Le professeur de droit constitutionnel, Amin Mahfoudh, s’est exprimé, mardi 23 avril 2024, sur le changement des conditions de candidature pour l’élection présidentielle. Il a fait remarquer dans ce cadre le climat tendu, surtout avec l’opacité concernant ce rendez-vous. Ainsi, à titre d’exemple, il a indiqué que jusqu’à cette heure, la date de l’élection présidentielle n’a pas été fixée, alors que certains ont déjà annoncé leur candidature et débuté leur campagne électorale.
Au micro de Khouloud Mabrouk dans l’émission "90 minutes" sur radio IFM, l’universitaire a exprimé son étonnement face au fait que l'Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie) a relié l’annonce du calendrier à l’achèvement d’autres rendez-vous électoraux, alors qu’elle aurait dû être prête et avoir déjà annoncé le calendrier.
Interpellé par l’animatrice sur le changement des conditions de candidature, notamment l’ajout de la nécessité de fournir une copie du casier judiciaire du candidat (Bulletin n°3, communément appelé B3), M. Mahfoudh s’est insurgé, en expliquant que cela est inacceptable, rappelant la nécessité de respecter la Constitution et la Loi électorale. Et de marteler que personne n’a le droit de violer la constitution et ajouter de nouvelles conditions, en rappelant que le président de la République a « malheureusement » ajouté de nouvelles conditions dans les décrets qu’il a publiés, qui ont exclu certains citoyens tunisiens les empêchant de candidater, notamment ceux portant une deuxième nationalité.
Amin Mahfoudh a souligné que Kaïs Saïed reprochait le vote de lois sur-mesure lors de la dernière décennie. Or, toutes les lois qu’il a décrétées sont faites sur mesure pour lui.
« On espère que la tension se dissipera, nous sommes un peuple civilisé, nous devons organiser des élections intègres, libres et transparentes, permettant aux candidats de se concurrencer pour que le peuple puisse choisir son représentant via les urnes et qui ne peut se faire que dans de bonnes conditions et un bon climat », a-t-il affirmé.
Rappelons que l’universitaire est l’un des signataires d’une pétition nationale dénonçant la confiscation du droit des Tunisiens à exprimer librement leur volonté, qui a réuni les signatures de plus d’une centaine de personnalités politiques, de la société civile et des médias.
I.N.
Après s'être rendu tardivement de son erreur, ce professeur a perdu toute crédibilité car à un certain moment il a participé indirectement à l'instauration de ce nouveau régime autoritaire et illégal que nous subissons.
Aux oubliettes svp M. Mahfoudh, vous devriez avoir honte et ne plus faire de déclarations aux médias. Vous êtes également complice du chaos constitutionnel actuel monsieur le professeur ...
LOL LOL Lol
Peuple civilisé?
Peuple jaloux, mal élevé et sale et qui mérite son président actuel.
La Tunisie deviens la Libye de Khadafi ou l'Algérie.
Vous la voyez prendr ele chemin de la Corée ou de la Suède vous?
On va droit vers la Mauritanie et le Soudan.
Les jeunes le savent: ils préfèrent risquer la mort que de rester dans le pays de leur parents.
Cher Amin Mahfoudh,
je pensais qu' un prof de droit devrait protéger son pays et parler vrai mais vous cher prof vous avez une idée dans le cerveau c'est vendre le pays . Oui cher monsieur un double nationalité ne doit pas gérer les affaires du pays car c'est toujours un risque pour le pays . Cette règle doit s'appliquer dans toutes les administrations Tunisiennes si non c'est le KO total pour le pays .Pourquoi tu veux avoir un double nationalité président de la Tunisie ? Déja , un bi-nationalité peut faire tout ce qu'il veut dans le pays et se sauver dans le premier avion
Mon pays est dans mon c'?ur et non pas sur le papier.