La découverte de plusieurs cartons contenant des documents relatifs à la situation sécuritaire en Tunisie, au fonctionnement du ministère de l’Intérieur et à des enregistrements, des rapports concernant des personnages publics et figures de la scène politique et un équipement de surveillance, avait chamboulé l’opinion publique. Cet événement a représenté le point de départ de ce qui avait été appelé par la suite l’affaire de l’appareil secret d'Ennahdha, une sorte de police secrète et de réseau d’espionnage composés de civils, de policiers, ainsi que d'un ancien militaire.
Le plus connu des agents de cette structure était Mustapha Khedher, ancien militaire jugé dans le cadre de l’affaire de Barraket Essahel. Ce dernier était donc déjà connu de la justice tunisienne. Suite à cette affaire, 93 militaires dont Mustapha Khedher avaient écopé de peines de prison et ont été révoqués de l’armée pour avoir organisé un coup d’Etat contre Ben Ali. La découverte de ces documents et du matériel, en plus de l’arrestation de Mustapha Khedher, en décembre 2013, avait eu lieu dans un climat tendu. Elle survient après plusieurs attentats terroristes et les assassinats politiques de Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi, deux opposants au mouvement Ennahdha.
Mustapha Khedher, d’après les informations collectées, jouait un rôle important au sein de cet appareil secret. Il était le coordinateur et le chef d’un réseau d’indicateurs et d’informateurs dont des policiers. L’enquête a, également, dévoilé que Mustapha Khedher était en contact avec l’homme d’affaires Fathi Damak qui avait été enregistré alors qu’il expliquait son plan pour l'assassinat d’hommes d’affaires et de personnalités politiques. Il y avait, aussi, des preuves de relations proches entre cet appareil secret et certains membres de la Ligue de protection de la révolution (LPR) et Ansar Chariâa, deux organisations souvent présentées comme étant des milices au service du mouvement Ennahdha. Cette structure avait été publiquement défendue par Rached Ghannouchi, président du mouvement Ennahdha. Mustapha Khedher était, aussi, en contact avec Ameur Balâazi, individu ayant dissimulé l’arme utilisée dans les assassinats politiques de Belaïd et Brahmi. Le président du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi a été directement accusé par le comité de défense et des figures de l’opposition politique d’être le véritable leader de l’appareil secret.
L’affaire de l’appareil secret du mouvement Ennahdha est surtout connue pour sa lenteur, la stagnation de l’enquête et les nombreux cris de détresse et de révolte du comité de défense des affaires des assassinats de Belaïd et de Brahmi. Le comité avait affirmé l’existence de liens entre l’appareil secret, le mouvement Ennahdha et un réseau de magistrats. Mustpaha Khedher avait fait face à des accusations de meurtre par le juge d’instruction près du tribunal de première instance de Tunis. Cette affaire avait révélé par la suite l’un des plus grands fiascos de la justice tunisienne, celui de l’affaire de l’ancien procureur de la République près du tribunal de première instance de Tunis 1 et ancien chef des pôles judiciaires financier et de lutte contre le terrorisme, Béchir Akremi. Le comité de défense dans les affaires des assassinats a révélé que ce dernier avait manipulé et dissimulé des preuves et des éléments de l’enquête des assassinats. Il aurait étouffé plus de 6.000 dossiers portant sur des affaires terroristes. Il serait responsable d’entrave à la justice. Ces affaires évoquaient continuellement une relation entre des groupes de terroristes ou des personnes de retour de zones de conflits, des figures ou des membres du mouvement Ennahdha, Mustapha Khedher désormais connu comme le coordinateur de l’appareil secret et des membres de Ansar Chariâa et des LPR. A titre d’exemple, nous pouvons rappeler que Boubaker Hakim, désigné comme auteur de l’assassinat de Mohamed Brahmi, était en contact direct avec Mustapaha Khedher par le biais d’un proche qui jouait le rôle d’intermédiaire. Encore une fois, les liens entre le mouvement Ennahdha, l’appareil secret sous la coordination de Mustapha Khedher, les attentats terroristes et les assassinats politiques ont été renforcés et les liens entre le numéro un du mouvement, Rached Ghannouchi et cette structure ont été cristallisés.
Plusieurs anciens membres du Mouvement de la tendance islamique (MTI), devenu mouvement Ennahdha par la suite, avaient affirmé l’existence dans le passé d’une structure parallèle et d’un appareil secret au service du mouvement faisant office de police parallèle ou de milice. Nous pouvons citer parmi eux Karim Abdessalem ou Ahmed Ouergui. Les deux avaient insisté sur l’existence d’une telle structure. Ils ont expliqué qu’il s’agissait de l’une des bases de l’Islame politique et qu’elle était supervisée et contrôlée directement par les dirigeants du mouvement, à savoir Rached Ghannouchi. Karim Abdessalem avait, également, révélé que des membres de l’appareil secret d’Ennahdha avaient occupé le poste de conseiller au sein du ministère de l'Intérieur et de plusieurs autres administrations.
