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Aux origines de la fête du Travail
01/05/2024 | 17:32
2 min
Aux origines de la fête du Travail

 

Le 1er mai, communément connu comme la fête du Travail, est célébré dans de nombreux pays à travers le monde. Mais que célèbre-t-on vraiment ce jour-là, et quelle est son origine ? Pour répondre à ces questions, plongeons dans l'histoire de cette journée emblématique.

 

L'origine du 1er mai remonte au XIXe siècle, à une époque marquée par de profondes inégalités sociales et des conditions de travail souvent inhumaines. Au cœur de la révolution industrielle, les travailleurs se sont organisés pour revendiquer de meilleures conditions de travail, des salaires décents et une réduction de la journée de travail, souvent excessive.

L'une des premières grandes mobilisations pour la journée de huit heures a eu lieu le 1er mai 1886 aux États-Unis, où des centaines de milliers de travailleurs ont participé à des manifestations et à des grèves pour exiger cette réforme. La date avait été choisie car de nombreux contrats de travail prenaient fin le 1er mai, permettant ainsi aux travailleurs de protester efficacement.

Cependant, cette journée historique a été entachée par la tragédie de la place Haymarket à Chicago. Lors d'une manifestation pacifique, une bombe a été lancée par un inconnu, déclenchant des émeutes et une répression brutale. Plusieurs manifestants et policiers ont perdu la vie. Bien que les circonstances exactes de l'incident restent floues, les autorités ont profité de cette occasion pour réprimer violemment le mouvement ouvrier.

Suite à ces événements, la communauté internationale ouvrière a décidé de faire du 1er mai une journée de commémoration et de lutte en mémoire des martyrs de Chicago et en faveur des droits des travailleurs. En 1889, à l'occasion du Congrès de Paris de la IIe Internationale, la date du 1er mai a été officiellement reconnue comme la journée internationale des travailleurs.

Depuis lors, le 1er mai est devenu un symbole de solidarité ouvrière et de lutte pour les droits des travailleurs à travers le monde. Il est célébré par des manifestations, des défilés, des discours et divers événements visant à sensibiliser le public aux défis auxquels sont confrontés les travailleurs et à promouvoir la justice sociale.

 

Ainsi, chaque année, le 1er mai rappelle l'importance de la solidarité et de l'unité dans la lutte pour des conditions de travail dignes et équitables, perpétuant l'héritage des pionniers du mouvement ouvrier qui se sont battus courageusement pour un monde meilleur.

01/05/2024 | 17:32
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Commentaires
Houcine
Fête du travail?
a posté le 02-05-2024 à 08:05
On pourrait nommer le 1er mai fête commémorative, fête des travailleurs ou encore jour de rassemblement des travailleurs ou mieux fête des luttes des travailleurs, moment d'expression des revendications des travailleurs.
Pas fête du travail.....
Le travail n'a d'existence que lorsque des humains le réalisent, l'exécutent.
Sinon, il resterait à l'état d'abstraction.
Il n'a pas davantage de sens si l'on exclut les humains, même à l'ère des machines, robots et l'intelligence artificielle. Pas davantage quand on les absente comme c'est courant dans les discours intéressés et situés des sachants sur l'économie devenue depuis des décennies économisme.
Tout est renvoyé à l'économie, expliqué selon son paradigme, son idéologie habillée d'économétrie pour leurrer les ouailles déjà pieuses et en faire des prosélytes volontaires, des prophètes de la doctrine de la vraie foi.
C'est un peu comme lorsqu'on dit que c'est l'entreprise qui crée les richesses.
Ici aussi, c'est le travail des humains qui est créateur de richesses.
Parce qu'une entreprise est d'abord un collectif de travail, de travailleurs.
La fiction de l'entreprise, organisme autogénéré, une sorte de démiurge, une divinité autosuffisante relève de ces sophismes insignifiants sauf pour pervertir le sens des choses.
Qu'on nous présente un capitaliste, un patron qui "s'est fait tout seul", devenu tes riche, et poursuivant toujours son projet n'a pas besoin de laborieux, de mains ouvrageuses, de salariés têtes et compris disponibles pour faire vivre l'entreprise, réaliser le job!
Le patron a la mise, les travailleurs font l'ouvrage, le patron encaisse la plus-value. Je ne développe pas plus.
C'est d'une perversité crasse inventée au sein d'un monde dont les "valeurs" sont issues du christianisme qui dispose que l'humain a la première place. Au centre.
Rappelons-nous pourquoi longtemps, fort longtemps, on voulut croire contre la vérité des constats que la terre occupait le centre du système car Dieu, ne pouvait créer l'Homme et l'installer à la périphérie. On mit au bûcher qui pensait autrement.
Aujourd'hui, on fait la chasse à qui conteste le dogme du Capital,
Cette divinité qui a ses rites, ses officiants, ses prêtres qui vous mettent à l'index, vous excommunient.
Donc, ne serait-ce que de ce point de vue, l'hypostase de l'entreprise est une caricature du réel.
Vive la fête des travailleurs!
A bas la perversité des friqués dont la seule patrie est le fric.
Les mots sont des voyageurs sans bagages?