Près de dix ans après sa mort, l’affaire de l’homme d’affaires et ancien maire de Tabarka, Jilani Daboussi, connaît de nouveaux rebondissements. En effet, le Comité des droits de l’Homme (CCPR), un organe de surveillance du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'Homme, responsable du Pacte international relatif aux droits civils et politiques et ses protocoles facultatifs, a statué sur la plainte déposée, en mars 2019, par le collectif de défense de la famille Daboussi sur l’affaire de Jilani Daboussi.
Le comité onusien a émis une série de « constatations », a rapporté la Tap en se référant à la réponse du comité, où il considère que le défunt a été victime d’une « violation des droits de l’Homme », reprochant ainsi aux autorités tunisiennes d’avoir « failli à leur devoir de protéger la vie de feu Jilani Daboussi, qui se trouvait sous l’autorité de l’État ». Il a aussi dénoncé « l’absence d’enquête menée par les autorités tunisiennes pour examiner les dénonciations faites sur la façon de gérer la prise en charge médicale du défunt ».
Et de rappeler qu’« il est du devoir des autorités tunisiennes de mener des enquêtes approfondies sur les violations supposées des droits de l’Homme (…) mais aussi celui de poursuivre quiconque est présumé responsable de ces violations, de procéder à son jugement et de prononcer une peine à son égard ».
En outre et s’agissant de la durée de détention préventive du défunt de trente mois, le CCPR l’a considéré comme étant « arbitraire », « les autorités tunisiennes de l’époque n’ayant pas avancé de raison particulière ni pour justifier le rejet de ces demandes de libération, ni pour justifier le délai d’obtention d’un jugement de première instance sur les accusations portées contre Jilani Daboussi ».
Et de « souhaiter recevoir des autorités tunisiennes, dans un délai de six mois, des renseignements sur les mesures prises pour donner effet aux observations qu’il a constatées ».
Jilani Daboussi est décédé à l’âge de 67 ans après une longue maladie. Il était détenu depuis le mois d’octobre 2011 jusqu’au 7 mai 2014, mais il n’a pas été condamné, bien que la détention préventive ne doive pas dépasser les quatorze mois légalement. Sa détention s’est étalée durant trente mois sans accusation avérée et sans procès. Il est mort quelques heures après sa libération. Sa famille n'avait eu de cesse de réclamer qu'il soit libéré en raison de la détérioration de son état de santé et pour qu'il puisse recevoir les soins adéquats.
I.N avec TAP
Combien de juges ont-ils fini aveugles sur une chaise roulante et combien résident dans les hôpitaux jusqu'à leur mort. Le cancer et les douleurs, pour payer des grades de fauteuils, comme si la vie humaine était éternelle sans étapes, sans surprises, sans avance d'âge, sans retraite, sans catastrophes naturelles, sans guerres et sans Dieu Créateur, qui nous garantit le bon déroulement de cette vie terrestre.
Où sont les Beys et les putschistes Bourguiba et Ben Ali?
Rien ne dure ni ne perdure dans cette vie terrestre. Allez voir le sort des juges et des geôliers de ce défunt Jilani Dabboussi, s'ils lui avaient imposé la moindre injustice et vous allez voir le sort des juges qui abusent de leur pouvoir aux services de l'actuel pouvoir putschiste, pour lui enfermer ses opposants politiques par cette cruauté arbitraire, qu'on n'utilise même pas contre les animaux.
Allah yostirnè wè yostirkom wè yostir koll Moômen Billèh.
Les gens qui gouvernaient alors ont vite camouflé cette affaire, comme beaucoup d'autres, et se firent appeler démocrates.
Il est probable que le responsable en chef de ce crime se trouve parmi les "opposants"et "prisonniers politiques" aujourd'hui sous bonne garde.
On voit bien que "la vérité" est pervertie selon la logique connue du "conflit d'interprétation".
Nous vivons une guerre des mots, des luttes ouvertes sont entretenues à qui ne partage pas l'opinion reçue.
On nous présente des fripons sous les atours de braves soldats de la démocratie, et pour couvrir d'un voile leurs méfaits, on leur referait presque une biographie sur mesure.
Les criminels bon teint ne sont pas tous en geôle.
Pendant ce temps, nous sommes l'objet d'un récitatif d'une pièce d'opéra sur mesure où nous revient très régulièrement un écho des malheurs subis par nos très bons soldats de la démocratie.
Ainsi, le très brave secrétaire d'Etat qui vient de tirer sa révérence comme il en avait l'habitude, sauf que pour le coup il n'y est pour rien. Cela a lieu contre son gré.
A force de se croire immortel, lorsque cela advient , il y a toujours de très loyaux serviteurs disposés à officier afin de donner de la superbe au profil du trépassé.
Il se pourrait qu'un meilleur abord de l'objet consisterait à ne créditer le défunt qu'à proportion de ce qu'il aura commis quand les faveurs du ciel étaient de la partie.
En revanche, l'homme victime des vengeances, des bassesses, qui perd la vie du fait de la négligence volontaire des manants mérite bien plus d'égards.
In mémoriam,monsieur Daboussi.
C'est toute la clique de la secte et de ses relais qui était à l'époque aux commandes qu'il faut interroger et traduire en justice et qui racketait les hommes d'affaire sous prétexte de chasse au rcdiste
Allah yarhmou wi naamou.
Tu dois connaître le dicton