alexametrics
mercredi 08 mai 2024
Heure de Tunis : 14:56
Dernières news
L'émission d'Ettounsia coupée suite aux révélations de Chabir et Sériati
13/01/2014 | 1
min
L'émission d'Ettounsia coupée suite aux révélations de Chabir et Sériati
{legende_image}
La première de la nouvelle émission de Samir El Wafi sur Ettounsia « A celui qui ose », dimanche 12 janvier 2014, a été caractérisée par des coupures spectaculaires, suggérant fortement qu’il y a eu une censure délibérée de l’émission plutôt qu’un incident technique. Et pour cause.
Les deux invités de Samir El Wafi sont des témoins de premier ordre dans ce qui s’est passé aux alentours du 14 janvier 2011.
Le premier invité est le général Ahmed Chabir, ancien directeur général (actuellement à la retraite) de la sécurité militaire et du renseignement. Il a déclaré que les services de sécurité du ministère de l’Intérieur sont infiltrés par des services étrangers et ce sont ces services qui ont inondé le général Ali Sériati, chef de la garde présidentielle, de fausses informations poussant l’ancien président Zine El Abidine Ben Ali à quitter le territoire le 14 janvier 2011. En clair, et selon ce témoignage de premier ordre, il n’y a pas eu de révolution en Tunisie. Ce n’est pas un coup d’Etat non plus puisqu’aucune personne n’est venue prendre la place de Ben Ali. Le général Chabir exclut toute participation militaire de toute manigance à ce niveau puisqu’ils ont eu à plusieurs reprises l’occasion de prendre le pouvoir.
L’émission est alors coupée par des écrans de réclame et de publicité suffisamment longs pour mettre la puce à l’oreille.
La reprise est encore plus spectaculaire avec l’intervention de Samir Sériati, fils du général Ali Sériati, qui corrobore les dires du général Chabir et rappelle le rôle louche de l’ancien ministre de la Défense, Ridha Grira.
Grira qui se trouve actuellement en prison et qu’on présente comme cancéreux en stade final. Or, d’après son témoignage, Samir Sériati a vu lui-même l’ancien ministre marcher normalement et qu’il n’est pas alité comme cela est présenté par plusieurs ONG.
L’émission est alors de nouveau coupée ce qui alimente les suspicions quant à sa censure.
D’après Samir El Wafi, il ne s’agit que d’incidents techniques répétitifs liés à la première. L’enregistrement de l’émission a eu lieu le samedi 11 janvier et les équipes techniques n’ont pas eu le temps suffisant pour les opérations ordinaires de montage. Explication plausible, mais pas tout à fait convaincante quand on connait le professionnalisme des équipes de Cactus et quand on ne croit pas vraiment aux coïncidences avec ces déclarations choc qui remettent en cause toute cette « belle » histoire de révolution et de printemps arabe. En fait, le général Chabir et le fils de Sériati n’ont fait qu’appuyer les analyses de plusieurs observateurs politiques souvent taxés d’être de vulgaires anti-révolutionnaires.

L'émission a été rediffusée ce matin du 13 janvier et Samir El Wafi a expliqué, sur Mosaïque Fm, les raisons de cette coupure fortement commentée, par des difficultés d'ordre technique.
13/01/2014 | 1
min
sur le fil
Tous les Articles
Suivez-nous