La première ministre italienne, Giorgia Meloni, a évoqué, vendredi 9 juin 2023, son « plan Mattei », visant notamment à juguler la crise migratoire tout en apportant des bénéfices communs à l’Italie, l’Europe et l’Afrique du Nord.
A l’occasion de sa participation au « Forum in Masseria », Giorgia Meloni a expliqué que le problème des flux migratoire ne peut être traité sans l’implication et la coopération des pays de partance et de transit des migrants clandestins.
« Le travail qu’effectue l’Italie et l’Union européenne tourne autour du Plan Mattei pour l’Afrique. Nous sommes en train de mettre en place ce projet de coopération avec les pays africains, une coopération paritaire utile pour les deux parties et en Afrique on sait très bien ce que cela signifie. Ce plan peut être concentré à cette étape sur un problème qui touche particulièrement l’Europe depuis la guerre en Ukraine et qui est l’énergie », a-t-elle poursuivi.
Giorgia Meloni a souligné que la guerre en Ukraine a changé la géopolitique énergétique et que l'approvisionnement est devenu un grand problème pour l'Europe qui ne peut pas regarder à l'est, mais doit se tourner vers le sud de la Méditerranée, « où il existe un potentiel énorme de production et de diversification énergétique ». « Cela veut dire apporter des infrastructures, rendre ces pays autosuffisants et leur permettre d’exporter une partie de leur production, de gaz notamment, aidant ainsi aussi l’Europe » a-t-elle ajouté.
Giorgia Meloni ainsi que la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen et le Premier ministre des Pays-Bas, Mark Rutte, sont attendus dimanche à Tunis.
Le porte-parole de la Commission européenne, Eric Mamer, a annoncé que les trois dirigeants rencontreront le président Kaïs Saïed pour des réunions qui porteront sur les relations bilatérales entre l'Union européenne et la Tunisie.
« Un accord de coopération sur l'économie, les économies d'énergie et la migration sera au centre des discussions (…) Le fait que le président de la Commission se rende en Tunisie accompagné de Giorgia Meloni et Mark Rutte est en soi le signe qu'un dialogue constructif est en cours avec les autorités italiennes », a souligné Eric Mamer, cité par l’Agence Nova.
S’exprimant au terme d’une visite éclair effectuée mardi en Tunisie, la présidente du Conseil italien, Giorgia Meloni, a réitéré l’appui de l’Italie à la Tunisie pour faire aboutir les négociations entre le gouvernement de Najla Bouden et le Fonds monétaire international (FMI).
Giorgia Meloni avait annoncé, par ailleurs, avoir affirmé au Président Saïed sa disponibilité à revenir bientôt en Tunisie accompagnée de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, soulignant que l’Italie était en faveur d’une coopération « non paternaliste et non prédatrice, mais paritaire ».
Le plan Mattei, promu par la Première ministre italienne fait référence au fondateur d'ENI, Enrico Mattei. La formule inspirée par Mattei met l'accent sur la collaboration avec les pays d'Afrique et d'Afrique du Nord, rompant avec le modèle d'exploitation hérité du colonialisme.
Enrico Mattei plaidait en faveur d’un « modèle vertueux de collaboration et de croissance entre l'Union européenne et les nations africaines » pour briser l’oligopole des Sept Sœurs, formule qu’il a inventé pour faire référence aux compagnies pétrolières dominantes du milieu du XXe siècle.
M.B.Z
L'Italie propose un plan, rejoignant en cela des dirigeants africains. Elle ne peut certes pas le mettre en '?uvre seule, mais si tous les concernés y mettent de la bonne volonté, rien n'est impossible.
des subsahariens au lieu de l Europe. Des subsahariens l UE veut se debarasser sur le dos de la Tunisie, c est cela le vrai objectif de la visite. Esperons que Kaeies Saeied sera ferme et ne laissera pas notre pays subir les graves consequences d une immigration que l UE veut imposer a la Tunisie. Accepter ce chantage signifie l arrivee a terme de plusieurs millions
d immigres subsahariens.
C'est la / le seul(e) politique qui a tout compris.
Apparemment, vous êtes le seul à ne pas le savoir.
C'est fait.