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Tunisie : l'exploitation sexuelle des enfants a augmenté de 32%
30/07/2022 | 14:08
1 min
Tunisie : l'exploitation sexuelle des enfants a augmenté de 32%

 

La présidente de l'Instance nationale de lutte contre la traite des personnes (INLCPT), Raoudha Laâbidi a annoncé que le nombre de victimes de traite en Tunisie en 2021 avait atteint les 1.100. 50% de ces victimes sont des étrangers. Les cas de traite concernant les Tunisiens portent principalement sur l'exploitation d'enfants et la vente de bébés. La plupart des victimes sont des femmes. L'exploitation sexuelle des enfants, d'après elle, a augmenté de 32% passant de 103 cas en 2019 à 289 cas en 2020.

Dans son allocution donnée le 30 juillet 2022 à l'occasion de la célébration de la Journée mondiale de la lutte contre la traite d'êtres humains, Raoudha Laâbidi a annoncé qu'un rapport détaillé portant sur le nombre exact de victimes sera rendu public. Le rapport comportera, aussi, un état des lieux des enquêtes et des poursuites judiciaires engagées dans les affaires de traites d'êtres humains. Elle a indiqué que le ministère de la Justice n'avait pas communiqué les détails relatifs des affaires ayant eu lieu de 2017 à 2020.

Raoudha Laabidi a précisé que la traite d'êtres humains d'individus étrangers était principalement liée à l'immigration irrégulière. Elle a indiqué que la traite d'enfants a augmenté de 180,6% entre 2019 et 2020. La vente de bébés a augmenté de 22,5% et a témoigné d'une participation et d'une intégration des enfants dans les réseaux de traite. 907 cas de traite humaine, selon elle, ont eu lieu en 2020 dont 52% étaient des enfants, soit 452 cas. 

 

S.G

30/07/2022 | 14:08
1 min
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Commentaires
Morjane
Effet religion
a posté le 31-07-2022 à 19:37
Depuis 2011 les vicieux des deux partis islamistes ont été influents. Ils sont en grande partie responsable. Ceux sont ceux qui sodomisaient les nombreuses victimes enfants notamment dans les petites villes. Ceux devenus aujourd'hui adultes et qui sont sous silence par peur de faire ressurgir un passé douloureux. C'est aussi l'effet des nombreuses interdictions d'une société religieuse hypocrite.
Tunisien
Agir sans attendre!!!
a posté le 31-07-2022 à 08:19
L'évaluation c'est bien, mais elle doit être suivie d'une analyse rationnelle des causes et des remèdes possibles.

Là, c'est un travail de groupes polyvalents de spécialistes dans différents domaines, principalement les sciences humaines, l'éducation, les mass-media, l'économie, l'agriculture et la Sûreté nationale.

Le bénévolat est indispensable si on veut gagner du temps et épargner ainsi à des dizaines d'enfants des situations qui détruiront leur avenir
Nouri
le crime
a posté le 30-07-2022 à 20:07
Elle fait qoui cette dame, elle ne donne que des chiffres...?
le problème réside au niveau du ministère de l'éducation nationale qui n'encadre pas nos enfants ainsi que le système éducatif....l'horaire des sorties des classes ou les enfants sont délaissés à la rue, ou les prédateurs les guettent.....
1/3i
C'est L'ISIE qui donne les statistiques ?
a posté le 30-07-2022 à 19:29
Sujet tellement grave, qu'il devrait être traité sérieusement..
Mais passer de 103 cas à 289, ce n'est pas une progression de 32%, mais quasiment de 180%...
C'est à dire presque tripler..
Agatacriztiz
Plus rien ne nous choque, plus rien ne nous révolte, sommes nous devenus insensibles à ce point ?
a posté le 30-07-2022 à 15:07
Exploitation des enfants dans la mendicité, parfois des heures sous le soleil au bras d'une "madone" de circonstance, exploitation des enfants vendeurs de jasmins ou nettoyeurs de pare-brise aux feux rouges, exploitation des enfants dans certains ateliers de réparations mécaniques, vulcanisation, stations de lavage, ateliers de confection, de maroquinerie, etc.
Exploitation des enfants pour faire des ménages, ramasser des bouteilles en plastique, la liste est bien longue et le plus beau pouvant être constater facilement car aux yeux de tout un chacun de façon quasi-permanente.
Maintenant exploitation sexuelle des enfants pour le plaisir de pervers abjects.
Mais surtout, absence des forces de l'ordre de plus en plus évidente, brigade des mineurs quasi inexistante dans le domaine de l'exploitation des enfants en général et sexuellement en particulier, avec le concours de la brigade des m'?urs, voilà, ce que l'on peut amèrement constater.