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Fathi Laâyouni: Rafik Abdessalem n'est ni accusé ni même suspecté (audio)
07/01/2013 | 1
min
Fathi Laâyouni: Rafik Abdessalem n'est ni accusé ni même suspecté (audio)
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Intervenant sur les ondes d'Express Fm aujourd'hui lundi 7 janvier 2013, Fathi Laâyouni, avocat connu pour avoir déposé d'innombrables plaintes et pour défendre bec et ongles Ennahdha, s'est expliqué sur plusieurs points.

Pour commencer, Me Laâyouni a précisé qu'à ce jour se tiendront devant le tribunal, deux affaires, à savoir la plainte contre les deux élus à l'ANC ayant observé une grève de la faim et la plainte contre les élus à l'ANC qui ont "migré" de leurs partis vers Nidaa Tounes.
Il a expliqué que pour le cas des deux grévistes de la faim, il a réclamé leur limogeage pour leur tentative de "mettre la pression sur la Justice". Quant aux élus qui ont démissionné pour rejoindre de parti de Béji Caïd Essebsi, il s'agit selon M. Laâyouni d'une personnalité qui incarne l'ancien régime et donc toute adhésion des élus à son parti est une trahison à la révolution et à leurs électeurs, d'où la demande de leur limogeage de la Constituante également.

Par ailleurs, M. Laâyouni a affirmé, concernant la douzaine d'affaires en justice qu'il a déclenchées : "Dès que je constate une infraction à la loi, je porte plainte ! C’est mon rôle en tant qu'homme de loi".

Revenant sur l'affaire du "don chinois" versé dans la trésorerie du ministère des Affaires étrangères, Fathi Laâyouni a affirmé : "On devrait remercier M. Abdessalem pour son succès quant à l’octroi de ce don d'un million de dollars !".
Ensuite, il a ajouté : "La BCT et le ministère des Finances se sont trompés mais ont réalisé plus tard qu'il s'agissait de "fonds affectés" et qu'il n'y avait donc ni gaspillage ni mauvaise gestion. D'ailleurs, M. Abdessalem n'est ni accusé ni ne fait l’objet d'une quelconque suspicion. C'est lui qui a porté plainte contre Olfa Riahi. Cette dernière est poursuivie à ce jour en justice dans six affaires, pour diffamation, divulgation de documents confidentiels…", a-t-il précisé.

Me Laâyouni, tout enthousiaste et citant une chanson tunisienne fort connue, a enfin déclaré : "Je vis dans la prospérité, qui vit mieux que moi ?" Il a ajouté : "J'ai ma place, j'ai mon poids et je n'ai encore perdu aucune des affaires de droit public !".
D.M
07/01/2013 | 1
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