"Tant que nahdha est là, rien n'ira".
Le conseil scientifique de l'Institut supérieur des sciences humaines de Tunis (ISSHT) a décidé de fermer l’établissement, jusqu'à nouvel ordre, et de l’évacuer immédiatement.
Dans un communiqué rendu public ce lundi 22 octobre, le conseil Scientifique justifie sa décision par «la gravité de la situation et des comportements dangereux», sans pour autant donner plus de détails.
Contacté par Business News, le conseiller auprès du ministre de l'Enseignement Supérieur, chargé de la communication et des relations générales, Idriss Sayah, a expliqué les raisons de cette fermeture par « les troubles et l’échange de violences qui ont eu lieu au sein de l’institution universitaire, créant un climat qui ne convient pas aux études et qui a commencé depuis quelques semaines pour atteindre son apogée ces derniers jours ».
En effet, les grèves et les sit-in se sont multipliés ces dernières semaines, organisés par les syndicats, et, à leur tête, l'Union générale des étudiants de Tunisie (Uget), qui tentaient de faire pression sur l’administration afin de réintégrer une collègue qui a été renvoyée l’année dernière par le conseil de discipline de l’établissement pour de « graves dépassements », notamment des faits de violence. « Une décision appuyée par le conseil scientifique », toujours selon le témoignage de M. Sayah à Business News.
Ainsi, les syndicats essayaient de renforcer leurs rangs pour entraver les cours. L’administration étant incapable d’assurer la sécurité des étudiants, le directeur Nourredine Enaifer a décidé l’arrêt des cours jusqu’à nouvel ordre et jusqu’à ce que la situation se calme et qu’une solution radicale soit trouvée à ce litige après quoi il annoncera la reprise, explique le conseiller à Business News.
Une cellule de crise se tient actuellement au sein de l’établissement avec l’intervention de médiateurs du ministère qui vont tenter d’aider le directeur à rétablir le dialogue avec les étudiants afin de trouver une solution qui convient à tout le monde et qui ne lèse pas les étudiants qui veulent reprendre les cours.
Imen Nouira
Commentaires (7)
CommenterIl est impossible que nahdha ne soit pas impliquée, d'une manière ou dune autre, dans cette affaire !
"Tant que nahdha est là, rien n'ira".
fautes d'ecriture
@souris
ce n est plus le cas , aujourd hui c un journal partisan , amateur et a rejoint les sites bidons tunisiens
dommage
donc ne t attends pas à un retour de leur part
ils ont perdu leur crédibilité
Scandaleux
C honteux
preuve à l'appui
une capture d'écran de la première version de ce que vous avez fini par corriger après 60 minutes.
Que se passe-t-il à Business news? tact? professionnalisme?
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il s'agit de l'Institut Suprérieur des Sciences Humaines de Tunis et non de la Faculté des Sciences Humaines de Tunis.