| 17-07-2016 16:22
Q-1 : Vous êtes le premier au monde à avoir prédit les évènements suivants : le coup d'état en Egypte, les attentats meurtriers en Tunisie, l'effondrement de la Nation Tunisienne, la résistance héroïque de Bashar Al Assad face au complot des révolutions Arabes, le débarquement des forces Russes en Syrie, l'échec du général Hafter en Libye, et en Février 2012, vous avez publié sur Business News un article intitulé « Pourquoi les jours d'Erdogan sont comptés ». Le coup d'état d'Ankara du 15 Juillet 2016 confirme-t-il vos prédictions même si ce coup d'état a échoué ?
JW : Oui absolument. Les jours d'Erdogan sont véritablement comptés. Erdogan a signé son arrêt de mort lorsqu'il a décidé de s'impliquer dans les guerres génocidaires de DAECH. Ce que les Tunisiens oublient est le simple fait qu'une grande partie de la population Turque le voit comme un sponsor de DAECH et déplore les exactions et pogroms en Syrie et en Irak dont Erdogan est directement le complice. Il y a un mouvement de mécontentement populaire puissant en Turquie qui dépasse en puissance la popularité d'Erdogan au sein de la classe Turque islamiste et fanatique mais ce mouvement de mécontentement est réprimé de façon impitoyable par des services secrets islamistes qui traquent les opposants politiques, les journalistes, les medias, et la junte Turque. La Turquie n'est plus une démocratie, surtout depuis les révolutions Arabes, mais un état assassin qui entre autres à favorisé le passage de milliers de djihadistes en majorité Tunisiens, vers la Syrie et l'Irak. Et si l'on ajoute à cela qu'Erdogan est l'ennemi juré de la communauté Kurde puisqu'il a la aussi fait preuve envers cette minorité de cruauté extrême, la légitimité de ce Président élu démocratiquement n'a aucun sens en valeur morale ou politique. Etre élu démocratiquement n'exonère en rien un chef d'état de crimes de guerres. Erdogan est un homme qui est déjà mort politiquement et sa popularité islamiste est factice. Que cet homme soit assassiné par son entourage militaire ou non, ou tué lors d'un coup d'état n'est plus qu'une question de temps.
Q-2 : Pourquoi dites-vous que ce coup d'état est l''uvre des services secrets Russes ?
JW : La signature des services secrets Russes est absolue. Il faut se rappeler qu'une partie seulement de la junte militaire s'est soulevée contre le régime islamiste Turque. Il s'agit de la faction la plus nationaliste, celle qui rejette la présence de l'OTAN en Turquie et qui donc entretient des relations secrètes avec Moscou depuis des décennies. Cette faction a été en fait neutralisée par la faction militaire Turque qui sert les intérêts de l'OTAN en Turquie. Les avions Turques qui ont abattu les hélicoptères et les chasseurs des rebelles étaient des avions ayant décollé des bases Turques de l'OTAN. Il s'agit de l'équivalent des militaires Tunisiens qui comme le général RA et le Ministre KM ont développé sur des années des relations privilégies avec l'OTAN. En outre nous savions depuis la mort du pilote Russe dont le Sukhoi a été abattu par des pilotes Turques, que Moscou veut neutraliser Erdogan et créer un effondrement de son régime. Des rumeurs ont couru après la mort du pilote Russe qu'un bombardement par missiles de croisières du palais d'Erdogan à Ankara était imminent. Moscou a décidé d'agir intelligemment et de s'attaquer plutôt à l'homme et à son régime.
Q-3 : Que signifient les purges au sein de la magistrature et de l'armée Turque qu'Erdogan applique en ce moment ?
JW : Elles signifient la fin d'un règne dont le seul moyen de survie est la répression car en plus des violations quotidiennes des droits de l'homme dont est victime la classe laïque, Erdogan est l'homme du génocide Syrien. Un génocide que la classe laïque peine de plus en plus à accepter. Erdogan par sa politique d'islamisme radical aligné avec Doha et Ryadh, s'est aliéné la classe laïque Turque mais aussi le monde qui le voit comme un élément dangereux et imprévisible. Ce coup d'état est la glace brisée dont avait besoin le peuple Turque. Ce qu'Erdogan ne comprend pas est que les Russes dont je connais bien la civilisation, sont un peuple et un gouvernement qui ne pardonnent jamais même s'ils sont silencieux. Tuer un pilote de chasse est un crime de lèse-peuple en Russie. Les Russes veulent Erdogan mort et quant aux Américains, ils finiront par le lâcher.
Q-4 : Comment voyez-vous l'avenir immédiat de la Turquie ?
