Le secrétaire général de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Taboubi, s’est entretenu, ce mardi 7 juin 2022, avec des représentants du parti Al Qotb, du parti des Travailleurs, d’Al Joumhouri, d’Ettakatol et d’Attayar.
Ces partis, rappelons-le, ainsi que l’UGTT, boycottent le dialogue initié par le président de la République Kaïs Saïed et ont refusé de prendre part aux réunions de la commission consultative qui ont démarré le 4 juin.
Noureddine Taboubi qui dit « tenir tête » au chef de l’Etat pour contrer ses projets et son agenda personnel, a enchaîné les déclarations incendiaires mais aussi les rencontres ces derniers jours. Il avait reçu hier les magistrats mais aussi, avant cela, une délégation composée de représentants de l'Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD), de l'Association des femmes tunisiennes pour la recherche sur le développement (AFTURD), et du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT).
Le "dialogue" parallèle que semble mener, sans le nommer, le secrétaire général de la centrale syndicale viserait à coordonner les efforts pour défendre les principes d’un Etat civil et démocratique, selon un communiqué de l’Union.
Taboubi a, en outre, reçu, ce matin, la cheffe de mission adjointe et chargée d’affaires à l’ambassade des États-Unis en Tunisie, Natacha Franceschi.
Le secrétaire général et la diplomate ont discuté de la situation générale du pays, de la position de l’UGTT vis-à-vis du dialogue national lancé par le chef de l’État, Kaïs Saïed, ainsi que des moyens de trouver un accord avec les bailleurs de fonds étrangers pour sortir le pays de sa crise économique.
M.B.Z
Ces politiciens de nos jours est ce qu ils veulent du bien pour le pays ou pour poches
On comprend plus rien dans ce pays Mais quelle planete d ou sortent tous ces sois disant politiciens haineux
Tous les bras cassés, tous les déchets politiques, toutes les crapules du pays passent se lamenter auprès d'un boucher tellement magouilleur, qu'il est aujourd'hui à la tête de la centrale syndicale (je parle de la crapule Taboubi).
Cette situation n'est pas digne de l'UGTT de Farhat Hached et Habib Achour. Les syndicalistes doivent libérer leur organisation syndicale du boucher. L'UGTT a un rôle national à jouer, et ce n'est pas avec ce Taboubi et les bras cassés qu'il reçoit, que l'UGTT va servir l'intérêt national.
Carthage attend sans doute le bon moment pour le cueillir, si ce n'est pas l'UGTT qui, réalisant la perte progressive de cette "indépendance" nécessaire au syndicalisme et à sa survie, ne l'envoie balader en orbite...
Faut-il en faire tout un article ?
Le syndicat n'est plus entrain de défendre le social tel que son rôle devrait être, mais s'érige comme un parti politique de l'opposition.
Taboubi fait de la politique et veut obliger le Président KS à se plier à son diktat.
Honnêtement, quel est le niveau d'instruction de Taboubi ?
On prétend qu'il était un simple boucher beau parleur qui arrivait à vendre grâce à sa façon de convaincre les acheteurs.
Taboubi surfe sur la chute de plusieurs partis pour devenir leur chef de file.
Agissant ainsi, il ne joue plus le rôle auquel le syndicat est destiné.
Taboubi, secrétaire général de la vénérable UGTT est en proie à des tentations, passe aux actes en se rangeant, volontairement ou non, au camp des opposants comme s'il était chef de Parti.
Sans doute, l'habitude prise de faire place importante à la Centrale dans les débats et choix politiques a-t-il fini par imprégner dans le logiciel de ses hérauts qu'ils ont partie liée au pouvoir politique.
Taboubi semble, néanmoins, rompre avec la "tradition" et chaussé les bottes de sept lieues franchissant la ligne de démarcation sans mesure.
Cela peut surprendre quand on sait que le "meilleur ennemi" de L'UGTT habite chez Ennahdha, et qu'il entreprit de lui faire un enfant dans le dos sans y parvenir vraiment.
Cet étonnement passé, on peut conjecturer une alliance objective, de circonstance, dont les initiateurs sont ailleurs.
Tout ce beau monde semble nourrir le projet de défaire Kais Saied comme s'il s'agissait d'un trophée convoité.
Il se pourrait bien que ces plans demeurent à l'état d'ébauches et que le "tartarin de Carthage" comme rêvent de le définir d'aucuns se révèle plus coriace et qu'il les renverse sans crier gare.
Ayant trébuché, Taboubi pourrait y laisser sa place, le fauteuil étant décidément trop grand pour lui.
Il lui resterait à se consoler dans les bras de Ghannouchi, connu pour sa mansuétude avec les vaincus et sa compassion pour les déshérités.
Mais, maisons là cette affaire.
Le temps est notre maître.
Sûrement à essayer de sauver sa peau.
La secte, malgré cette menace apparente, ne représentait pas un danger pour son existence.
Le vrai danger imminent provient de Carthage ou plutôt du projet de rénovation qui fait sérieusement péur.
Alors Taboubi cherche refuge chez ces pseudos opposants, pour se donner une image de militantisme trompeuse.
Ce qui est sûr c'est que l'UGTT, à travers Taboubi, a beaucoup perdu, de sa verve, de sa notoriété, de sa popularité et de son influence politique.
Poussé dans ses derniers retranchements, la centrale sera obligée à réduire son rôle.
Certaines personnalités, des médias comme B.N, portent encore l'espoir, que L'UGTT est le principal mobilisateur contre le pouvoir, le régulateur imposant, il représente même ( ironie de l'histoire ) un atout cadeau du ciel pour la secte et son gourou.
" Le coup d'état a désormais devant lui un opposant solide " s'est félicité Bouchlaka .
Rreste à déterminer, le degré de nocivité de Taboubi, bien qu'il n'est plus capable d'attirer les foules.
Je crois que le motif principal vient de ce que Kais Saied est sourcilleux en matière d'indépendance nationale, un peu trop droit, rigide diront les malintentionnés, ce qui ne plaît guère dans les chancelleries habituées à dicter leurs "conseils".
Tout le monde sait, enfin celui qui veut savoir, les bonnes coutumes en cour chez les puissants.
'? leurs yeux, nul ne peut décider sans leur aval, ni choisir hors leurs conseils et recommandations, car au bout du compte il faut que cela ne contrarie point leurs intérêts.
Je sais, on a dans la nov langue des mots-valise, des prêt-à-penser pour classer ce raisonnement dans la catégorie bien connue, complotisme.
Je persiste à penser que le monde est conformé par un groupe de pays qui ont institué les règles, sont aux commandes des institutions idoines pour mettre en équation le monde, leur monde, et barrer toute alternative.
Ainsi, tout ce qui disconvient, diverge, heurte les convenances, bouscule les coutumes est taxé de tout.
Bref, on le voit, on le sait, tout pays qui tente de frayer une voie de côté, asynchrone, est freiné, frappé, détruit.
Pour revenir à Taboubi, je vois mal d'où lui viendrait l'idée seul à ferrailleur contre Kais Saied.
En tout état de cause, il risque fort d'y laisser des plumes.
Mais, je l'avais dit, il n'est pas de taille pour la fonction.
Ce ne sont que des intuitions.