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Tunisie - Habib Kazdaghli porte plainte contre deux personnes dont Hichem Laârayedh
04/03/2014 | 1
min
Tunisie - Habib Kazdaghli porte plainte contre deux personnes dont Hichem Laârayedh
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Dans une déclaration à Business News, le doyen de la Faculté des Lettres de la Manouba, Habib Kazdaghli, a affirmé avoir déposé une plainte, lundi 3 mars 2014, à l’encontre de Hichem Laârayedh, fils de l’ancien chef du gouvernement Ali Laârayedh, et de Mohamed Amine Saïdani, un étudiant de l’IPSI, pour s’être introduit dans l’enceinte de la Faculté des Lettres de la Manouba sans autorisation de l’administration et après avoir refusé de quitter les lieux.

En effet, il a été prévenu par le gardien et le secrétaire général que deux intrus se sont introduits dans la faculté sans autorisation, dont un récidiviste qui est habitué à entrer et à faire des affichages sauvages et ceci malgré plusieurs rapports adressés à son encontre au doyen de l’IPSI. M. Kazdaghli explique que lorsqu’il s’est rendu sur place, il a reconnu immédiatement Mohamed Amine Saïdani et qu’il a demandé au second de se présenter. Ce dernier lui a présenté un document attestant qu’il s’agissait de Hichem Laârayedh. Lorsque le doyen leur a demandé de quitter les lieux, ils ont refusé. Le fils de Laârayedh a invoqué un droit garanti par l’article 37 de la Constitution et a mis au défi le doyen Kazdaghli d’appeler les forces de l’ordre. Ayant eu peur que ces événements ne dégénèrent, Habib Kazdaghli a préféré se rendre au poste de la Garde nationale de la Manouba où il a demandé de contacter le ministère public pour qu’il ordonne l’envoi d’une patrouille. Lorsqu’il est rentré à la faculté accompagné du renfort nécessaire, les deux individus avaient quitté les lieux, mais le doyen a décidé de maintenir sa plainte.

Par ailleurs, Hichem Laârayedh a confirmé, pour sa part, dans une déclaration accordée à Assabah News ce mardi, s’être introduit, en sa qualité de responsable de l’activité estudiantine au sein du mouvement Ennahdha, dans les locaux de la faculté pour participer à une réunion estudiantine de la Jeunesse d’Ennahdha sous le titre «L’université bastion de la révolution». Pour lui, M. Kazdaghli joue le rôle de la police politique et celui de Ben Ali dans la répression estudiantine, faisant pression sur leurs idées et orientations.

On notera que Habib Kazdaghli a précisé à Business News ne pas avoir été informé de ladite réunion estudiantine de la Jeunesse d’Ennahdha organisée dans les locaux de l’établissement universitaire. Il veut établir au sein de la faculté un climat neutre, ne faisant la promotion d’aucun parti politique en particulier. D’ailleurs, les activités syndicales et ceux des clubs sont tolérés dans son établissement, note-il.

Imen Nouira
04/03/2014 | 1
min
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