Le mufti de la République tunisienne, Othman Battikh est décédé tôt durant la matinée du 25 octobre 2022 à l'âge de 81 ans. Le défunt se faisait soigner à l'hôpital militaire de Tunis depuis plusieurs jours. Les ministres de la Santé et des Affaires religieuses Ali Mrabet et Ibrahim Chaibi lui avaient rendu visite à la date du 17 octobre 2022.
Othman Battikh occupait la fonction de mufti de la République tunisienne depuis le 12 janvier 2016. Il avait auparavant occupé la fonction de ministre tunisien des Affaires religieuses du 6 février 2015 au 12 janvier 2016.
Othman Battikh a étudié au lycée Ibn-Khaldoun. Il a intégré, par la suite, l'École supérieure de droit de Tunis. Il a été l'élève de Mohamed Fadhel Ben Achour, Mohamed Malki, Mohamed Ben Slama ou encore Mohamed Annabi. Il a occupé la fonction de magistrat auprès du tribunal de première instance de Tunis. Trois ans après, il a décidé de reprendre ses études à la Zitouna. Au bout de quelques années d'études, il est nommé enseignant universitaire de "fiqh" et de "fiqh" comparatif.
En 2008, Othman Battikh accède, pour la première fois, au poste de mufti de la République. Il avait été nommé par le président déchu Zine El Abidine Ben Ali. Suite à la révolution du 14 janvier 2011 et à la montée des courants extrémistes, Othman Battikh a été la cible de plusieurs campagnes d'incitation et de diffamation. En juillet de l'année 2013, le président provisoire, Moncef Marzouki, décide de le remplacer par Hamda Saïed.
Deux années après, en février 2015, Othman Battikh est nommé dans une fonction gouvernementale. Il intègre le gouvernement de Habib Essid en tant que ministre des Affaires religieuses.
En janvier 2016, il est remplacé par Mohamed Khalil suite à une deuxième polémique en raison d'une enquête portant sur des dépassements financiers au sein du ministère effectués lors de son pèlerinage. Au cours du même mois, le président de la République, feu Béji Caïd Essebsi le nomme à nouveau mufti de la République.
Paix à son âme
Mes sincères condoléances à tous ses proches.
Calme et compétent, il a la profil du parfait homme de foi, sincère et bienveillant.
Que Dieu l'accueille, comme il accueille les gens sincères, dans son infinie miséricorde et arme ses proches de paix et de patience. Qu'ils acceptent mes sincères condoléances.
Inné Lilléhi wa inna ileyhi raji3oune
Léon min joundi Tounis al Awfiya.
même pas son portrait en noir et blanc, ni même un mot sur son parcours, rien.
@moderateur de ce journal concurrent.... venez me censurer içi
Ensuite je ne comprends pas vous écrivez prédisent déchu zine el abidine ben Ali. C est un ancien président point. Pour être cohérent avec vous même vous devez alors écrire président renversé bourguiba, président battu marzouki, prédisent décédé beji caied essebsi...etc. la façon dont ils ont quitté le pouvoir n à aucune importance dans contexte de cet article. '?a montre juste votre mépris pour le président Ben Ali
Un musulman pratiquement....
Innè Lillèhi wè Innè ilayhi raâjioun.
Vous êtes libre d'avancer ou de reculer. Quelques soit la société où vous vivez.
Quand on rejette la faute sur les autres c'est que soi-même on a échoué à sortir du carcan. Et c'est votre cas. Un aigri de la vie qui n'a pas eu de réussite dans sa vie.
Comme le dit le proverbe on peut mener l'âne à la rivière, mais on ne peut pas le forcer à boire.
Il avait serré les mains qui lui étaient tendues, je vois toujours son regard intelligent et doux, il avait gardé ma main plusieurs secondes, jai senti la paix en moi, à ce moment j'ai cru en l' islam.
Son départ est une grosse perte pour l'islam, et les humains en général, nous perdons un authentique serviteur de Dieu.
De là ou je suis, je prends encore votre main apaisante dans la mienne, et vous adresse mon plus profond respect...