Ainsi, Rached Ghannouchi avait été auditionné dans le cadre de cette affaire en 2019, avait révélé en octobre 2021, l’avocate Imen Gazeza dans une déclaration médiatique. En février 2022, le membre du comité de défense des martyrs Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi, Ridha Raddaoui, avait annoncé qu’un certain Nejah Belhaj Ltaief jouait le rôle d’homme de main de Rached Ghannouchi et était impliqué dans ce grand réseau formé par le président du mouvement Ennahdha. Il serait chargé de la collecte de fonds à l’étranger et de leurs acheminements vers la Tunisie. Il a, aussi, affirmé que le réseau d’Ennahdha incluait une équipe chargée d’espionner des hommes politiques, de hauts cadres sécuritaires et des magistrats et que les enregistrements étaient remis à Rached Ghannouchi.
L’ensemble de ces révélations et les enquêtes conduites par la justice tunisienne ont conduit à l’émission d’une interdiction de voyage à l’encontre du président du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi. En effet, malgré le démenti de Maher Medhioub, la porte-parole du tribunal de première instance de l’Ariana, Fatma Boukattaya a affirmé que le leader historique et figure de l’Islam politique en Tunisie avait fait l’objet d’une telle procédure à la date du 27 mai 2022.
Ces révélations nous amènent à nous interroger sur non-pas l'existence d'un appareil secret, mais sur l'étendue de ce réseau et sur les nombres de personnes et d'institutions de l'Etat compromises par cette opération. Le terme appareil secret a souvent été lié directement à Mustapha Khedher. Néanmoins, l'analyse de la situation nous montre qu'il n'était qu'un pion et qu'il ne contrôlait qu'une équipe ayant une tâche bien déterminée. Le réseau, la véritable structure parallèle à l'Etat ne se limitait pas à des opérations d'espionnage.
Sofiene Ghoubantini
Et, il y en des hypocrites qui les soutiennent.
Chabbi. Hammam. Ben Mbrak
Tous les kwanjias méritent l'incarcération perpétuellement
Les criminels sont connus, même s'ils sont une dizaine d'avoir principales assassinats, et que toutefois les autres ne se sont jamais opposés pour savoir la véracité des faits puisque cela les arrange d'avoir d'innombrables privilèges et faveurs d'autant plus qu'ils n'ont aucune dignité, pour arnaquer de surcroît La Tunisie.
Pensez-vous que ces assassinats sont pressés inaperçus et qu'ils sont restes dans l'anonymat ? Il n'y a que les lèche-bottes de nahdha qui peuvent le prétendre et d'avoir la faiblesse et la bassesse de le prétendre sur les réseaux sociaux.
"Tort...tue". Pardon de vous contredire. Vous avez tort. A preuve, je suis tor...du de rire. Si vous n'avez rien contre l'homophonie approximative.
Bonne journée. Sans oublier @URMAX, "instrument" involontaire.
Sinon la caméra était étonnement présente et en direct à la manière américaine ./.
Ils n'ont rien fait, étaient terrés tels des rats, et d'autres parmi eux vivaient dans les contrées réputées démocratiques qui ne leur refusaient rien, leur offrant même subsides, et moyens de diffuser leur propagande.
On sait pourquoi si l'on regarde ce qui eut lieu depuis 2011.
Ils les ont hébergés, soutenus et ont continué et continuent de le faire au nom de principes trahis, souillés avec la terreur en prime.
Dès lors, la décision de Kais Saied prend les couleurs d'une réplique que le pays appelait de ses v'?ux.
Parler de son "partir" ressemble à un soutien aux crapules.
Quant aux dossiers ou le carton trouvé, tout le monde savait, et l'article ici commenté en dit plus, puisqu'il évoque des agents au sein du ministère complices ou petites mains.
Tous vos mensonges ajoutent à votre vilenie, confirment s'il était encore besoin votre corruption.
Maintenant, il s'agit de décider de juger les salauds, les voyous, les malfrats, pas d' appeler au départ du Président.
Parce qu'il a le soutien du pays, c'est vous et vos meneurs qui devez dégager la piste.
No pasaran !
Nous voulons des preuves et uniquement des preuves. Ou est-ce que c´est le chapitre final du Putsch pour installer le géneral Ben Ali 2 et renvoyer Kaiis Saiid à Mnihla ! ?
KS a servi et maintenant il peut partir (Ou Daaret Ilayèm)!
Expliquez donc ! ?
Les islamistes ont tout prévu.
Par contre il est très facile de mettre le Karakouze Nationale Moussi dans le cajot.
Alors?
Et, bien entendu, aussitôt après, on accuse et on déplace le regard vers l'autre. Moussi, karakouze.
Aucune éducation.
Moussi t'adresse ses compliments.
Elle n'a pas volé, ni assassiné et elle vous emmerde.
