Après le goulag russe, voici que se profile le goulag tunisien destiné à cloitrer les migrants africains en route vers l'Italie et arrêtés par la marine tunisienne; c'est l'objet même de la visite prochaine de Meloni en Tunisie. KS n'a-t-il pas dit et répété à plusieurs reprises que la Tunisie refusait de jouer le rôle de garde-frontières de l'UE et particulièrement de l'Italie ? Si ses décisions effectives s'accordaient véritablement avec ses déclarations, renverrait-il les quelques millions d'euros à ce sujet à l'Italie ( UE), ainsi que les vieux rafiots garde-côtes "offerts" par l'Italie? On le saura à l'issue de la visite de la Meloni... Dans le même sens, si le contrôle frontalier terrestre avec la Libye semble aisé, toutefois avec moins de laxisme côté tunisien...il serait urgent que le contrôle frontalier terrestre se montre effectif et rigoureux en ce qui concerne nos frontières avec l'Algérie, frontières poreuses ouvertes à tous vents: contrebande, migrations africaines manifestement jouissant de l'indulgence de la police des frontières algérienne...si ce n'est de sa complicité. l'Etat tunisien doit contrôler efficacement ses frontières avec l'Algérie, quitte à n'ouvrir qu'un seul point de passage, au nord-ouest tunisien. L'attitude de l'Algérie vis-à-vis de la Tunisie a toujours été ambigue et non dénuée de soupçons légitimes; ce qui enverrait le fameux sologan dans les deux pays d' " amitié historique, fraternité et complémentarité de longue date..." aux orties. Foin de discours creux et hypocrites; nous supposons à juste titre que la Tunisie, en termes de stratégies géopolitiques algériennes, semblerait l'un des maillons de ces stratégies. Le passage des migrants africains via l'Algérie en serait la preuve, un outil de pression concomitant à un autre outil de pression sur la Tunisie de KS, laquelle avait refusé le vote par son parlement d'une loi constitutionnelle criminalisant la normalisation avec Israel, loi constitutionnelle votée par le parlement algérien au moment même où KS a saboté le débat et le vote de cette loi au parlement tunisien. Que devrions-nous comprendre de ce constat, sinon la crainte que KS irait vers la normalisation avec Israel, probalement après les prochaines élections présidentilles tunisiennes prévues en octobre; est-ce pour cette raison que le président algérien Teboune a décidé d'avancer les élections algériennes à septembre ( au lieu de décembre), c-à-d avant les élections tunisiennes ? En cas de sa réelection, celle-ci pourrait jouer sans conteste un signe politique fort envers les électeurs tunisiens lors des élections présidentielles tunisiennes un mois plus tard...