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Jebali : le peuple en a marre des alliances et les députés devront s'excuser

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Dans une interview accordée au journal Londonien «Asharq Al Awsat», l’ancien chef du gouvernement et actuel secrétaire général du Mouvement Ennahdha a donné son avis au sujet de la crise politique que traverse ces temps ci la Tunisie.
Hamadi Jebali a appelé les députés de l’ANC à « présenter leurs excuses au peuple Tunisien et à lui promettre de prendre les dispositions nécessaires pour accélérer l’écriture de la Constitution et la fixation d’une date, dans les plus brefs délais, pour les prochaines élections ».
Il a poursuivi en parlant au nom du peuple, qui selon lui, « en a marre des slogans, des discours, et même des alliances », et d’ajouter « la priorité est maintenant de terminer la Constitution et de passer aux élections, sous contrôle international ».
Concernant l'intervention militaire dans les affaires tunisiennes, Jebali a affirmé que «la police et l'armée sont républicaines et intelligentes et le rôle de l'armée se limite à protéger le pays et à assurer la sécurité du citoyen. Elle n'a pas à s'immiscer dans les conflits politiques». Il a par ailleurs tenu à préciser que «la responsabilité du gouvernement et des partis est grande, car le problème est fondamentalement politique», semblant oublier que le problème concerne également la sécurité de certains politiciens de l’opposition. Selon lui, si «la Tunisie ne saurait être gouvernée par un seul parti, elle ne saurait pas non plus être gouvernée par des coups d'Etat».
L’ancien chef du gouvernement a imputé la responsabilité du retard pris dans cette phase transitionnelle à « la Troïka mais également à tous les partis et à toutes les organisations patronales et syndicales qui ont raté beaucoup d’occasions pour faire des consensus ». Puis il a ajouté « quand j’étais à la tête du gouvernement, je les ai prié de respecter le peuple, de prendre les dispositions nécessaires pour écrire au plus vite la Constitution et de se faire aider par des experts, si besoin est ».
Mais Hamadi Jebali a également affirmé qu’il n’accusait personne tout en ajoutant que selon lui « Ennahdha tient à préserver ses engagements et ses récentes positions le prouvent », précisant que la ligne de conduite du parti au pouvoir « est claire : nous appelons à un large consensus national. Chose à laquelle nous avions déjà appelé lors des dernières élections, à savoir, un gouvernement d’union nationale pour cette période transitoire, mais malheureusement nous n’avons reçu aucune réponse positive à notre appel. Ce gouvernement d’union nationale est aujourd’hui plus indispensable que jamais en cette période très critique ».
Concernant Mustapha Ben Jafar, Hamadi Jebali a déclaré que le président de l’ANC « n’a aucune prérogative lui permettant de suspendre les travaux de l’Assemblée » et d’ajouter « je pense qu’il ne faut pas penser à désunir la Troïka parce que c’est un acquis national ».
I.C
Hamadi Jebali a appelé les députés de l’ANC à « présenter leurs excuses au peuple Tunisien et à lui promettre de prendre les dispositions nécessaires pour accélérer l’écriture de la Constitution et la fixation d’une date, dans les plus brefs délais, pour les prochaines élections ».
Il a poursuivi en parlant au nom du peuple, qui selon lui, « en a marre des slogans, des discours, et même des alliances », et d’ajouter « la priorité est maintenant de terminer la Constitution et de passer aux élections, sous contrôle international ».
Concernant l'intervention militaire dans les affaires tunisiennes, Jebali a affirmé que «la police et l'armée sont républicaines et intelligentes et le rôle de l'armée se limite à protéger le pays et à assurer la sécurité du citoyen. Elle n'a pas à s'immiscer dans les conflits politiques». Il a par ailleurs tenu à préciser que «la responsabilité du gouvernement et des partis est grande, car le problème est fondamentalement politique», semblant oublier que le problème concerne également la sécurité de certains politiciens de l’opposition. Selon lui, si «la Tunisie ne saurait être gouvernée par un seul parti, elle ne saurait pas non plus être gouvernée par des coups d'Etat».
L’ancien chef du gouvernement a imputé la responsabilité du retard pris dans cette phase transitionnelle à « la Troïka mais également à tous les partis et à toutes les organisations patronales et syndicales qui ont raté beaucoup d’occasions pour faire des consensus ». Puis il a ajouté « quand j’étais à la tête du gouvernement, je les ai prié de respecter le peuple, de prendre les dispositions nécessaires pour écrire au plus vite la Constitution et de se faire aider par des experts, si besoin est ».
Mais Hamadi Jebali a également affirmé qu’il n’accusait personne tout en ajoutant que selon lui « Ennahdha tient à préserver ses engagements et ses récentes positions le prouvent », précisant que la ligne de conduite du parti au pouvoir « est claire : nous appelons à un large consensus national. Chose à laquelle nous avions déjà appelé lors des dernières élections, à savoir, un gouvernement d’union nationale pour cette période transitoire, mais malheureusement nous n’avons reçu aucune réponse positive à notre appel. Ce gouvernement d’union nationale est aujourd’hui plus indispensable que jamais en cette période très critique ».
Concernant Mustapha Ben Jafar, Hamadi Jebali a déclaré que le président de l’ANC « n’a aucune prérogative lui permettant de suspendre les travaux de l’Assemblée » et d’ajouter « je pense qu’il ne faut pas penser à désunir la Troïka parce que c’est un acquis national ».
I.C
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