Et moi, je l'y accompagne.
Les mères islamistes, vulgaires, incultes, sont impolies, menteuses et complices de la terreur.
Quand on est de cette race, on ferme sa gueule.
Mais comment le prouver, Le magistrat implique à été sauvé par la corruption de son adversaire . Il faut prouver malheureusement
Il faut s'attendre à un effet boomerang inattendu et cela ne sera pas du tout du goût des putschistes !
C'est pour ça que Feu Si Beji n'a pas voulu s'impliquer.
Donc les dires des partisans de nahdha sont malhonnêtes.
"Je " peux vous dire comment fonctionnait avec précision le dispositif secret de nahfha pour "avoir " vécu l'injustice, personnellement, avec des preuves tangibles à l'appui.
D'accord ? Compris ? Ou pas encore ?
De noter qu'il peut y avoir des témoins dans plusieurs administrations......
Reste à savoir comment les repérer et étaler le filet pour mener les enquêtes idoines à bon escient.
Pourtant c'est facile l'enquête ramènera et révélera les faits.
'?vidence que cette mainmise sur les institutions, le rapt de la justice et l'innombrable noria de collabos, agents et serviles.
Si l'islamisme a garroté le pays, acheté ou a soumis nombre de gens, députés, juges, flics, et de ce fait à fait la pluie et le beau temps et tente encore de se maintenir dans ses positions, c'est parce qu'il a noyauté, et par le chantage à même récupéré les Rcdistes et utilise leurs méthodes.
Il n'y a rien de nouveau.
Tout cela est connu.
Les preuves sont là.
Et, pourtant nos "démocrates", professeurs de vertu, de droit, et spécialistes en intox, nous narrent la fable de la légitimité.
De la constitution.
Il faut publier, qyan on se targue de démocrate, le fac-similé des débats de la constituante.
Drôle d'ambiance.
Pays volé, violé par une horde de barbus incultes, et j'y insiste, sanguinaires, impies et voleurs.
Qu'ils aient le soutien de ces officines occidentales, des gouvernements ou de les assemblées, n'a rien qui surprenne, ils sont leurs agents, et officient pour leur agenda.
Et dire, que les suppôts des fascistes, des terroristes nous insultent.
C'est le comble !
Je crois que transiger avec cette racaille est plus qu'une faute, un crime.
Les arrêter, les juger, et faire que les sentences soient appliquées, tel reste l'impératif de nous en débarrasser.
J'attends les petits malfrats qui vont venir baver leurs inepties et leurs insultes.
Les "propres", les "démocrates", les petits prétentieux sans jugeotte, et sans morale.
Mais, je m'égare.
Ils ne méritent pas une ligne.
partout où il passe l'islamiste frere musulman Rached Ghannouchi c'est la désolation et le malheur destructeur qui frappe mortellement
Parce qu'à force de nous agiter l'épouvantail de "l'appareil secret" sans nous en révéler les tenants, les aboutissants et tous ceux qui, nominativement, pourraient être les fomentateurs, agissants ou facilitateurs de cette nébuleuse gangrènant les rouages des ministères régaliens comme celui de l'intérieur ou de la defense, tant que l'on "enveloppera" toute cette sordide histoire d'un nuage d'incertitudes, voulues ou subies, on ne sera jamais crédibles et donc risquer d'être ridicules à jamais...
Alors, des noms, des faits, des révélations, des preuves, une justice sévère et des condamnations exemplaires au titre des dégâts causés et subis par la nation toute entière. C'est tout ce que le peuple est en droit d'attendre.
Pareil pour Feu Mohamed Brahmi et d'autres militaires et gardes présidentiels.
C'est incroyable !
Il y a des questionnements et des dissimulations étranges.
Ceux qui parlent de démocratie et de coup d'?tat sont tous impliqués par les crimes.
Cette secte, composée de proches parents, veut le pouvoir coûte que coûte et veut mettre main basse sur la capitale Tunis et puis dénigrer le sud supposée sa région originelle quoique l'identité en elle-même laisse à désirer.
Aucune preuve historique...
Prendre - consciencieusement - le temps - tout le temps nécessaire - à ramasser le maximum de preuves, afin que - losque vous tendez la nasse - le poisson ne peut s'échapper.
...
... ha, la, la ...
Quant-est-ce que toute cette population (y compris les politiciens en herbe), apprendra a ne jamais réagir a chaud ?
Quand apprendront-ils a faire abstraction de leurs sentiments (colere, joie, tristesse, peur) lors de l'analyse d'informations, afin que leur jugement - personnel - apporté, soit le plus objectif et rationnel possible ... ?
...
@ La Présidence de la République :
BRAVO !
Continuez ainsi. Vous avez l'entier soutien de la population.
(Je dis bien "de la population" ; pas de ces 10 - 12 familles qui détiennent 75 - 80 / 100 de notre économie et autres personnes d'affaires ...)