| 29-03-2017 16:29
Depuis des décennies, on prend aux régions pauvres au niveau social et on donne aux régions riches, ce qui est totalement injuste. Il faut revoir de fond en comble cette fiscalité régionale. Il faut ouvrir ce débat de façon très honnête. Il est temps que l'argent des gouvernorats/ Communes pauvres au niveau social reste bien en ces régions malgré la concurrence fiscale entre les gouvernorats.
Il nous manque en Tunisie une vraie décentralisation et transfert des compétences de l'Etat vers les collectivités locales. Les impôts locaux doivent augmenter et être investis dans la région même afin que celle-ci puisse financer ses projets locaux. Gafsa, Gabes, Nabeul, Kef, et tous les autres départements ne manquent pas de ressources.
Les impôts locaux (Communes, groupements intercommunaux, gouvernorats, régions) représentent une partie considérable du total des impôts payés par les ménages: La taxe d'habitation, les taxes foncières (La taxe foncière est un impôt local dû tous les ans par le propriétaire d'un bien immobilier) et la taxe professionnelle (elle est due chaque année par les personnes physiques ou morales qui exercent une activité professionnelle non salariée). Ces impôts sont des impôts directs et non progressifs. Ils devraient servir et renforcer le budget des collectivités locales, ce qui n'est pas du tout le cas. Gafsa est normalement le gouvernorat où il y a le plus de ressource, mais par contre à Gafsa on fait face à la pauvreté la plus flagrante de la Tunisie
Il est temps que l'Etat tunisien transfert des compétences qui étaient jusqu'à présent les siennes au bénéfice des communes, des départements et des régions ===> d'où l'urgence des élections municipales,.
Puis, il faut que des mécanismes de compensation prennent placent quand l'Etat décide de baisser les impôts locaux au plan national. L'Etat devrait verser de son propre budget, la différence manquante qui résulte de sa décision à l'échelle nationale.
Le budget des collectivités locales ne peut pas être alimenté seulement par l'Etat mais plutôt et en particulier par les impôts locaux. En contrepartie, les collectivités prennent en charge de grande responsabilité d'activités publiques.
Puis, il ne faut pas oublier l'impôt de solidarité. La contribution de solidarité doit être créée en Tunisie afin de financer les régions les plus pauvres de notre pays. Toute personne résidant en Tunisie et ayant un capital supérieur à une limite minimale doit payer un impôt direct sur la base d'une déclaration estimant la richesse détenu portant sur l'ensemble des biens sous soustraction des dettes. Cet impôt est dû par les personnes dont le domicile est en Tunisie sur tous leurs biens, qu'ils soient sur le territoire national tunisien ou en dehors de ce dernier. Je considère ces contributions comme légitimes et nécessaires à l'unité de notre pays. Les différences que le marché crée peuvent être nuisibles pour la démocratie si l'écart qui sépare les niveaux de vie des pauvres et des riches ne cesse d'accroître. Je crois même que la pauvreté de notre société tunisienne est la conséquence en particulier du développement d'une mauvaise richesse. Aveuglé par le désir d'une richesse illimitée, le mauvais riche ne peut voir le malheur des nécessiteux ni éprouver de pitié devant leurs peines.
Je rappelle que l'Allemagne a introduit l'impôt de solidarité pour l'ex-RDA. Il était/est destiné à soutenir la reconstruction de l'Est, le Soli a été prélevé juste après la réunification et représente 5,5% des impôts sur le revenu et sur les sociétés.
Jamel Tazarki
C'est dans l'intensité, la régularité et le renouvellement du débat socio-politique que se forge le gouvernement du peuple. La bonne santé de notre jeune démocratie tunisienne se mesure à ses contre-pouvoirs. Voilà pourquoi l'indépendance des médias, de la justice, l'activité syndicale et la qualité du débat parlementaire concernent tous les Tunisiens.
Il nous manque en Tunisie une vraie décentralisation et transfert des compétences de l'Etat vers les collectivités locales. Les impôts locaux doivent augmenter et être investis dans la région même afin que celle-ci puisse financer ses projets locaux. Gafsa, Gabes, Nabeul, Kef, et tous les autres départements ne manquent pas de ressources.
Les impôts locaux (Communes, groupements intercommunaux, gouvernorats, régions) représentent une partie considérable du total des impôts payés par les ménages: La taxe d'habitation, les taxes foncières (La taxe foncière est un impôt local dû tous les ans par le propriétaire d'un bien immobilier) et la taxe professionnelle (elle est due chaque année par les personnes physiques ou morales qui exercent une activité professionnelle non salariée). Ces impôts sont des impôts directs et non progressifs. Ils devraient servir et renforcer le budget des collectivités locales, ce qui n'est pas du tout le cas. Gafsa est normalement le gouvernorat où il y a le plus de ressource, mais par contre à Gafsa on fait face à la pauvreté la plus flagrante de la Tunisie
Il est temps que l'Etat tunisien transfert des compétences qui étaient jusqu'à présent les siennes au bénéfice des communes, des départements et des régions ===> d'où l'urgence des élections municipales,.
Puis, il faut que des mécanismes de compensation prennent placent quand l'Etat décide de baisser les impôts locaux au plan national. L'Etat devrait verser de son propre budget, la différence manquante qui résulte de sa décision à l'échelle nationale.
Le budget des collectivités locales ne peut pas être alimenté seulement par l'Etat mais plutôt et en particulier par les impôts locaux. En contrepartie, les collectivités prennent en charge de grande responsabilité d'activités publiques.
Puis, il ne faut pas oublier l'impôt de solidarité. La contribution de solidarité doit être créée en Tunisie afin de financer les régions les plus pauvres de notre pays. Toute personne résidant en Tunisie et ayant un capital supérieur à une limite minimale doit payer un impôt direct sur la base d'une déclaration estimant la richesse détenu portant sur l'ensemble des biens sous soustraction des dettes. Cet impôt est dû par les personnes dont le domicile est en Tunisie sur tous leurs biens, qu'ils soient sur le territoire national tunisien ou en dehors de ce dernier. Je considère ces contributions comme légitimes et nécessaires à l'unité de notre pays. Les différences que le marché crée peuvent être nuisibles pour la démocratie si l'écart qui sépare les niveaux de vie des pauvres et des riches ne cesse d'accroître. Je crois même que la pauvreté de notre société tunisienne est la conséquence en particulier du développement d'une mauvaise richesse. Aveuglé par le désir d'une richesse illimitée, le mauvais riche ne peut voir le malheur des nécessiteux ni éprouver de pitié devant leurs peines.
Je rappelle que l'Allemagne a introduit l'impôt de solidarité pour l'ex-RDA. Il était/est destiné à soutenir la reconstruction de l'Est, le Soli a été prélevé juste après la réunification et représente 5,5% des impôts sur le revenu et sur les sociétés.
Jamel Tazarki
C'est dans l'intensité, la régularité et le renouvellement du débat socio-politique que se forge le gouvernement du peuple. La bonne santé de notre jeune démocratie tunisienne se mesure à ses contre-pouvoirs. Voilà pourquoi l'indépendance des médias, de la justice, l'activité syndicale et la qualité du débat parlementaire concernent tous les Tunisiens.