procéder à la mise en faillite de la BNA et à la liquidation judiciaire, ça coûtera moins cher au contribuable et au pays que de la laisser fonctionner et continuer à gangrener la totalité du secteur bancaire et sa crédibilité.
citation de la DGA : « Nous étions contents par la mise en place du décret 54, mais il n'a pas été appliqué. Nous subissons de grandes pressions »
j'attend avec impatience la réaction de BN a cette citation, ou a ce cris de détresse d'un haut cadre d'une grande banque !
waiting ....
Mahmoud
Bon courage en tous cas M. le président la route est longue !