JW : La Turquie qui a joué un grand rôle dans la guerre civile Syrienne et la destruction de cette Nation risque elle-même une guerre civile sanglante. Que l'armée prenne le pouvoir, serait le seul moyen de sauver ce pays qui aujourd'hui est maudit.
JOHN WAYNE
JW : Oui absolument. Les jours d'Erdogan sont véritablement comptés. Erdogan a signé son arrêt de mort lorsqu'il a décidé de s'impliquer dans les guerres génocidaires de DAECH. Ce que les Tunisiens oublient est le simple fait qu'une grande partie de la population Turque le voit comme un sponsor de DAECH et déplore les exactions et pogroms en Syrie et en Irak dont Erdogan est directement le complice. Il y a un mouvement de mécontentement populaire puissant en Turquie qui dépasse en puissance la popularité d'Erdogan au sein de la classe Turque islamiste et fanatique mais ce mouvement de mécontentement est réprimé de façon impitoyable par des services secrets islamistes qui traquent les opposants politiques, les journalistes, les medias, et la junte Turque. La Turquie n'est plus une démocratie, surtout depuis les révolutions Arabes, mais un état assassin qui entre autres à favorisé le passage de milliers de djihadistes en majorité Tunisiens, vers la Syrie et l'Irak. Et si l'on ajoute à cela qu'Erdogan est l'ennemi juré de la communauté Kurde puisqu'il a la aussi fait preuve envers cette minorité de cruauté extrême, la légitimité de ce Président élu démocratiquement n'a aucun sens en valeur morale ou politique. Etre élu démocratiquement n'exonère en rien un chef d'état de crimes de guerres. Erdogan est un homme qui est déjà mort politiquement et sa popularité islamiste est factice. Que cet homme soit assassiné par son entourage militaire ou non, ou tué lors d'un coup d'état n'est plus qu'une question de temps.
Q-2 : Pourquoi dites-vous que ce coup d'état est l''uvre des services secrets Russes ?
JW : La signature des services secrets Russes est absolue. Il faut se rappeler qu'une partie seulement de la junte militaire s'est soulevée contre le régime islamiste Turque. Il s'agit de la faction la plus nationaliste, celle qui rejette la présence de l'OTAN en Turquie et qui donc entretient des relations secrètes avec Moscou depuis des décennies. Cette faction a été en fait neutralisée par la faction militaire Turque qui sert les intérêts de l'OTAN en Turquie. Les avions Turques qui ont abattu les hélicoptères et les chasseurs des rebelles étaient des avions ayant décollé des bases Turques de l'OTAN. Il s'agit de l'équivalent des militaires Tunisiens qui comme le général RA et le Ministre KM ont développé sur des années des relations privilégies avec l'OTAN. En outre nous savions depuis la mort du pilote Russe dont le Sukhoi a été abattu par des pilotes Turques, que Moscou veut neutraliser Erdogan et créer un effondrement de son régime. Des rumeurs ont couru après la mort du pilote Russe qu'un bombardement par missiles de croisières du palais d'Erdogan à Ankara était imminent. Moscou a décidé d'agir intelligemment et de s'attaquer plutôt à l'homme et à son régime.
Q-3 : Que signifient les purges au sein de la magistrature et de l'armée Turque qu'Erdogan applique en ce moment ?
JW : Elles signifient la fin d'un règne dont le seul moyen de survie est la répression car en plus des violations quotidiennes des droits de l'homme dont est victime la classe laïque, Erdogan est l'homme du génocide Syrien. Un génocide que la classe laïque peine de plus en plus à accepter. Erdogan par sa politique d'islamisme radical aligné avec Doha et Ryadh, s'est aliéné la classe laïque Turque mais aussi le monde qui le voit comme un élément dangereux et imprévisible. Ce coup d'état est la glace brisée dont avait besoin le peuple Turque. Ce qu'Erdogan ne comprend pas est que les Russes dont je connais bien la civilisation, sont un peuple et un gouvernement qui ne pardonnent jamais même s'ils sont silencieux. Tuer un pilote de chasse est un crime de lèse-peuple en Russie. Les Russes veulent Erdogan mort et quant aux Américains, ils finiront par le lâcher.
Q-4 : Comment voyez-vous l'avenir immédiat de la Turquie ?
JW : La Turquie qui a joué un grand rôle dans la guerre civile Syrienne et la destruction de cette Nation risque elle-même une guerre civile sanglante. Que l'armée prenne le pouvoir, serait le seul moyen de sauver ce pays qui aujourd'hui est maudit.
JOHN WAYNE
