
A l’occasion de la dernière journée du championnat tunisien de football, dont les matchs doivent se tenir le 19 mai 2021 à 14h, un dispositif sécuritaire a été mis en place.
Ce seront près de 10 mille policiers qui vont assurer les matchs qui doivent se tenir au Bardo, au stade Hedi Ennaïfer, entre le Club Africain et le Stade Tunisien, et à Bizerte, entre le Club Athlétique Bizertin et l’Union sportive de Ben Guerdène.
Il a également été décidé de fermer les écoles, collèges et lycées aux alentours des deux stades, étant donné que de vives tensions sont attendues. C’est d’ailleurs pour cela qu’une campagne d’arrestations a été orchestrée par la police parmi les leaders et les membres des groupes de supporters du Club Africain. Depuis des semaines, les supporters du Club Africain publient des vidéos sur les réseaux sociaux pour exprimer leur colère et pour promettre des représailles en cas de résultat défavorable. Il est bon de rappeler que les matchs vont se disputer sans public.
L’Assemblée des représentants du peuple ne tiendra pas, non plus, de plénière aujourd’hui. Pas moins de six équipes de football jouent le maintien lors de cette dernière journée durant laquelle des affrontements sont à craindre.
S.F


Le football en particulier est devenu le poison de la division, fanatisme, tribalisme, défi des instances, de l'autorité, phénomènes social gravissime.
Des jeunes délaissés, sans contrôle, agissant sans limites où tout est permis, la délinquance ravageuse.
L'effondrement des valeurs, de la morale pour laisser place à la désobéissance montante, à la terreur, pour une des causes, les responsables sportifs, principalement ceux des clubs, d'un nouveau social et intellectuel dérisoires, de là incapables de gérer ni d'encadrer, se permettant même d'enflammer un public déjà à fleur de peau.
J'ai évité de ne citer personne, pour ne pas rajouter de l'huile sur le feu, bien que j'adore le football, mais le plus inquiétant, ce sont les répercussions de ces déboires nocifs sur la situation de notre pays pas en manque de soucis, des soucis qui s'accumulent les uns sur les autres sans lueur d'espoir à l'horizon.
ALLAHI YOSTORNA.